Paroles et traduction Пицца - Париж

Париж

Может эта весна льется каплями с крыш, заливая пустой Париж.
Так небрежно возвышенно фразами книжными мы рисовали наш мир.
Дороги ждут нас с тобою нелегкие, далекие, на перекрестке мы, не надо слезы та рутина
не по пути нам
Мы тени на холодном перроне,
и время нас уже не догонит.
Может быть я вернусь когда-нибудь, этим городом захлебнусь, не продохнуть. Он помнит
нас, он помнит нас, и мы все помним как сейчас.
Может быть я вернусь когда-нибудь, этим городом захлебнусь, не продохнуть. Он помнит
нас, он помнит нас
За открытым окном аккордеон и вино, небо брильянтами, Шанель.
И где-то голос Эдит, проникновенно дрожит и согревает холодный апрель.
Я помню. А теперь дороги ждут нас с тобою нелегкие, далекие, на перекрестке мы, наши
слова паутина, не по пути нам.
Мы тени на холодном перроне, и время нас уже не догонит.
Может быть я вернусь когда-нибудь, этим городом захлебнусь, не продохнуть. Он помнит
нас, он помнит нас, и мы все помним как сейчас.
Может быть я вернусь когда-нибудь, этим городом захлебнусь, не продохнуть. Он помнит
нас, он помнит нас и мы все помним помним мы.
Мы тени на холодном перроне, и время нас уже не догонит.
Может быть я вернусь когда-нибудь, этим городом захлебнусь, не продохнуть. Он помнит
нас, он помнит нас, и мы все помним помним мы.
Может быть я вернусь когда-нибудь, этим городом захлебнусь, не продохнуть. Он помнит
нас, он помнит нас и мы все помним помним

Paris

Peut-être que ce printemps coule en gouttes des toits, inondant Paris vide.
Si négligemment, avec des phrases livresques, nous avons peint notre monde.
Les routes nous attendent, toi et moi, difficiles, lointaines, à la croisée des chemins, pas besoin de larmes, cette routine
n'est pas pour nous
Nous sommes des ombres sur le quai froid,
et le temps ne nous rattrapera plus.
Peut-être que je reviendrai un jour, je me noierai dans cette ville, je ne respirerai pas. Elle se souvient
de nous, elle se souvient de nous, et nous nous souvenons tous comme aujourd'hui.
Peut-être que je reviendrai un jour, je me noierai dans cette ville, je ne respirerai pas. Elle se souvient
de nous, elle se souvient de nous
Par la fenêtre ouverte, un accordéon et du vin, le ciel en diamants, Chanel.
Et quelque part, la voix d'Edith, elle tremble avec pénétration et réchauffe le froid avril.
Je me souviens. Et maintenant les routes nous attendent, toi et moi, difficiles, lointaines, à la croisée des chemins, nos
mots sont une toile d'araignée, pas pour nous.
Nous sommes des ombres sur le quai froid, et le temps ne nous rattrapera plus.
Peut-être que je reviendrai un jour, je me noierai dans cette ville, je ne respirerai pas. Elle se souvient
de nous, elle se souvient de nous, et nous nous souvenons tous comme aujourd'hui.
Peut-être que je reviendrai un jour, je me noierai dans cette ville, je ne respirerai pas. Elle se souvient
de nous, elle se souvient de nous et nous nous souvenons tous, nous nous souvenons.
Nous sommes des ombres sur le quai froid, et le temps ne nous rattrapera plus.
Peut-être que je reviendrai un jour, je me noierai dans cette ville, je ne respirerai pas. Elle se souvient
de nous, elle se souvient de nous, et nous nous souvenons tous, nous nous souvenons.
Peut-être que je reviendrai un jour, je me noierai dans cette ville, je ne respirerai pas. Elle se souvient
de nous, elle se souvient de nous et nous nous souvenons tous, nous nous souvenons