Paroles et traduction Maxime Le Forestier - Les passantes - Live

Les passantes - Live

(Reprise d'une chanson de Georges Brassens)

Je veux dédier ce poème
À toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
À celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais

À celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui preste s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui

À la compagne de voyage
Dont les yeux charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul peut-être à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main

À la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulut rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal

À celles qui sont déjà prises
Et qui vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont inutile folie
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant

Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
À tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir

Les passantes - Live

(Cover of a song by Georges Brassens)

This poem I dedicate
To every woman whom we love
For a few secret moments
To those we barely know
Whose different paths take them away
And whom we'll never find again

To the one that we see appear
For a second at her window
And who vanishes again just as quickly
But whose slender silhouette
Is so graceful and delicate
That it fills us with joy

To the travel companion
Whose charming eyes are a beautiful landscape
Making the journey seem shorter
Who we may be the only one to understand
And yet we let them go
Without even touching their hand

To the slender and graceful dancer
Who seemed sad and nervous
On that carnival night
Who wanted to remain unknown
And who never returned
To dance in another ballroom

To those who are already taken
And who live in dull hours
With someone too different
You have left me with useless madness
Shown me the melancholy
Of a future without hope

Dear images glimpsed
Hopes of a day that was disappointed
You will be forgotten tomorrow
If only happiness comes
It is rare that we remember
The episodes of the journey

But if we have missed our life
We think with a little envy
Of all those happinesses we had a glimpse of
Of the kisses we dared not take
Of the hearts that must be waiting for you
Of the eyes that we never saw again

Then, in the evenings of weariness
All while populating our solitude
With the ghosts of memory
We cry for the absent lips
Of all those beautiful strangers
That we didn't know how to keep