Paroles et traduction Michel Jonasz - Le boléro

Le boléro

Souviens-toi des nuits d'étoiles
De nos voyages sans escales
Sur les accords du piano

Vivre sans toi c'est possible
Bien sûr mais c'est difficile
C'est comme à travers les barreaux

Voir le ciel et puis attendre
La route qu'on ne peut plus prendre
C'est la pluie sur les carreaux

Quand on écoutait Rubén
Souviens-toi des soirées cubaines
Aux accents du Boléro

Et je m'en vais l'âme en peine
Les jours se suivent et s'enchaînent
Comme les accords d'un piano

Vivre sans toi c'est attendre
écouter le ciel se répandre
En pluie fine sur les carreaux

Elles me manquent nos nuits d'étoiles
Nos voyages sans escales
Il me manque le brasero

Qui brûle quand on est ensemble
Quand nos deux corazons s'assemblent
Aux accents du boléro

Je meurs j'ai envie d'entendre
Encore tes mots les plus tendres
Qui mettaient mon coeur en lambeaux

Encore le feu qui s'allume
Encore nos corps qui se consument
Dans les flammes du brasero

Et la lune douce et pâle
Et le soleil qui s'installe
Madone et Guérillero

Quand on écoutait Ruben
Souviens-toi des soirées cubaines
Aux accents du Boléro

Quand on écoutait Ruben
Souviens-toi des soirées cubaines
Aux accents du Boléro

The Bolero

Remember those starry nights
Our endless travels
To the chords of the piano

Living without you is possible
Of course, but it's difficult
It's like looking through bars

Seeing the sky and then waiting
The road we can no longer take
It's the rain on the windowpanes

When we listened to Rubén
Remember the Cuban evenings
To the rhythms of the Bolero

And I leave with a heavy heart
The days follow one another
Like the chords of a piano

Living without you is waiting
Listening to the sky spread
In light rain on the windowpanes

I miss our starry nights
Our endless travels
I miss the brazier

That burns when we are together
When our two hearts come together
To the rhythms of the bolero

I am dying to hear
Again your most tender words
That tore my heart to shreds

Again the fire that ignites
Again our bodies that consume each other
In the flames of the brazier

And the moon soft and pale
And the sun that sets
Madonna and Guerrillero

When we listened to Ruben
Remember the Cuban evenings
To the rhythms of the Bolero

When we listened to Ruben
Remember the Cuban evenings
To the rhythms of the Bolero