Paroles et traduction Luis Mariano - La femme du berger

La femme du berger

Un village à flanc de roche,
Quatre murs vêtus de lierre,
Des broussailles qui s′accrochent,
Quelques chèvres familières
Une maison isolée
Tout au fond de la vallée,
C'est là que vit la compagne
D′un berger de la montagne
Il chante sa peine,
Au lent troupeau qu'il mène
Elle l'attends dans sa demeure,
Lentement passent les heures
Que sont longues les semaines
Si loin de celui qu′elle aime
Il descendra vers la plaine
À la saison finissante
Avec sa cape de laine
Et sa chienne bondissante
Pour rejoindre sa compagne
Il quittera sa montagne
Que sont longues les semaines
Si loin de celle qu′il aime
Avec du cœur à l'ouvrage,
Pas besoin d′être bien riche
Pour trouver dans les parages
Quatre pieds de terre en friche
Quand il taillera sa vigne,
De loin je lui ferai signe
Et lui, jadis solitaire,
L'aimera la vie entière
Il chante son rêve
Dans l′aube qui se lève
Que la vierge l'accompagne
Dans les sentiers de montagne,
Que sont longues les semaines
Si loin de celui qu′elle aime

The Shepherd's Wife

A village on the mountainside,
Four walls covered in ivy,
Bushes that cling,
A few familiar goats,
An isolated house
At the bottom of the valley,
That's where the wife lives
Of a shepherd from the mountain.
He sings his pain,
To the slow flock he leads.
She waits for him in his home,
The hours pass slowly.
The weeks are so long,
So far from the one she loves.
He will come down to the plain
At the end of the season.
With his wool cloak
And his bounding dog,
To join his wife.
He will leave his mountain.
The weeks are so long,
So far from the one he loves.
With a strong work ethic,
No need to be very rich,
To find in the area,
Four feet of fallow land.
When he prunes his vines,
I will wave to him from afar.
And he, once a loner,
Will love her for eternity.
He sings his dream,
In the dawning day.
May the Virgin accompany her,
On the mountain paths,
The weeks are so long,
So far from the one she loves.