Paroles et traduction Serge Reggiani - Charlie (Live au Palais des Congrès)

Charlie (Live au Palais des Congrès)

Dans les yeux des enfants Chaplin,
Il y a le sourire du père,
Il y a la larme qui espère
Et l'espérance qui se plaint.
Dans les yeux des enfants Chaplin,
Il y a la roue des Temps modernes
Et tous les vieux rêves en berne
Des parias et des orphelins...
Et les lumières de la ville
N'en finissent pas de briller
Sur les tréteaux deshabillés
Et les concerts de l'an 2000.
Dans les yeux des enfants Chaplin,
Il y a la peur des frèr's Lumière
Et l'écran des soirs de première
Où Spielberg apprend Poquelin.
Dans les yeux des enfants Chaplin,
Il y a l'éternelle rature
Des mensonges, des dictatures
Et l'ombre du mur de Berlin
Et les lumières de la ville
N'en finissent pas de briller
Sur les tréteaux deshabillés
Et les concerts de l'an 2000.
Dans les yeux des enfants Chaplin,
Il y a la petite fleuriste
Au front pâle, au visage triste
Qui se ride avec le mot "fin".
Dans les yeux des enfants du siècle,
Il y a le rock and roll-mélo
Qui fait danser les discothèques
Sur la démarche de Charlot...
Et les lumières de la ville
N'en finissent pas de briller
Sur les tréteaux deshabillés
Et les concerts de l'an 2000.
Et tous les soirs Charlot patine
Sur des miroirs de comédie
Où sa maman dit des contines
Aux reflets bleus des galaxies.

Charlie (Live at the Palais des Congrès)

In the eyes of the children Chaplin,
There is the father's smile,
There is the tear that hopes
And the hope that complains.
In the eyes of the children Chaplin,
There is the wheel of Modern Times
And all the old dreams at half-mast
Of outcasts and orphans...
And the lights of the city
Never cease to shine
On the undressed stages
And the concerts of the year 2000.
In the eyes of the children Chaplin,
There is the fear of the Lumière brothers
And the screen of opening nights
Where Spielberg learns Poquelin.
In the eyes of the children Chaplin,
There is the eternal erasure
Of lies, of dictatorships
And the shadow of the Berlin wall
And the lights of the city
Never cease to shine
On the undressed stages
And the concerts of the year 2000.
In the eyes of the children Chaplin,
There is the little flower girl
With a pale forehead, a sad face
Who wrinkles with the word "the end".
In the eyes of the children of the century,
There is the rock and roll-melody
Which makes the discotheques dance
On the steps of Charlot...
And the lights of the city
Never cease to shine
On the undressed stages
And the concerts of the year 2000.
And every night Charlot skates
On mirrors of comedy
Where his mother says nursery rhymes
To the blue reflections of the galaxies.