Paroles et traduction Maxime Le Forestier - Oncle Archibald - Live

Oncle Archibald - Live

O vous, les arracheurs de dents
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
A vos fêtes
En courant sus à un voleur
Qui venait de lui chiper l'heure
A sa montre
Oncle Archibald, coquin de sort!
Fit, de Sa Majesté la Mort
La rencontre
Telle un' femm' de petit' vertu
Elle arpentait le trottoir du
Cimetière
Aguichant les hommes en troussant
Un peu plus haut qu'il n'est décent
Son suaire
Oncle Archibald, d'un ton gouailleur
Lui dit: " Va-t'en fair' pendre ailleurs
Ton squelette
Fi! des femelles décharnees!
Vive les belles un tantinet
Rondelettes! "
Lors, montant sur ses grands chevaux
La Mort brandit la longue faux
D'agronome
Qu'elle serrait dans son linceul
Et faucha d'un seul coup, d'un seul
Le bonhomme
Comme il n'avait pas l'air content
Elle lui dit: " Ça fait longtemps
Que je t'aime
Et notre hymen à tous les deux
Etait prévu depuis le jour de
Ton baptême
" Si tu te couches dans mes bras
Alors la vie te semblera
Plus facile
Tu y seras hors de portée
Des chiens, des loups, des homm's et des
Imbéciles
" Nul n'y contestera tes droits
Tu pourras crier "Vive le roi!"
Sans intrigue
Si l'envi' te prend de changer
Tu pourras crier sans danger
"Vive la Ligue!"
" Ton temps de dupe est révolu
Personne ne se paiera plus
Sur ta bête
Les "Plaît-il, maître?" auront plus cours
Plus jamais tu n'auras à cour-
Ber la tête"
Et mon oncle emboîta le pas
De la belle, qui ne semblait pas
Si féroce
Et les voilà, bras d'ssus, bras d'ssous,
Les voilà partis je n' sais où
Fair' leurs noces
O vous, les arracheurs de dents
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
A vos fêtes

Uncle Archibald - Live

Oh, you tooth pullers,
All you cockroaches, charlatans,
Prophets,
Don't count on Uncle Archibald anymore
To pay for the violins at your ball.
At your parties,
While chasing a thief
Who had just stolen the time
From his watch,
Uncle Archibald, the mischievous one!
Met Her Majesty Death,
By chance.
Like a woman of ill repute,
She was pacing the sidewalk of the
Cemetery,
Luring men by pulling up
A little higher than is decent
Her shroud.
Uncle Archibald, in a mocking tone,
Told her: "Go hang your
Skeleton elsewhere.
Ugh! Skinny females!
Long live the beautiful ones, a tad
Plump!"
Then, getting on her high horse,
Death brandished the long scythe
Of an agronomist,
Which she clutched in her shroud,
And mowed down in one fell swoop, just one,
The good man.
As he didn't look happy,
She told him: "I've loved you for a long time,
My love,
And our marriage for both of us
Was planned since the day of your
Baptism.
"If you lie down in my arms,
Then life will seem
Easier.
You will be out of reach
Of dogs, wolves, men, and
Fools.
"No one will contest your rights there,
You can shout "Long live the king!"
Without intrigue.
If the urge takes you to change,
You can shout without danger
"Long live the League!"
"Your time as a dupe is over,
No one will take advantage of you
Anymore.
The "Excuse me, master?" will be no more,
You will never have to bow your
Head again."
And my uncle followed the steps
Of the beauty, who didn't seem
So ferocious.
And there they are, arm in arm,
There they go, I don't know where,
To celebrate their wedding.
Oh, you tooth pullers,
All you cockroaches, charlatans,
Prophets,
Don't count on Uncle Archibald anymore
To pay for the violins at your ball.
At your parties,