Paroles et traduction Tagada Jones - Karim & Juliette, pt. 1

Karim & Juliette, pt. 1

Une cage d'escalier, un jeune de 15 ans
Au cœur d'un quartier qui brûle souvent
Pour gagner son rang au sein des plus grands
Il doit s'imposer tel un vrai guerrier

Rien ne lui fait peur, c'est un bon cogneur
Un petit dealer, un gros consommateur
Il joue les petits dur, cachant ses blessures
Mais rêve de régner en maître dans la cité

Et le combat fait rage
Dans un pays aux deux visages

Une maison lookée, une fillette de 15 ans
Un père BCBG, pas vraiment marrant
Pour gagner son rang aux yeux de ses parents
Pas moyens d'éviter ce chemin tout tracé

Elle doit se marier, baptiser ses enfants
Porter le tailleur, ne pas voter blanc
Mais au lieu d'écouter ce que chantent ses parents
Elle aime en secret notre jeune de 15 ans

Et le combat fait rage
Dans un pays aux deux visages
Et le combat fait rage
Dans un pays aux deux visages

Mais le visage pâle, voit du mauvais œil
Qu'une peau tannée aime sa fille en secret
Alors il aboie, il crie au secours
Implore son dieu d'exorciser cet amour

Il rêve de mener une nouvelle croisade
De lever une armée aux couleurs détestables
Au lieu d'écouter, au lieu de comprendre
Il a choisi la haine pour seule offrande

C'est vraiment ce que j'appelle
Ne rien comprendre
C'est vraiment ce que j'appelle
Ne rien comprendre
Ne rien comprendre
Ne rien comprendre

Alors la fillette a quitté ses parents
Pour rejoindre en secret son bel amant
N'en déplaise a ces gens qui votent plus foncé que blanc
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants

Pas de petits noirs, ni de petits blancs
Mais d'une nouvelle couleur que le soleil donne aux gens
C'est les mêmes couleurs que la jet-set et les dirigeants
Rêvent d'avoir à Cannes au printemps

Karim & Juliette, pt. 1

A young man of fifteen stands in the stairwell
In the heart of a neighborhood that often burns
To earn his place among the greatest
He must prove himself as a true warrior

Nothing scares him, he is a good fighter
A small dealer, a heavy consumer
He plays the little tough guy, hiding his wounds
But he dreams of reigning supreme in the city

And the battle rages
In a country of two faces

A pampered house, a young girl of fifteen
A preppy father, not really funny
To earn her place in her parents' eyes
No way to avoid this path

She must marry, baptize her children
Wear a suit, not vote for the null party
But instead of listening to what her parents sing
She secretly loves our young man of fifteen

And the battle rages
In a country of two faces
And the battle rages
In a country of two faces

But the pale face, sees with a bad eye
That a tanned skin loves his daughter in secret
So he barks, he cries for help
Begs his god to exorcise this love

He dreams of leading a new crusade
Of raising an army with colors that are detestable
Instead of listening, instead of understanding
He has chosen hatred as his only offering

This is what I call
Understanding nothing
This is what I call
Understanding nothing
Understanding nothing
Understanding nothing

So the girl left her parents
To secretly join her handsome lover
Despite the displeasure of those who vote darker than white
They lived happily ever after and had many children

No little blacks, no little whites
But a new color that the sun gives to people
The same colors that the jet-set and the leaders
Dream of having in Cannes in the spring