Paroles et traduction Lorage - Capricorne (Remastered Version)

Capricorne (Remastered Version)

Quand la rivière s'amuse et le torrent s'élève
La température monte quand je mords dans ses lèvres
Et je croiserai mes vers jusqu'à les voir célèbres
Pour qu'elle entende mes mètres célébrer
L'élève et le temps m'est compté j'accélère
Un goût d'encre se lève entre mes maxillaires
J'écris pour que ce message traverse les mers
Caresse son plexus solaire
Menaçant l'hiver
Assez bête pour rêver que c'est moi que tu veux
Mon cœur brûle, toi tu n'y vois que du feu
Pure poussière d'étoile filante, laisse-moi faire un vœux!
Cruel amour que j'accuse de vice
Transforme en douceur l'amertume de vivre
J'étais aveuglé sans que tu l'devines
J'ai pris de la bouteille à en finir ivre
J'avais besoin de toi dans ma vie mais t'étais jamais là alors
J'ai prié l'avenir là où le vide sépare le regard d'autres filles
Je ne voyais que toi dans ma ville
Toute ma vie je l'ai vue comme insaisissable
Sans artifice elle semblait si seule
Plus sensible que ses sœurs
À ses heures perdues dans mes œuvres!

On n'sera jamais deux sans toi!
J'aimerai pouvoir compter sur toi
Mais à chaque fois j'angoisse de me retrouver sans voix
Quand au moins 200 fois
J'ai perdu mon sang froid devant toi
J'mélange le sexe et l'amour et je sais qu'c'est là mon erreur
La manière dont je t'aime m'inspire et depuis
Quand j'expire s'exprime Shakespeare
J'fais c'que j'peux avec c'que j'ressens
Encore Padawan de mes sentiments
Et les sentiers de la peine se ressemblent
Mais l'essentiel mène au ressentiment
J'ai gâché la peinture de mon cœur
Pour te dessiner cette toile, mon cœur
Tu l'as déchiré et ça m'écœure
Malgré tout ce mal tu me manques
Je t'aime mais tu n'me connais pas
Un jour tu me reconnaîtras
Dans d'autres vies tu as été ma reine
Je ne peux t'aimer qu'avec moi
Et j'aimerai tellement qu'avec moi
Tu sois la même que celle seule avec toi-même

Cadeau empoisonné comme pour Mia d'Annabelle
Accro au pollen comme Maya l'abeille
Pas à l'abri des problèmes
De la peine à la pelle
De l'amour à la haine
La météo m'rappelle que l'orage m'appelle
Et la marée m'emmène au bord de l'archipel
Ma bouteille à la mer devenait archi pleine
La photo de la Terre au fond n'est pas si belle
L'instrumentale m'emmène au gré des décibels
Et j'sais pas comment faire
Moi j'ai peur de l'enfer
Et j'ai peur que mes démons m'la mettent à l'envers
Marre qu'on me marque au fer
J'veux pas que mon angoisse m'enferme

T'étais Nola j'étais Harry Quebert
Alors t'étonnes pas si le passé m'enterre
T'étais la seule tarée à oser s'attarder
Dans les raz-de-marrée d'un tremblement de terre
Ta parole est sincère?
Prendre de la distance est nécessaire?
Est-ce que c'est sans amour qu'on a passé ces heures?
Est-ce que c'est en t'aimant sans retour que son nées mes cernes?
NAN!
Sors de ma vie maintenant
Toi et toutes ces choses qui te concernent
J'voudrais voyager dans l'temps, m'effacer d'ici
Mais difficile d'oublier comme un cancer
Épistolaire est l'attente
Un pistolet sur la tempe et j'attends qu'elle entende
La page tourner lentement
Trop tard pour regretter maintenant
Gentiment on va s'émanciper
J'irai appliquer ces immenses idées
Te laissant te noyer dans l'immensité
Se détacher de ton identité m'a fait chavirer

Capricorn (Remastered Version)

When the river plays and the torrent rises,
The temperature climbs when I bite into your lips.
And I will weave my verses until I see them celebrated,
So that you may hear my meters celebrate
The student, and time is running out, I'm accelerating,
A taste of ink rises between my jaws.
I write so that this message crosses the seas,
Caressing your solar plexus,
Threatening winter.
Foolish enough to dream that it's me you want,
My heart burns, you only see fire in it.
Pure stardust, let me make a wish!
Cruel love that I accuse of vice,
Gently transforming the bitterness of living.
I was blinded without you guessing,
I drank from the bottle until I was drunk.
I needed you in my life but you were never there so
I prayed to the future where emptiness separates the gaze of other girls,
I only saw you in my city.
All my life I saw her as unattainable,
Without artifice, she seemed so alone,
More sensitive than her sisters,
In her spare time, lost in my works!

We'll never be two without you!
I wish I could count on you
But every time I'm afraid of being speechless
When at least 200 times
I lost my temper in front of you.
I mix sex and love and I know that's my mistake,
The way I love you inspires me and ever since
When I exhale, Shakespeare expresses himself.
I do what I can with what I feel,
Still a Padawan of my feelings,
And the paths of sorrow are alike,
But the essential leads to resentment.
I ruined the paint of my heart
To draw you this canvas, my heart,
You tore it apart and it sickens me.
Despite all this pain, I miss you,
I love you but you don't know me,
One day you will recognize me.
In other lives, you were my queen,
I can only love you with me,
And I would so much love that with me
You'd be the same as the one alone with yourself.

Poisoned gift, like Mia from Annabelle,
Addicted to pollen like Maya the bee,
Not immune to problems,
From pain to shovel,
From love to hate,
The weather reminds me that the storm is calling me,
And the tide takes me to the edge of the archipelago.
My bottle to the sea was getting so full,
The picture of the Earth at the bottom is not so beautiful.
The instrumental takes me to the decibels,
And I don't know what to do,
I'm afraid of hell,
And I'm afraid my demons are going to turn her upside down.
Tired of being branded,
I don't want my anxiety to lock me up.

You were Nola, I was Harry Quebert,
So don't be surprised if the past buries me.
You were the only crazy one who dared to linger
In the tidal waves of an earthquake.
Is your word sincere?
Is it necessary to distance ourselves?
Is it without love that we spent these hours?
Is it by loving you unrequitedly that my dark circles were born?
NO!
Get out of my life now,
You and all these things that concern you.
I would like to travel in time, erase myself from here,
But it's hard to forget, like cancer.
Epistolary is the wait,
A gun to my temple and I wait for her to hear
The page turning slowly,
Too late for regrets now.
Gently we will emancipate ourselves,
I will go and apply these immense ideas,
Leaving you to drown in the immensity.
Detaching myself from your identity made me capsize.