Paroles et traduction Nicolas Peyrac - De Montréal à Fidji

De Montréal à Fidji

Du bout d'u-ne bouche pres-que rou-ge sang
Et rê-ver d'ail-leurs d'un ciel bleu moins gris
Que la fu-mée des toits d'i-ci

Le bleu de tes yeux se dé-lave en-core
Comme un o-cé-an qui cherche sa mort
N'im-porte où pour-vu qu'el-le soit jo-lie
Et qu'elle vive en O-cé-a-nie
Mais de Mon-tré-al c'est pas très loin Fid-ji
Suf-fit de trou-ver le bon ta-xi

Ta-xi du non-stop pour ail-leurs
Oh de Mon-tré-al c'est pas très loin Fid-ji
Suf-fit de pas ren-trer à Pa-ris
Juste un mot d'ex-cuse et quel-ques fleurs, fleurs

Et les voix bizarres qui semblent planer
Et Sainte-Adèle quelque part vers le nord
Au Laurentide l'hiver s'endort
Monsieur Charlebois chante dans deux jours
Ça fait pas longtemps qu'il est de retour
Et ton sourire qui me fait voyager
Penser très fort à m'en aller

Sa tire la neige, serpent presque blanc
Y'a comme un ciel plombé sur le Québec
Et le printemps se fait prier
Les jumbos se suivent sans se ressembler
Et partout ailleurs sans se rencontrer
Ils tracent des chemins vers le soleil
Au bout du monde, au fond du ciel

From Montreal to Fiji

From the corner of a mouth almost blood red
And to dream of elsewhere, of a sky less gray
Than the smoke from the rooftops here

The blue of your eyes fades still
Like an ocean seeking its death
No matter where, as long as it's pretty
And that she lives in Oceania
But from Montreal it's not very far to Fiji
Just need to find the right taxi

Non-stop taxi for elsewhere
Oh from Montreal it's not very far to Fiji
Just don't return to Paris
Just a word of apology and some flowers, flowers

And the bizarre voices that seem to hover
And Saint-Adèle somewhere towards the north
In the Laurentians winter falls asleep
Mr. Charlebois sings in two days
He hasn't been back that long
And your smile that makes me travel
To think very hard about leaving

Its snow tires, an almost white serpent
There's a leaden sky over Quebec
And spring is slow in coming
The jumbo jets follow one another without resembling each other
And everywhere else without meeting each other
They trace paths towards the sun
At the end of the world, at the bottom of the sky