Текст и перевод песни 2Pac - Str8 Ballin'

Str8 Ballin'

I would share the definition of ballin' with you white folks
But now
The game is to be sold and not told
So eh, fuck me

I'm up before the sunrise, first to hit the block.
Little bad mothafucka with a pocket full of rocks
Learn to throw them thangs, get my skinny little ass kicked
And niggas laugh, til' tha first mothafucka got blasted
I put the nigga in his casket
Now they coverin' the basket with plastic
I smoke blunts on a regular buck when it counts
I'm tryin' to make a million dollars outta quarter ounce
And gettin' ghost on the five-o, fuck them hos

Got a 45 screamin' about survival
Hey nigga can I lay low, cook some yay-yo
Hollar one time when I say so
Don't want to go to the pen, I'm hittin' fences
Narcs on a nigga's back, missin' me by inches
And they say how do you survive weighin' 165
In a city where the skinny niggas die
Tell mama don't cry
Even when they kill me
They can never take the game from a young G

I'm street ballin'
Street ballin'

Still on parole and I'm the first nigga servin'
Pour some liquor on the curb for my niggas that deserve it
But if I want to make a million, gotta stay dealin'
It's kinda boomin' round the way and today I'll make a killin'
Dressin' down like a villian', but only on the block
It's a clever disguise to keep me runnin' from the cops
Ha, I'm gettin' high. I think I'll die if I don't get no ends
I'm in a bucket with 'em ridin' it like it's a Benz
I hate to strip let my music bump
Drinkin' liquor, and I'm lookin' for some hoes to fuck
Rather die makin' money than live poor and legal
As I slang another ounce, I wish it was a kilo
A need money in a major way
Time to fuck my bitch, hey, and gettin' paid
You other motherfuckers callin'
But me and my motherfuckin' thug niggas

We street ballin'
Street ballin'

Damned if I don't, and damned if a nigga do
So watch a young mothafucka pull a trigga just to raise up
But don't let them see you cry, dry your eyes
Young nigga time to do or die
I keep a pistol in my pocket
Ready on my block
Ain't no time for a nigga to even cock shit
And now they see that motherfucker beat pain
At point blank range 'cause he slept on the game
Ain't a damned thing changed
Shakin' the dice, now roll 'em
If you can't stand pain better hold 'em
'Cause ain't no tellin' what you might roll
You might go catch AIDS from a slight cold, nigga
Better live your life to the fullest
You 'bout to kill a fool, got a pistol mothafucka better pull it
'Cause even when they kill me
They can never take the game from a young G

We street ballin'
We street ballin'

To my niggas in the penitentiary
Loked up like a mothafucka when they mention me
'Cause you fuckin' with the realest motha fucka ever born
And once again it's on
I'm bustin' on these bitches till they gone
Who the hell can you get to stop me
I'm in the projects, parlaying with my posse
I keep my glock cocked
I need it cause they're all shady
I finally made it

Now these jealous bitches tryin' to fade me
I ain't goin' out I'd rather blast back
I'm on the corner with my niggas watchin' cash stack
And I came up a long way from food stamps
And takin' shit from the low-life ghetto tramps
Could you blame me if they sweat me I'm gonna open fire
What could I do pull my trigga or watch my nigga die
I'm representin' to the fullest givin' devil slugs
I'm on the block slangin' drugs with the young thugs
And motherfucker, we be ballin'
All motherfuckin' day long, stay strong
We street ballin'

Str8 Ballin'

J’aurais bien partagé la définition de « ballin’ » avec vous, les Blancs,
mais maintenant,
le jeu, c’est de le vendre, pas de le raconter.
Alors eh, allez vous faire foutre.

Je suis debout avant le lever du soleil, le premier à débarquer.
Un petit enfoiré avec les poches pleines de cailloux.
Apprendre à balancer ces trucs, me faire botter mon petit cul maigrelet,
et les négros rigolaient, jusqu’à ce que le premier fils de pute se fasse descendre.
J’ai mis ce négro dans son cercueil.
Maintenant, ils couvrent le panier de plastique.
Je fume des blunts régulièrement, mec, quand ça compte.
J’essaie de me faire un million de dollars avec un quart d’once,
et de passer crème devant les flics, j’emmerde ces putes.

