Paroles et traduction Sadistik & Kid Called Computer - Save Yourself

Save Yourself

I might be dying sooner when I fight these nightly tumors
I assume it's likely to in times in spite my dicey psyche
You know the drill, bite me, screwdrivers to get me railed
Until I'm hammered enough to fall asleep on beds of nails
So take that hacksaw and saw this hack into a thousand pieces
Put it in your mouth and teeth it, chew it 'til it's ground between 'em
Drain my blood and use it when you write a page
Describe the taste and tell me if I'm truly worth the ground I sleep in
It's the semi-psychotic Henny and vodka mix
With some Remy Martin and a medley of monster flicks
I'm on a mission for the ending of all of this
I'm contradictive, full of empty intoxicants
I'm a desperate, desolate mess of skeletons
Who second guesses questions, intentions when all the messages
Mix and sections of skin are left dissecting your ribs, infected
With pestilent hexes that exorcists fix, so check it
I got two bad hands and still built this house of cards
Just an average jack-up in the club who thinks he found a heart
But I don't go to clubs and don't believe in love
Or holding hearts in grips unless this fist is into which it's bleeding from
It's bleeding from, it's bleeding from, it's bleeding from
I look into the bleeding sun and whisper with my bleeding tongue
All my poems are telling that the bleeding's fun
Until this carcass reaches heartless, telling me the bleeding's done

Stars, they come and go
They come fast or slow
They go like the last light of the sun, all in a blaze
And all you see is-
Everything I know that's real
After birth, there's just afterbirth
And after that's the aftermath and consequences
'Cause after life there's nothing that's after death
And after death there's no afterlife
And you'll agree that eulogies and afterwords are
Words, after birth from aftershocks
And afternoons of afterthoughts
So after you, I'll follow you to Acheron
And after all, while you can't just save yourself

From this place in Hell I'll say farewell until the sun decays
With eyes open hoping nowhere nosy poachers dug our graves
Stop the sleep talking, walking, we've all been in coffins
Hostage to cautious responses, solemn and lost in the nonsense
Often I follow my conscience, bottle and swallow my problems
Wallow in hollow with processes, toxic hostile menages
It's just another itchy finger that I know expects to pull it
And I'm in the line of fire every time you're sweatin' bullets because
(These nights) it's getting harder now to go to (sleep tight)
When everything is haunting me
Until I take my heart and squeeze it 'til the bleeding stops
(Speak to God), but I'd rather go and (reach the stars)
So I could pluck one out the sky to navigate inside this shallow grave
If I can't find my way back home
Know that I'm safe in these catacombs
I stand alone in the window with the casket closed
And latch to hold the stack of bones
Yeah this ship is on the path I roam, but that's just home

Sauvez-vous

Je mourrai peut-être plus tôt en combattant ces tumeurs nocturnes,
Je suppose que c'est probable, malgré ma psyché fragile.
Tu connais la chanson, mord-moi, des tournevis pour me crucifier,
Jusqu'à ce que je sois assez martelé pour m'endormir sur un lit de clous.
Alors prends cette scie à métaux et scie ce pauvre type en mille morceaux,
Mets-les dans ta bouche et mâche-les jusqu'à ce qu'ils soient réduits en poussière entre tes dents.
Vide mon sang et sers-t'en pour écrire une page,
Décris-en le goût et dis-moi si je mérite vraiment le sol sur lequel je dors.
C'est le mélange semi-psychotique de Henny et de vodka,
Avec un peu de Remy Martin et un pot-pourri de films de monstres.
Je suis en mission pour mettre fin à tout ça,
Je suis contradictoire, plein d'intoxicants vides.
Je suis un tas de squelettes désespérés et désolés,
Qui remet en question les questions, les intentions, quand tous les messages
Se mélangent et que des lambeaux de peau dissèquent tes côtes, infectés
Par des malédictions pestilentielles que les exorcistes réparent, alors regarde bien.
J'ai deux mauvaises mains et j'ai quand même construit ce château de cartes,
Juste un pauvre type lambda dans un club qui pense avoir trouvé un cœur.
Mais je ne vais pas en boîte et je ne crois pas à l'amour,
Ni à tenir les cœurs dans ma main, à moins que ce poing ne soit celui d'où il saigne.
Il saigne, il saigne, il saigne,
Je regarde le soleil brûlant et murmure avec ma langue brûlante.
Tous mes poèmes disent que saigner, c'est amusant,
Jusqu'à ce que cette carcasse devienne sans cœur, me disant que le saignement est terminé.

Les étoiles, elles vont et viennent,
Elles viennent vite ou lentement,
Elles disparaissent comme la dernière lumière du soleil, dans un brasier.
Et tout ce que tu vois, c'est...
Tout ce que je sais qui soit réel.
Après la naissance, il y a juste l'après-naissance,
Et après ça, il y a les conséquences.
Parce qu'après la vie, il n'y a rien après la mort,
Et après la mort, il n'y a pas d'au-delà.
Et tu seras d'accord pour dire que les éloges funèbres et les épitaphes sont
Des mots, après la naissance, après les répliques,
Et des après-midi de réflexions.
Alors après toi, je te suivrai jusqu'à l'Achéron,
Et après tout, même si tu ne peux pas te sauver toi-même...

De cet endroit en enfer, je te dirai adieu jusqu'à ce que le soleil se consume,
Les yeux ouverts, espérant qu'aucun braconnier curieux n'a creusé nos tombes.
Arrête de parler et de marcher en dormant, nous avons tous été dans des cercueils,
Otages de réactions prudentes, solennelles et perdues dans l'absurdité.
Souvent, je suis ma conscience, j'embouteille et j'avale mes problèmes,
Je me vautre dans le vide avec des processus, des ménages toxiques et hostiles.
C'est juste un autre doigt qui me démange et qui s'attend à appuyer sur la détente,
Et je suis sur la ligne de tir chaque fois que tu transpires des balles parce que
(Ces nuits) il est de plus en plus difficile de (dormir profondément)
Quand tout me hante,
Jusqu'à ce que je prenne mon cœur et que je le serre jusqu'à ce que le saignement s'arrête.
(Parle à Dieu), mais je préférerais y aller et (atteindre les étoiles),
Pour pouvoir en arracher une du ciel afin de naviguer dans cette tombe peu profonde.
Si je ne retrouve pas mon chemin,
Sache que je suis en sécurité dans ces catacombes.
Je me tiens seul à la fenêtre, le cercueil fermé,
Et je m'accroche à cette pile d'os.
Ouais, ce navire suit le chemin que je parcours, mais c'est juste ma maison.