Paroles et traduction Youssoupha feat. Staff Benda Bilili - Noir désir

Noir désir

Noir désir
Noir désir
Noir désir
Noir désir
Les abrutis diront que j'ai toujours le même thème
L'Histoire se répète, donc j'utilise les mêmes termes
Tant pis pour ceux qui pensent que je bloque sur l'Afrique
Cette chanson c'est comme la France, frère, tu l'aimes ou tu la quittes
Les dilemmes de la street quand les frères se bim-bim
Des renois crèvent à la suite pour des rêves de bling-bling
Et forcément, j'nique tous les colons du globe
Qui voulaient me faire oublier tout l'or qu'il m'ont volé avec une carte gold
Noir est le code, certaines luttes nous terrassent
La négritude c'est une histoire de culture, pas une question de race
Et ça dérape quand l'espoir se meurt
Où est le devoir de mémoire si l'Histoire souffre d'Alzheimer
Dans la clameur, pour mes gens, la Terre est grande
Mais rien qu'on s'exterminent à base de guerres ethniques et guerres des gangs
J'guette les angles quand la peur et le temps éclatent
C'est l'histoire d'un peuple au cœur de roi et au sang d'esclave
Mutu muindo lamuka telema pé o tala hé
Ko uta bu coco nayo
Yo sali se ko lala
Lamuka nano o tala (hey)
Nde nge moyi ébimi (hey)
Les intellos diront que j'ai toujours le même thème
Leur connerie est sévère donc j'utilise les mêmes termes
J'passe à l'offensive, je les laisse parler du mal
Africain jusqu'au gencive, normal de broyer du noir
Renoi c'est bien beau d'avoir été Pharaon
Mais le passé n'est qu'un caveau si l'futur passe par la honte
N'oublie pas qu'le monde a fauché les poupées noires
Seule une balle dans la tête peut me causer un trou d'mémoire
Mais peu importe le mal, je refuse la pitié
On a jamais été à-l dans l'union et l'amitié
Du coup les complexes continuent encore de s'empiler
Vous m'avez traité de nègre monsieur l'agent, mais vous êtes Antillais
J'calcule pas leurs commentaires par ici
Pendant qu'des familles entières mangent des galettes de terre en Haïti
J'écris en graffiti la bénédiction des âmes
Viens pas dire qu'on a subi la malédiction de Cham
Mutu muindo lamuka telema pé o tala hé (hey, hey)
Ko uta bu coco nayo
Yo sali se ko lala
Lamuka nano o tala
Nde nge moyi ébimi (hey)
Les médias vous diront que j'ai toujours le même thème
Ils changeront mes paroles sans reprendre les mêmes termes
Pour l'Afrique je gueule, mais parfois je me résigne
Un continent en forme de gun, c'est vraiment un mauvais signe
L'avenir se dessine, alors j'ai gardé la foi
Le silence devient un crime, alors j'ai gardé la voix
Le monde s'entretue dans la guerre de l'or noir
Le premier ennemi de l'Homme noir reste l'Homme noir
Le doute est normal, c'est dans ma culture
Depuis qu'on a voulu me faire croire que votre passé sera notre futur
Et comment notre Histoire peut être corrigée quand on a les religions des gens qui nous ont colonisé
Récupérez vos Voltaire et vos Guevara
Mon Histoire est écrite par Frantz Fanon et par Sankara
On y arrivera malgré les différences et les enclaves
C'est l'histoire d'un peuple au cœur de roi et au sang d'esclave
Mutu muindo lamuka telema pé o tala hé (hey, hey)
Ko uta bu coco nayo
Yo sali se ko lala
Lamuka nano o tala
Nde nge moyi ébimi

Black desire

Black desire
Black desire
Black desire
Black desire
The morons will say that I always have the same theme
History repeats itself, so I use the same terms
Too bad for those who think I'm blocking on Africa
This song is like France, brother, do you love it or do you leave it
The dilemmas of the street when the brothers bim-bim
Renois die as a result for bling-bling dreams
And of course, I love all the colonists of the globe
Who wanted to make me forget all the gold they stole from me with a gold card
Black is the code, some struggles are crushing us
Blackness is a story of culture, not a question of race
And it gets out of hand when hope dies
Where is the duty of memory if History suffers from Alzheimer's
In the clamor, for my people, the Earth is great
But nothing that we exterminate each other based on ethnic wars and gang wars
I watch for the angles when fear and time burst
It is the story of a people with the heart of a king and the blood of a slave
Mutu muindo lamuka telema pe o tala hey
Ko uta bu coco nayo
Yo sali se ko lala
Lamuka nano o tala (hey)
Nde nge moyi ebimi (hey)
Nerds will say that I always have the same theme
Their bullshit is harsh so I use the same terms
I go on the offensive, I let them talk about evil
African to the gum, normal to grind black
Renoi it's very nice to have been a Pharaoh
But the past is only a vault if the future passes through shame
Don't forget that the world has mowed down black dolls
Only a bullet in the head can cause me a memory hole
But no matter how bad, I refuse pity
We've never been apart in union and friendship
So the complexes still continue to pile up
You called me a negro Mr. agent, but you are West Indian
I don't count their comments around here
While whole families eat potato cakes in Haiti
I write in graffiti the blessing of souls
Don't come and say that we have suffered the curse of Cham
Mutu muindo lamuka telema pé o tala hey (hey, hey)
Ko uta bu coco nayo
Yo sali se ko lala
Lamuka nano o tala
Nde nge moyi ebimi (hey)
The media will tell you that I always have the same theme
They will change my words without using the same terms
For Africa I yell, but sometimes I resign myself
A gun-shaped continent is really a bad sign
The future is taking shape, so I kept the faith
Silence becomes a crime, so I kept my voice
The world is killing each other in the black gold war
The first enemy of the Black Man remains the Black Man
Doubt is normal, it's in my culture
Since they tried to make me believe that your past will be our future
And how our history can be corrected when we have the religions of the people who colonized us
Get your Voltaire and Guevara
My Story is written by Frantz Fanon and by Sankara
We will get there despite the differences and the enclaves
C'est l'histoire d'un peuple au cœur de roi et au sang d'esclave
Mutu muindo lamuka telema pé o tala hé (hey, hey)
Ko uta bu coco nayo
Yo sali se ko lala
Lamuka nano o tala
Nde nge moyi ébimi