Paroles et traduction Maxime Le Forestier - Fernande (Live au théâtre de l'Européen / 2005)

Fernande (Live au théâtre de l'Européen / 2005)

Une manie de vieux garçon
Moi j'ai pris l'habitude
D'agrémenter ma solitude
Aux accents de cette chanson

Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand j' pense à Félicie
Je bande aussi
Quand j' pense à Léonor
Mon dieu je bande encore
Mais quand j' pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ca n' se commande pas.

C'est cette mâle ritournelle
Cette antienne virile
Qui retentit dans la guérite
De la vaillante sentinelle.

Afin de tromper son cafard
De voir la vie moins terne
Tout en veillant sur sa lanterne
Chante ainsi le gardien de phare

Après la prière du soir
Comme il est un peu triste
Chante ainsi le séminariste
A genoux sur son reposoir.

A l'Etoile où j'était venu
Pour ranimer la flamme
J'entendis émus jusqu'au larmes
La voix du soldat inconnu.

Et je vais mettre un point final
A ce chant salutaire
En suggérant au solitaire
D'en faire un hymne national.

Fernande (Recorded Live at the Théâtre de l'Européen / 2005)

An old bachelor's habit,
I've gotten into the custom
Of livening up my solitude
To the strains of this song.

When I think of Fernande,
I get hard, I get hard.
When I think of Félicie,
I get hard as well.
When I think of Léonor,
Oh my, I get hard again.
But when I think of Lulu,
Now that doesn't work anymore.
Getting hard, baby,
It's not something you can control.

It's that virile refrain,
That masculine litany,
That echoes in the watchtower
Of the valiant sentinel.

To ward off his boredom,
To see life with less gloom,
All the while keeping watch over his lantern,
This is how the lighthouse keeper sings.

After his evening prayer,
Because he's a little sad,
This is how the seminarian sings,
Kneeling on his prie-dieu.

At the Etoile where I had come
To relight the flame,
I heard, moved to tears,
The voice of the unknown soldier.

And I will put a final period
To this salutary song,
By suggesting the lonely man make it
A national anthem.