Paroles et traduction Michel Delpech - L'age d'or

L'age d'or

Ce serait des temps
De beauté tout le temps
L′âge d'or où les hommes seraient chacun pour l′autre
Je serais passeur
Crieur ou pêcheur
Et toi tu peindrais des vieux astronautes
Près des chiens tranquilles, ton grand peigne en écaille
Dans les cheveux
Moi, je dirais partout, en riant, que je suis
Ton amoureux
On parlerait jamais d'argent, d'attentats
Ce serait bien loin, ces choses-là
La Terre serait belle, comme toi
On serait douze milliards mais tous les deux
On lirait Saint Paul
Et la bonne parole
On l′apporterait dans toutes les campagnes
Sans la peur au ventre, avec l′amour du ciel versé sur nous
On irait classer les guerres, les famines
Sur la planète John Irving
On serait si fort en médecine qu'on aurait le gène de l′innocence
Ce serait des temps
De bonté tout le temps
L'âge d′or où les hommes seraient chacun pour l'autre
On changerait d′Éden comme on change de jardin
Une fois heureux
Toi, près des chiens tranquilles, ton grand peigne en écaille
Dans les cheveux
Moi qui dirais partout, en riant, que je suis
Ton amoureux

The Golden Age

It would be a time
Of constant beauty
The golden age where men would be there for each other
I would be a ferryman
A town crier or a fisherman
And you would paint old astronauts
Near the tranquil dogs, your large tortoiseshell comb
In your hair
I would tell everyone, laughing, that I am
Your lover
We would never talk about money or attacks
Those things would be far away
The Earth would be beautiful, just like you
There would be twelve billion of us, but we would be all alone
We would read Saint Paul
And the good word
We would bring it to all the countrysides
Without fear in our hearts, with the love of heaven poured over us
We would go and classify wars, famines
On the planet John Irving
We would be so good at medicine that we would have the innocence gene
It would be a time
Of constant kindness
The golden age where men would be there for each other
We would change Edens like we change gardens
Once happy
You, near the tranquil dogs, your large tortoiseshell comb
In your hair
Me telling everyone, laughing, that I am
Your lover