Текст песни и перевод на француский Mitras - Cehennem

Cehennem

Kendi cehenemim de
Yanarken ateş odun elimde
Düşer meşale aydınlanır gece
Yaşadım delice ya ayaklarımda delik
Yürümekten sadece yok bir panzehir

Sevdik yaptık Manita
Ayrı kurduk Tarikat
Gerek size Barikat
Müzik ruhumu besledi çoktan
Takılırdın yüzüme Baksan
Hayatım önemsiz Kalsa
Laf atanlar arkamdan
Kazık atanlara
Paran komidin de üstü Kalsın
Karma hayatları Kardım
Çok fazla Parasız kaldım
Uzun yolu Kaderim Karadır
Karalayan paradır
Savaşa hazırım saldırın dayanırım
Kendimi Kastım yanan ateş gibi sarmalarım
Tekrar düşüp yalpalarım
Olsun yanımda kankalarım
Kanım aktı çok
Arkadaşım yok kardeşlerim var
Deli gibiyim bu ara

Kendi cehenemim de
Yanarken ateş odun elimde
Düşer meşale aydınlanır gece
Yaşadım delice ya ayaklarımda delik
Yürümekten sadece yok bir panzehir

(Küçük verse)
Kaçındım Görülmekten sadece
Kaçılsam da yok bir şey
Görünür değil ise
Kafam boş atamam ey
Hava loş sanırsam hey
Laf atan kaçar hep

L'Enfer

Dans mon propre enfer,
Je brûle, le bois enflammé à la main,
La torche tombe, la nuit s'illumine,
J'ai vécu follement, ma chérie, mes pieds sont troués,
À force de marcher, il n'y a pas d'antidote.

On s'aimait, on était ensemble, ma belle,
On a fondé une secte séparément,
Vous avez besoin de barricades,
La musique nourrit mon âme depuis longtemps,
Tu serais restée fixée sur mon visage si tu avais regardé,
Même si ma vie n'avait aucune importance,
Ceux qui parlent dans mon dos,
À ceux qui m'ont trahi,
Que ton argent reste sur ta table de chevet,
J'ai récolté des vies chaotiques,
Je suis resté sans le sou trop souvent,
Mon long chemin, mon destin est sombre,
Ceux qui me calomnient, c'est leur argent qui parle,
Je suis prêt pour la guerre, attaquez, je résisterai,
Je me suis endurci, je t'enveloppe comme un feu ardent,
Je trébucherai et tituberai encore,
Mais mes potes seront là,
J'ai beaucoup saigné,
Je n'ai pas d'amis, j'ai des frères,
Je suis comme un fou ces derniers temps.

Dans mon propre enfer,
Je brûle, le bois enflammé à la main,
La torche tombe, la nuit s'illumine,
J'ai vécu follement, ma chérie, mes pieds sont troués,
À force de marcher, il n'y a pas d'antidote.

(Petit couplet)
J'ai juste évité d'être vu,
Même si je m'échappais, il n'y a rien,
Si ce n'est pas visible,
Ma tête est vide, je ne peux pas viser, eh,
L'air est sombre, je crois, hé,
Celui qui parle s'enfuit toujours.