Paroles et traduction 鬼 - 小名浜

小名浜

オウ、エン、ナイ、オウ、エン、ナイ
小名浜
オウ、エン、ナイ、オウ、エン、ナイ
オウ、エン, (yeah) ナイ, オウ、エン、ナイ
オウとエンとナイ (オウ、エン、ナイ)

部落育ち 団地の鍵っ子 駄菓子屋集合 近所のガキんちょ
ヤクザの倅か母子家庭 親父がいたのも七つの歳まで
二歳の妹がいようと死のうとするお袋に帰ろうよねえ
僕が守るから大丈夫
光るタンカー埠頭の解放区
目まぐるしく変わる生活 決して贅沢なく 御馳走の絵描く
お袋は包丁 妹は泣きっ面 馬の骨の罵声はサディスティックだ

水商売 母一人子二人 薄暗い部屋で眺めた小遣い
馬の暴力は虐待と化す 十三の八月 何かが始まる
中学卒業も更正院 数年後には準構成員
旅打ちはまるで小名浜のカモメ 行ったり来たりが歩幅なのかもね
くじけた背中を洗うソープ嬢 泡と流す殺気立つ毒を
小名浜港は油で濁す 必要悪があくまで美徳

汽笛鳴く港町の酒場で 朝まで飲み明かした仲間へ
懲りずにへらへら踊れてる いまだ覚えてる 嫌な汗でベッドが濡れてる
クレイジーな姿 メグミ 夏川 噂じゃ首なし全裸
なすがままレイプ ギロチン 薬中の自爆
事故扱い 事件性なし ポリ御帰宅

花畑 テンパッた木っ端坊 ハルキの面砕けた 言葉も
出ない これが大人の放課後どうなの
答えの書いてない教科書
三崎に向かうY30セドリック まるでゴーカート感覚
15の夜バリに自爆レース ダイスケが死んだのも実家の近くです

懲役も満期でテンパイ 八郎の病死 オヤジ呟く面会
ナオの受信で知ったオリカサの他界 この塀は高い
独房が妙に暖かい 日差しも美と知る 落葉の赤落ちて
寂しさの中で寂しさが美しいと知る
秋の優しさと赤落ちはいる 昔見た地図 再び睨み

行き交うハスラーの中軸と信じ合う
下らんことでバカ笑い出来る仲間が今も此処にいる
それがリアル
続く此処から 江戸の小名浜
渇かぬ鬼の赤い目に 愛が見えませんか

応援ない小名浜の汽笛を 背に受け 港へ向かえ
小名浜の汽笛を 背に受け 都で歌え
小名浜の汽笛を 背に受け 港へ向かえ
小名浜の汽笛を 背に受け 都で歌え

小名浜の汽笛を 背に受け 港へ向かえ
小名浜の汽笛を 背に受け 都で歌え

Onohama

Oh, en, nai, oh, en, nai
Onohama
Oh, en, nai, oh, en, nai
Oh, en, (yeah) nai, oh, en, nai
Ou et en et nai (oh, en, nai)

J'ai grandi dans un bidonville, enfant de la cité, on se retrouvait à la boutique de bonbons, les gamins du quartier
Fils de yakuza ou mère célibataire, mon père n'était là que jusqu'à mes sept ans
Même avec ma petite sœur de deux ans, j'allais voir ma mère qui tentait de se suicider, tu sais
Je la protégerai, tout ira bien
La zone franche du quai du pétrolier brillant
Une vie qui change rapidement, jamais de luxe, on dessine un festin
Ma mère avec son couteau, ma sœur en pleurs, les insultes des voyous, ça devient sadique

Travailleuse du sexe, une mère et ses deux enfants, on regardait la petite monnaie dans une pièce sombre
La violence des voyous devenait de la maltraitance, j'avais treize ans en août, quelque chose allait commencer
J'ai terminé mes études secondaires, puis l'institution de rééducation, quelques années plus tard j'étais presque membre
Les voyages ressemblaient aux mouettes d'Onohama, aller et venir, c'est peut-être ma façon de marcher
Une fille du sexe lave mon dos courbé, fait disparaître la colère dans la mousse
Le port d'Onohama est obscurci par le pétrole, le mal nécessaire est toujours une vertu

Le sifflet du bateau qui retentit dans le bar du port, on a passé la nuit à boire avec les copains
On continue à rire bêtement, je me souviens encore, le lit mouillé par une sueur désagréable
Une fille folle, Megumi, Natsukawa, on disait qu'elle était décapitée et nue
Violée sans résistance, guillotine, overdose et suicide
Accidentel, pas de malveillance, les flics rentrent chez eux

Un champ de fleurs, un petit débile, Haruki, il a explosé, les mots aussi
Ne sortent pas, c'est ça l'après-midi des adultes, quoi ?
Un manuel sans réponse
Une Y30 Cedric qui se dirige vers Misaki, comme un karting
Une course suicide à la vitesse de Bali à 15 ans, Daisuke est mort aussi, près de chez lui

Ma peine de prison est terminée, on est en pleine partie, la mort d'Hachiro, mon père murmure pendant la visite
J'ai appris la mort d'Orikasa avec un message de Nao, ce mur est haut
La cellule est étrangement chaude, le soleil est beau, les feuilles rouges tombent
Dans la solitude, je comprends que la solitude est belle
La douceur de l'automne et les feuilles rouges qui tombent sont là, je regarde à nouveau la carte que j'ai vue autrefois

On se fait confiance au milieu des arnaqueurs qui passent
J'ai toujours des amis ici, avec qui je peux rire bêtement de choses insignifiantes
C'est la réalité
Ça continue d'ici, Onohama d'Edo
Tu ne vois pas l'amour dans les yeux rouges du démon qui ne se dessèche pas ?

Je porte le sifflet du bateau d'Onohama dans mon dos, je retourne au port
Le sifflet d'Onohama dans mon dos, je chante à la capitale
Le sifflet d'Onohama dans mon dos, je retourne au port
Le sifflet d'Onohama dans mon dos, je chante à la capitale

Le sifflet d'Onohama dans mon dos, je retourne au port
Le sifflet d'Onohama dans mon dos, je chante à la capitale