Paroles et traduction Maxime Le Forestier - Misogynie à part - Live

Misogynie à part - Live

Misogynie à part, le sage avait raison
Il y a les emmerdantes, on en trouve à foison
En foule elles se pressent
Il y a les emmerdeuses, un peu plus raffinées
Et puis très nettement au-dessus du panier
Y a les emmerderesses

La mienne, à elle seule, sur toutes surenchérit
Elle relève à la fois des trois catégories
Véritable prodige
Emmerdante, emmerdeuse, emmerderesse itou
Elle passe, elle dépasse, elle surpasse tout
Elle m'emmerde, vous dis-je

Mon Dieu, pardonnez-moi ces propos bien amers
Elle m'emmerde, elle m'emmerde, elle m'emmerde, elle m'emmerde
Elle abuse, elle attige
Elle m'emmerde et j'regrette mes belles amours avec
La p'tite enfant d'Marie, que m'a soufflée l'évêque
Elle m'emmerde, vous dis-je

Elle m'emmerde, elle m'emmerde et m'oblige à me cu-
Rer les ongles avant de confirmer son cul
Or c'est pas Callipyge
Et la charité seule pousse ma main résignée
Vers ce cul rabat-joie, conique, renfrogné
Elle m'emmerde, vous dis-je

Elle m'emmerde, elle m'emmerde, je le répète et quand
Elle me tape sur le ventre, elle garde ses gants
Et ça me désoblige
Outre que ça dénote un grand manque de tact
Ça n'favorise pas tellement le contact
Elle m'emmerde, vous dis-je

Elle m'emmerde, elle m'emmerde, quand je tombe à genoux
Pour certaines dévotions qui sont bien de chez nous
Et qui donnent le vertige
Croyant l'heure venue de chanter le credo
Elle m'ouvre tout grand son missel sur le dos
Elle m'emmerde, vous dis-je

Elle m'emmerde, elle m'emmerde, à la fornication
Elle s'emmerde, elle s'emmerde, avec ostentation
Elle s'emmerde, vous dis-je
Au lieu de s'écrier "Encore, hardi, hardi"
Elle déclame du Claudel, du Claudel j'ai bien dit
Alors ça, ça me fige

Elle m'emmerde, elle m'emmerde, j'admets que ce Claudel
Soit un homme de génie, un poète immortel
J'reconnais son prestige
Mais qu'on aille chercher dedans son oeuvre pie
Un aphrodisiaque, non ça, c'est d'l'utopie
Elle m'emmerde, vous dis-je

Misogyny Aside - Live

Misogyny aside, the wise man was right
There are annoying women, they're everywhere
They press in crowds
There are nagging women, slightly more refined
And quite clearly above and beyond
There are bitching women

Mine alone, outdoes all others
She falls into all three categories
A true prodigy
Annoying, nagging, bitching too
She surpasses, she exceeds, she outdoes everything
She annoys me, I tell you

My God, forgive me for these bitter words
She annoys me, she annoys me, she annoys me, she annoys me
She abuses, she instigates
She annoys me and I regret my beautiful love affairs with
The little child of Mary, who was taken from me by the bishop
She annoys me, I tell you

She annoys me, she annoys me and forces me to
Cut my nails before confirming her ass
But she's no Callipygian
And only charity pushes my resigned hand
Towards this joyless, conical, frowning ass
She annoys me, I tell you

She annoys me, she annoys me, I repeat and when
She hits me in the stomach, she keeps her gloves on
And that offends me
Besides the fact that it shows a great lack of tact
It doesn't exactly promote contact
She annoys me, I tell you

She annoys me, she annoys me, when I fall to my knees
For certain devotions that are very much our own
And that make us dizzy
Believing the time has come to sing the creed
She opens her missal wide on my back
She annoys me, I tell you

She annoys me, she annoys me, in fornication
She bores herself, she bores herself, with ostentation
She bores herself, I tell you
Instead of exclaiming "Encore, boldly, boldly"
She recites some Claudel, Claudel I said
Well that, that freezes me

She annoys me, she annoys me, I admit that this Claudel
Is a man of genius, an immortal poet
I recognize his prestige
But to seek an aphrodisiac in his pious work
No, that's utopia
She annoys me, I tell you