Paroles et traduction Philippe Chatel - Marie et François (Live à l'Olympia / février 1981)

Marie et François (Live à l'Olympia / février 1981)

Il était brun et grand
Elle était blonde et frêle
Il n'avait que vingt ans
Et elle dix-sept à peine
Ils se marièrent je crois
Par un matin de neige
Mais on n'a jamais froid
Quand l'amour vous protège
Il était brun et grand
Elle était blonde et frêle
Ils eurent un enfant
La veille de Noël
Mes parents c'étaient eux
Et l'enfant c'était moi
Elle s'appelait Marie
Il s'appelait François
Nous n'étions pas très riches
Mais heureux tous les trois
Ils étaient mon royaume
Et moi j'étais leur roi
Un bouquet d'anémones
Faisait notre jardin
Dans une chambre de bonne
Rue des Quatre Chemins
Un soir de notre vie
Un orage est entré
Apportant avec lui
Les mots qui font pleurer
Ils se sont séparés
Ont pris chacun leur voie
Elle s'appelait Marie
Il s'appelait François
La semaine chez l'un
Le dimanche chez l'autre
Je faisais le chemin
D'une solitude à l'autre
Le bonheur s'en alla
Avec mes illusions
Deux toits c'est un de trop
Pour faire une maison
Cette chanson est simple
Elle a peu d'importance
Mais vit au fond de moi
Depuis ma tendre enfance
Je la chante aujourd'hui
Mais depuis peu de temps
Savoir trouver les mots
M'a demandé vingt ans

Marie and François (Live at the Olympia / February 1981)

He was brown and tall
She was blonde and frail
He was only twenty
And she was barely seventeen
I believe they married
On a snowy morning
But you never get cold
When love protects you
He was brown and tall
She was blonde and frail
They had a child
On Christmas Eve
My parents were them
And the child was me
She was called Marie
He was called François
We weren't very rich
But all three of us were happy
They were my kingdom
And I was their king
A bouquet of anemones
Made our garden
In a maid's room
Rue des Quatre Chemins
One evening in our life
A storm came in
Bringing with it
Words that make you cry
They separated
Each took their own way
She was called Marie
He was called François
Weekdays with one
Sundays with the other
I traveled the road
From one solitude to another
Happiness departed
Along with my illusions
Two roofs are one too many
To make a home
This song is simple
It is of little consequence
But it lives deep within me
Since my tender childhood
I sing it today
But only recently
Have I found the words
It took me twenty years