Paroles et traduction Étienne Daho - Des attractions désastre - Live Salle Pleyel 2008

Des attractions désastre - Live Salle Pleyel 2008

Daho!
M'avez-vous déjà vu quelque part?
Rafraîchissez moi donc la mémoire
Extasié devant une toile de Witsen
A Rome, Londres ou Rennes, vous m'appeliez Etienne
Cherchant le magicien et sa dose
New York, Café Reggio je suppose...
En plein coeur de l'ivresse, au milieu du chaos
Accoudé à un bar, vous m'appeliez Daho!
Vous en avez de bonnes à Lisbonne?
De salaces à Paname, Amsterdam?
Etais-ce une quille ou un glaçon, va savoir...
Dans le noir dans le ton, quel que soit l'abandon
Pourvu qu'il soit le bon
Sur d'experts toboggans vous m'avez vu glisser
Mais y glisser avec délices
Certes!
Ooh j'aime tout, je veux goûter à vous
Ooh j'aime tout, j'veux me donner à vous
Avant que j'm'en aille, avant mes funérailles
De la vie faire ripaille, avant que j'm'en aille
Les flèches que Cupidon m'a décrochées
N'étaient que des haches dans le dos
Et si j'ai rampé tout en bas
J'ai surfé aussi tout là haut
Sur des cimes ondulantes... hop, j'enchaîne...
Du lever du soleil brûler jusqu'au matin crème
Se frotter à tout c'qui bouge, de palaces en bouges
Non, je n'épargnerai ni moi, ni personne
La fièvre n'est pas un don, mais un dû
Les provocs'de cette foutue ville rendent certains hyper hostiles
Mais moi, j'avoue qu'ça m'tente...
Mais je n'ai pas le rouge au front
Et je ne suis pas sur le flanc
Et je ne suis pas si mauvais
Non, je ne suis pas si maudit
Mes vingt ans, sainte vierge... enfin bon, j'abrège...
Du lever du soleil briller jusqu'au matin grège
Avant que j'm'en aille, jouer à qui perd gagne
Et de la vie faire ripaille, avant que j'm'en aille
Mais ma ligne de fuite s'est brisée pour me mettre à la colle de tes vingt deux étés
J'abandonne aujourd'hui mes attractions désastre et tu viens avec moi, faire l'avion

Des attractions désastre - Live Salle Pleyel 2008

Daho!
Have you ever seen me somewhere?
Refresh my memory
Ecstatic in front of a Witsen painting
In Rome, London or Rennes, you used to call me Etienne
Looking for the magician and his dose
New York, Café Reggio I guess...
In the midst of drunkeness, amidst chaos
Propped up at a bar, you used to call me Daho!
Do you have some good ones in Lisbon?
Some racy ones in Paname, Amsterdam?
Was it a skittle or an ice cube, who knows...
In the dark, in the mood, whatever the abandon
As long as it's the right one
You've seen me slide on expert toboggans
But slide with delight
Indeed!
Ooh I love everything, I want to taste you
Ooh I love everything, I want to give myself to you
Before I leave, before my funeral
To feast on life, before I leave
The arrows that Cupid fired at me
Were only hatchets in the back
And if I crawled to the bottom
I also surfed up high
On undulating peaks... hop, I'm chaining...
From the burn of sunrise to the dawn
To rub against everything that moves, from palaces to dives
No, I'll spare neither myself nor anyone
Fever is not a gift, but a due
The provocations of this damn city make some people very hostile
But I confess that it tempts me...
But I'm not red in the face
And I'm not on my side
And I'm not that bad
No, I'm not that cursed
My twenties, holy virgin... well, let's cut it short...
From the gleam of sunrise to the dull dawn
Before I leave, playing at whoever loses wins
And to feast on life, before I leave
But my escape route has been broken to glue me to your twenty-two summers
Today I give up my disastrous attractions and you come with me, let's fly