Paroles et traduction Sunsay - Брат (feat. Fame)

Брат (feat. Fame)

Зачекаймо, брате,
Є, що тобi казати,
Я тоби не батько, не мати,
Я не той, не той,
Хто буде тебе навчати.
Вiд зайвоϊ ваги до рiвноваги,
Нiбито тобi бракуэ уваги.
Не витрачай себе
На даремнi розваги.
Живемо, мов без тями,
Наче безколiрнi плями,
Криэмось чужими ролями,
Like I'm in the army now –
Зайваго я не мовляв
Нiколи. Ходить пополiння по колу
На колiнах благаючи в бога кока-колу,
Почуваючи себе якось кволо.
Тягне додолу вiд трамадолу.
Для тебе це стеля,
А комусь – пiдлога,
Не дивись на мене спiдлоба,
Ти чуэшь мене?
Я кажу тобi Мадлоба!

Хiба хто казав менi,
Що ми будемо, де ми э,
Нам буде Чудово,
Вже неважливо, хто виграэ.

Зачекай-но, брате,
Ми завжди маємо можливість обрати,
але, чомусь, шукаємо поради,
поводимо себе, немов бурати,
самі собі гади,
власну думку ми маємо мати.
Мати казала мені - "Синку, не треба
з ранку до вечору займатися репом!".
Тато пузатий втомився питати -
"Ну коли ти будеш заробляти? А?"
Що мені робити я вирішував лише особисто,
Валізи зібрав, поїхав з міста.
Стати артистом вистачило хисту
Hesus back, як Монте-Крісто.
Скільки я падав - стільки підіймався,
що було сили вдачу міцьно тримав свою,
годі чекати не впаде нічого з неба,
бути воїном - це те, що тобі треба!
Не усе одразу,
Дивишься, мов маэш образу,
Але я тебе не бачив нi разу.
Маю повторити цю фразу:
Я тебе не бачив нi разу,
А ми з тобою вже раптом на ти!
Досить спати, вже я знаю,
Куди йти.
Розумiй, що взятии, а що вiддати,
Вiдчувай, що э зараз,
Вмiй чекати!
Не усе одразу, браза,
Поступово.
Iншого не треба,
Нам не надо другого.

Frère (feat. Fame)

Attends, mon frère,
J'ai quelque chose à te dire,
Je ne suis pas ton père, ni ta mère,
Je ne suis pas celui qui te guidera,
Qui te donnera des leçons.
D'un poids excessif à l'équilibre,
Tu as l'air de manquer d'attention.
Ne te gaspille pas
Pour des divertissements inutiles.
On vit comme des idiots,
Comme des taches sans couleur,
On se cache derrière des rôles étrangers,
Like I'm in the army now –
Je n'ai jamais rien dit de superflu
Jamais. Les générations tournent en rond
À genoux, implorant Dieu pour du Coca-Cola,
Se sentant faible.
Tiré vers le bas par le tramadol.
Pour toi, c'est le plafond,
Et pour d'autres, le sol,
Ne me regarde pas de haut,
Tu m'entends ?
Je te dis merci !

Qui m'a dit,
Que nous serions là où nous sommes,
Nous serons bien,
Peu importe qui gagne.

Attends, mon frère,
On a toujours le choix,
Mais, pourquoi, on cherche des conseils,
On se comporte comme des bourrins,
Des serpents envers soi-même,
On doit avoir notre propre opinion.
Ma mère me disait - "Mon fils, ne te tracasse pas
Du matin au soir à faire du rap !".
Papa, le ventre rond, en a marre de demander -
"Quand est-ce que tu commenceras à gagner de l'argent ? Hein ?"
Je décidai de mon propre chef ce que je devais faire,
J'ai fait mes valises, j'ai quitté la ville.
Pour devenir artiste, il suffisait d'avoir du talent
Hesus back, comme Monte-Cristo.
J'ai autant chuté que j'ai grimpé,
Je tenais fermement ma chance avec toute ma force,
Fini d'attendre que rien ne tombe du ciel,
Être un guerrier, c'est ce qu'il te faut !
Pas tout à la fois,
Tu regardes comme si tu étais offensé,
Mais je ne t'ai jamais vu.
Je dois répéter cette phrase :
Je ne t'ai jamais vu,
Et soudain, nous sommes familiers !
Arrête de dormir, je le sais,
Où aller.
Comprends ce qu'il faut prendre et ce qu'il faut donner,
Sens ce qui est là maintenant,
Sache attendre !
Pas tout à la fois, mon frère,
Petit à petit.
Rien de plus n'est nécessaire,
On n'a pas besoin d'autre chose.