Paroles et traduction Maxime Le Forestier - Les jours meilleurs (Live 2002)

Les jours meilleurs (Live 2002)

À courir du Pacifique à l'Inde, on voulait quoi?
On voyait partout des sardines
Alignées dans de l'huile de moteurs
Fallait donc qu'on couse à nos Jean's
Des fils de couleurs

On était né sur des ruines
The times were changing
On pouvait planter des fleurs
On voulait juste des jours meilleurs
Juste des jours meilleurs

J'entends les mélodies grises
Et toute ces voix qui disent
"Ils viendront plus"
J'entends les fontaines de pleurs
J'entends gémir les choeurs
Des "si j'avais su"
"Si j'avais pu"
Des "si j'avais eu moins peur"
J'entends grossir les ventres
Et fumer les cigares
Ça fait la différence entre
Ancien adolescent et futur vieillard
J'entends grossir les flingues
Et fumer les mémoires
Pendant qu'une bande de dingues
Au fond de leurs idées, vont m'arrêter l'histoire

On voyait partout des sardines
Alignées dans de l'huile de moteurs
Fallait donc qu'on couse à nos Jean's
Des fils de couleurs

On était né sur des ruines
The times were changing
On pouvait planter des fleurs
On voulait juste des jours meilleurs
Juste des jours meilleurs

J'en ai trouvé qui s'amènent
Ils s'envolent, ils t'emmènent
Et tu t'en vas
Tiré par trente-six planeurs
J'en ai trouvé qui rôdent
Au fond des nuits chaudes
Au fond d'un lit
Du tropique à l'équateur
J'en ai trouvé qui passent
En travers de moi
Un ouragan qui casse
Un grand plan d'habitudes et puis qui s'en va
J'ai l'impression de voir une cible
Émerger du brouillard
D'avoir pensé l'impossible
Et, dans un soupir du temps, l'apercevoir

Même si je vois encore des sardines
Alignées dans l'huile des moteurs
Il me reste un couplet d'Imagine
Qui m'emmène ailleurs
Juste des jours meilleurs

Juste des jours meilleurs
Juste des jours meilleurs
Juste des jours meilleurs

Better Days (Live 2002)

Running from the Pacific to India, what did we want?
Everywhere we saw sardines,
Floating in motor oil.
So we had to sew some colorful thread
Onto our jeans.

We were born in ruins,
Times were changing,
We could plant flowers,
We just wanted better days,
Just better days.

I hear the gray melodies,
And all those voices that say,
"They won't come anymore."
I hear the fountains of tears,
I hear the choirs moan,
"If I had known,"
"If I could have,
"If I had been less afraid."
I hear bellies growing,
And cigars being smoked,
That's the difference between
A former teenager and a future old man.
I hear the guns getting bigger,
And the memories fading away,
While a band of lunatics,
In their minds, are going to stop history for me.

Everywhere we saw sardines,
Floating in motor oil.
So we had to sew some colorful thread
Onto our jeans.

We were born in ruins,
Times were changing,
We could plant flowers,
We just wanted better days,
Just better days.

I found some who come,
They fly away, they take you away,
And you are gone,
Pulled by thirty-six gliders.
I found some who roam,
In the depths of warm nights,
In the depths of a bed,
From the tropics to the equator.
I found some who pass
Right through me.
A hurricane that breaks
A grand plan of habits and then it's gone.
I feel like I see a target,
Emerging from the fog,
To have thought the impossible,
And, in a sigh of time, to see it.

Even if I still see sardines,
Floating in the oil of motors,
I have a verse from Imagine left,
That takes me elsewhere.
Just better days.

Just better days.
Just better days.
Just better days.