J’ai un 45 qui hurle à la survie.
Hé négro, je peux me faire oublier, cuisiner un peu de yay-yo ?
Tu cries une fois quand je te dis y a.
Je ne veux pas aller au trou, je saute les clôtures.
Des narcos sur le dos, ils me ratent de peu.
Et ils disent :« Comment tu fais pour survivre en ne pesant que 75 kilos,
dans une ville où les maigrichons meurent ?»
Dis à maman de ne pas pleurer,
même quand ils me tueront.
Ils ne pourront jamais me voler mon jeu, à moi, le jeune gangster.

Je joue sur le pavé,
je joue sur le pavé.

Encore en liberté conditionnelle et je suis le premier négro à servir.
Je verse de l’alcool sur le trottoir pour mes négros qui le méritent.
Mais si je veux me faire un million, je dois continuer à dealer.
Ça marche plutôt bien dans le coin et aujourd’hui, je vais faire un carton.
Habillé comme un voyou, mais seulement dans le quartier.
Un déguisement intelligent pour éviter les flics.
Ha, je plane. Je crois que je vais mourir si je ne me fais pas de fric.
Je suis dans une bagnole pourrie, je la conduis comme si c’était une Mercedes.
J’aime draguer, laisser ma musique cogner,
boire de l’alcool, et je cherche des salopes à baiser.
Je préfère mourir en faisant du fric que de vivre pauvre et honnête.
Alors que je refourgue une autre once, j’aimerais bien que ce soit un kilo.
J’ai besoin d’argent, vraiment.
Il est temps d’aller baiser ma meuf, ouais, et de me faire payer.
Vous, les autres enfoirés, vous pouvez toujours appeler,
mais moi et mes putains de potes voyous,

on joue sur le pavé,
on joue sur le pavé.

Qu’on soit maudit si on ne le fait pas, et maudit si on le fait.
Alors regarde un jeune enfoiré appuyer sur la détente juste pour s’élever.
Mais ne les laisse pas te voir pleurer, sèche tes larmes.
Jeune négro, c’est l’heure de tout donner.
Je garde un flingue dans ma poche,
prêt à dégainer dans mon quartier.
Pas le temps pour un négro de faire le malin.
Et maintenant, ils voient cet enfoiré surmonter la douleur,
à bout portant, parce qu’il a dormi pendant le match.
Rien n’a changé, putain.
Secoue les dés, maintenant lance-les.
Si tu ne supportes pas la douleur, mieux vaut les garder.
Parce qu’on ne sait jamais ce que tu risques de tirer.
Tu pourrais choper le sida avec un simple rhume, négro.
Mieux vaut vivre ta vie à fond.
Tu es sur le point de tuer un imbécile, tu as un flingue, enfoiré, alors sers-t’en.
Parce que même quand ils me tueront,
ils ne pourront jamais me voler mon jeu, à moi, le jeune gangster.

On joue sur le pavé,
on joue sur le pavé.

À mes négros au pénitencier,
enfermés comme des animaux quand on prononce mon nom.
Parce que vous êtes avec le plus vrai fils de pute jamais né.
Et une fois de plus, c’est parti.
Je tire sur ces salopes jusqu’à ce qu’elles dégagent.
Qui diable pourrait m’arrêter ?
Je suis dans la cité, en train de parler stratégie avec mon équipe.
Je garde mon flingue armé,
j’en ai besoin parce qu’ils sont tous louches.
J’ai enfin réussi.

Maintenant, ces salopes jalouses essaient de me faire tomber.
Je ne vais pas me laisser faire, je préfère riposter.
Je suis au coin de la rue avec mes négros, à regarder les liasses de billets s’empiler.
Et j’en ai parcouru du chemin depuis les bons d’alimentation
et le vol aux minables clodos du ghetto.
Pourrais-tu me reprocher d’ouvrir le feu s’ils s’en prennent à moi ?
Que pourrais-je faire ? Appuyer sur la détente ou regarder mon pote mourir ?
Je représente à fond, je balance des balles du diable.
Je suis dans la rue à dealer avec les jeunes voyous.
Et enfoiré, on assure,
toute la journée, reste fort.
On joue sur le pavé.