Paroles et traduction Mano Solo - Botzaris

Botzaris

Les botzaris c'est sous la Lune
Les blés d'Chaumont dans la brume
Je longe les rendez-vous
Ils seront là, ils seront tous fous
Les amoureux d'aujourd'hui
Savent qu'il reste des bancs dans Paris
Demain, le Soleil d'hiver
Caressera les bouquets fébriles.
De l'espoir plein la gibecière
Ils iront tranquilles
Les pigeons perdront leurs plumes
Avec elles nous écrirons
L'histoire des coeurs du bitume
Qui dans l'espoir nous survivront
C'est sans fin que l'amour citadin
S'allonge sur du bois vert
C'est depuis toujours qu'y habitent l'amour
Et ses discours
On pourrait croire qu'assassin, le temps nous casse
On pourrait croire que le destin, fatalement, se trace
Quitte un jour, ou abandonner son tour
À deux paires d'yeux, deux peaux de pêche
Éclats de rire de la jeunesse
Mais ce matin il n'en est rien
Je t'ai vue de loin
Ton journal à la main
La nuit d'hier, d'aujourd'hui, de demain
Tu portes, fière, l'image
De ta promesse, mais sans savoir
Qu'c'est à moi qu'elle s'adresse
Tant qu'il y aura des bancs reste un pays de sentiments...

Botzaris

Under the Moon roam the Botzaris
In a mist, the wheat of Chaumont lies
I pass by the meeting places
And there they'll be, driven by love's fire
Today's lovers
Know that in Paris there are still benches for two
Tomorrow, the winter sun
Gently stroking bouquets blossoming
Their game bags filled with hope
They'll wander with ease
The pigeons will shed their feathers
With which we write
The story of hearts that love the city streets
Surviving us in hope
Endlessly, city love
Stretches out upon a bench
Love has forever dwelt here
And its discourse
We might believe that time is an assassin breaking us
We might believe that our fate follows an inevitable path
To give up one day, or quit in our turn
At the sight of other eyes, other fresh skin
Laughter of youth
But this morning that doesn't matter
From afar, I saw you
Newspaper in hand
Last night, today, tomorrow
You proudly bear the image
Of your promise, but yet unaware
That it is to me you address it
As long as there are benches, there remains a land of emotion...