Paroles et traduction Étienne Daho - Sur mon cou - Live au Quartz de Brest, 2010

Sur mon cou - Live au Quartz de Brest, 2010

Sur mon cou sans armure et sans haine, mon cou
Que ma main plus légère et grave qu'une veuve
Effleure sous mon col, sans que ton cœur s'émeuve
Laisse tes dents poser leur sourire de loup

Ô viens mon beau soleil, ô viens ma nuit d'Espagne
Arrive dans mes yeux qui seront morts demain
Arrive, ouvre ma porte, apporte-moi ta main
Mène-moi loin d'ici battre notre campagne

Le ciel peut s'éveiller, les étoiles fleurir
Ni les fleurs soupirer, et des prés l'herbe noire
Accueillir la rosée où le matin va boire
Le clocher peut sonner, moi seul je vais mourir

Ô viens mon ciel de rose, ô ma corbeille blonde
Visite dans sa nuit ton condamné à mort
Arrache-toi la chair, tue, escalade, mords
Mais viens, pose ta joue contre ma tête ronde

Nous n'avions pas fini de nous parler d'amour
Nous n'avions pas fini de fumer nos gitanes
On peut se demander pourquoi les Cours condamnent
Un assassin si beau qu'il fait pâlir le jour

Amour viens sur ma bouche, amour ouvre tes portes
Traverse les couloirs, descends, marche léger
Vole dans l'escalier, plus souple qu'un berger
Plus soutenu par l'air qu'un vol de feuilles mortes

Ô traverse les murs, s'il le faut marche au bord
Des toits, des océans, couvre-toi de lumière
Use de la menace, use de la prière
Mais viens, ô ma frégate, une heure avant ma mort

Around my Neck - Live at Le Quartz de Brest, 2010

On my neck, bare and free from hate, my neck
Which my hand, lighter and more solemn than a widow,
Caresses under my collar, without stirring your heart
Allow your teeth to place their wolfish smile

Oh come, my beautiful sunshine, oh come, my Spanish night
Enter my eyes that will be lifeless tomorrow
Come, open my door, bring me your hand
Lead me far from here to our wandering fields

The heavens may awaken, the stars may blossom
Nor the flowers sigh, nor the black grass of the meadows
Welcome the dew where the morning will drink
The belfry may chime, but I alone shall die

Oh come, my rosy sky, oh my golden basket
Visit your condemned man in his night
Tear your flesh, kill, climb, bite
But come, place your cheek against my round head

We hadn't finished speaking of our love
We hadn't finished smoking our Gitanes
One may wonder why the Courts condemn
An assassin so handsome that he eclipses the day

My love, come to my lips, my love, open your gates
Cross the corridors, come down, tread lightly
Fly up the stairs, more nimble than a shepherd
More buoyant in the air than a flight of dead leaves

Oh cross the walls, if it be so, walk around
The rooftops, the oceans, cover yourself in light
Make use of threats, make use of entreaties
But come, oh my frigate, an hour before my death