Paroles et traduction Victor Jara - Corrido De Pancho Villa

Corrido De Pancho Villa

Fui soldado de Francisco Villa
De aquel hombre de fama inmortal
Que aunque estuvo sentado en la silla
No envidiara la presidencial
Ahora vivo allá por la orilla
Recordando aquel tiempo inmortal
Ay, ay
Ahora vivo allá por la orilla
Recordando a Villa allá por Parral
Yo fui uno de aquellos dorados
Que con tiempo llegó a ser mayor
En la lucha quedamos lisiados
Defendiendo la patria y honor
Hoy recuerdo los tiempos pasados
Que peleamos con el invasor
Ay, ay
Hoy recuerdo los tiempos pasados
De aquellos dorados que yo fui mayor
Mi caballo que tanto montaba
En Jiménez la muerte alcanzó
Una bala que a mí me tocaba
A su cuerpo se le atravesó
Al morir de dolor relinchaba
Por la patria la vida entregó
Ay, ay
Al morir de dolor relinchaba
Cómo le lloraba cuando se murió
Pancho Villa te llevo grabado
En mi mente y en mi corazón
Y aunque a veces me vi derrotado
Por las fuerzas de Álvaro Obregón
Siempre anduve como fiel soldado
Hasta el fin de la revolución
Ay, ay
Siempre anduve como fiel soldado
Que tanto ha luchado al pie del cañón

Corrido De Pancho Villa

J'étais soldat de Francisco Villa
De cet homme à la renommée immortelle
Que même assis sur une chaise
N'envierait pas la chaise présidentielle
Je vis maintenant au bord de l'eau
Me remémorant ce temps immortel
Hé, hé
Je vis maintenant au bord de l'eau
Me remémorant Villa, là-bas à Parral
J'étais l'un de ces Dorados
Qui, avec le temps, est devenu un chef
Dans la lutte, nous avons été mutilés
Défendant la patrie et l'honneur
Aujourd'hui, je me souviens du temps passé
Où nous combattions l'envahisseur
Hé, hé
Aujourd'hui, je me souviens du temps passé
De ces Dorados dont j'étais le chef
Mon cheval que je montais tant
A trouvé la mort à Jiménez
Une balle qui m'était destinée
lui a traversé le corps
En mourant, il hennissait de douleur
Il a donné sa vie pour la patrie
Hé, hé
En mourant, il hennissait de douleur
Comme je l'ai pleuré quand il est mort
Pancho Villa, je te porte gravé
Dans mon esprit et dans mon cœur
Et même si parfois je me suis senti vaincu
Par les forces d'Álvaro Obregón
J'ai toujours été un fidèle soldat
Jusqu'à la fin de la révolution
Hé, hé
J'ai toujours été un fidèle soldat
Qui a tant combattu au pied du canon