Paroles et traduction Maxime Le Forestier - Dans ces histoires

Dans ces histoires

Comme dans les nuits d'insomnie,
Images et magie,
Acides et lucides aussi.
Pleine lune et bougies
Des sorcières
En robes de mariées
Rampent autour d'un anneau d'or
Des panthères
En feuilles de papier
Flambent avant qu'on les adore.
Des bergères illuminées
Ont renversé
Du vin dans ma mémoire.
Viens me chercher
Si tu t'es cachée
Dans cette histoire.

Dans ces eaux, dans ces odeurs,
Danseuses et danseurs
Déguisés dans ces drôles d'heures
En moines et en surs
Font des rondes
Interminables
Et chantent avec des mots des rues
Sur un monde
Impitoyable
Et plantent un clou dans la vertu.
Quand un monstre imaginé
Vient les punir
Avant de les unir,
J'ai tant cherché
Si t'étais cachée
Dans ces délires.

Comme dans les nuits d'insomnie,
Pleine lune et magie,
Humide et rapide aussi,
L'image élargie.
Des mariées
En robes de deuil
Au marché vendent un anneau d'or.
Des sorcières
En forme de feuilles
Enflamment tous ceux qui les adorent.
Des paupières se ferment
Au jour naissant,
Lassées de prolonger le soir.
Va pas chercher
Ceux que j'ai cachés
Dans ces histoires.

In These Tales

Like in sleepless nights,
Images and magic,
Trancelike yet lucid, too.
Full moon and candles,
Witches
In wedding gowns
Crawl around a golden ring.
Panthers
Made of paper leaves
Go up in flames before we worship them.
Illuminated shepherdesses
Have spilled
Wine in my memory.
Come find me
If you've hidden yourself
In this tale.

In these waters, in these scents,
Dancers
Disguised as monks and nuns
At these strange hours
Form never-ending circles
And sing
With words from the streets
About an
Unforgiving world
And drive a nail into goodness.
When a phantom monster
Comes to punish them
Before uniting them,
I searched in vain
To see if you had hidden yourself
In these deliriums.

Like in sleepless nights,
Full moon and magic,
A vision moist and swift.
Expanded images.
Brides
In mourning gowns
Sell a golden ring at the market.
Witches
In the shape of leaves
Set ablaze all who adore them.
Eyelids flutter
At daybreak,
Wearied from prolonging the night.
Do not seek
Those I have hidden
In these tales.