Paroles et traduction Tagada Jones - Enfant des rues

Enfant des rues

Je déambule dans les rues
Je cherche à me cacher
À tout prix me protéger
Du regard vicieux d'une société
Qui n'a de cesse de me juger
Moi l'enfant paumé

Je déambule dans les rues
Abandonné par mes ainés
Livré aux griffes d'un État nourricier
Qui n'a que faire de son nouveau-né
Répudié, moi l'enfant paumé

Je déambule dans les rues
Désociabilisé, personne sur qui compter
Réduit à scruter un soupçon de charité
Dans les regards apeurés des passants toujours pressés

La vie, la mort, pour moi tout ça c'est pareil, c'est pareil
Je pourrais sauter d'un pont, mourir demain
Quand bien même, quand bien même
La nuit, le jour, pour moi tout ça c'est pareil, c'est pareil
Je pourrais larguer les amarres
Partir un jour, finir au pays des merveilles

Je déambule dans les rues
Je cherche à me cacher
À tout prix me protéger
Du regard vicieux d'une société
Qui n'a de cesse de me juger
Moi l'enfant paumé

Donnez-moi un nom, un visage
Donnez-moi de l'espoir, de la rage
Une seule raison d'exister
Une branche à laquelle me raccrocher
Donnez-moi de l'espoir, de la rage
Donnez-moi de la rage

La vie, la mort, pour moi tout ça c'est pareil, c'est pareil
Je pourrais sauter d'un pont, mourir demain
Quand bien même, quand bien même
La nuit, le jour, pour moi tout ça c'est pareil, c'est pareil
Je pourrais larguer les amarres
Partir un jour, finir au pays des merveilles

La vie, la mort, pour moi tout ça c'est pareil, c'est pareil
Seul, abandonné, livré à moi-même
Sans personne sur qui compter
La nuit, le jour, pour moi tout ça c'est pareil, c'est pareil
Je compte les heures qui me séparent
Du dernier soleil, du grand sommeil

Je compte les heures qui me séparent
Du grand sommeil, du grand sommeil

Il est trop tard
Il est trop tard
Il est trop tard

Child of the Streets

I wander about the streets
I try to hide myself
At all costs to protect myself
From the vicious stares of a society
That never stops judging me
Me, the lost child

I wander about the streets
Abandoned by my elders
Given over to the clutches of a nurturing State
That doesn't care about its new-born child
Despised, me, the lost child

I wander about the streets
Unsocialised, with no one to rely on
Reduced to seeking a glimmer of charity
In the frightened glances of passers-by who are always in a hurry

Life, death, for me it's all the same, it's all the same
I could jump off a bridge and die tomorrow
Even so, even so
Night, day, for me it's all the same, it's all the same
I could cut loose
Leave one day and end up in Wonderland

I wander about the streets
I try to hide myself
At all costs to protect myself
From the vicious stares of a society
That never stops judging me
Me, the lost child

Give me a name, a face
Give me hope, give me anger
Just one reason to exist
A branch to cling to
Give me hope, give me anger
Give me anger

Life, death, for me it's all the same, it's all the same
I could jump off a bridge and die tomorrow
Even so, even so
Night, day, for me it's all the same, it's all the same
I could cut loose
Leave one day and end up in Wonderland

Life, death, for me it's all the same, it's all the same
Alone, abandoned, left to my own devices
With no one to rely on
Night, day, for me it's all the same, it's all the same
I count the hours that separate me
From the final sunset, the great sleep

I count the hours that separate me
From the great sleep, the great sleep

It's too late
It's too late
It's too late