Текст и перевод песни Abram - Interferencias

Interferencias

Suena la campana en el colegio y sólo puede sentir miedo
Hora de volver a casa, es el mismo sendero
De ayer, el que lo lleva hasta el pánico
No comprende nada y aún así se queda estático
Cuando otra vez se encuentra con el demonio de cerca
Le mira a la cara y cierra, detrás la puerta
Un silencio tenso es lo siguiente, el aire es denso
En su boletín de nuevo no hay ningún suspenso, no
Sale a la calle, no llora, no pide nada
Sólo quiere que lo lleven lejos de su drama
Lejos de su mama, de los golpes que propina
Sobre su cabeza arrinconado en una esquina
Sólo, cabe esperar a que pare antes de que muera
Lo empuja con fuerza contra la puta nevera
Su cabeza sangra y cae al suelo sin sentido
No han sido los golpes lo que más hondo ha dolido
En el fondo de sus pupilas, la llama del mal
Brilla con la fuerza y la rabia del huracán
Mañana sólo pensará en quemar el mundo entero
Odio como forma de escapar, será su suero

[Estribillo>
En cada enfermo, en cada asesino, hay un niño y hay un trauma
Alguien una vez golpeó su cuerpo, entró en su cama
Fragmentos de un drama crecen dentro y hacen cortes
Niños víctimas del mundo tal vez no te importe

Si es así tal vez mañana te acuerdes de estas palabras
El mal volverá cual boomerang hasta tus sábanas
Si jodes a un niño estás jodiendo la inocencia
Mártires con odio en la mirada, interferencia

Una niña preciosa, sedosos cabellos rubios
Ojos cristalinos, turquesa como el Danubio
Su mamá le pone vestiditos de colores
Ella le ha cogido un ramillete de flores
Casa con jardín y calefacción central
Colegio privado para un cuidado especial
Una vida bella se refleja en su expresión
Sus papás hoy salen, tienen bailes de salón
Ese chico tan simpático se encarga de cuidarle
Un joven estudioso, responsable, es tan amable
Pero al cerrar la puerta, todo se da la vuelta
El buen chico resulta, ser un alma sedienta
De perversión, enfermo, se masturba en el sillón
La sienta a ver pornografía en la televisión
La filma desnuda y la obliga a hacer lo que quiera
La viola y la vuelve loca por su vida entera
La pequeña llora sin consuelo, nadie escucha
Le pone el pijama, la acuesta, después se ducha
Cuando sus papás lleguen ya jamás sabrán
Que su niña ha sido acariciada por Satán

[Estribillo>
En cada enfermo, en cada asesino, hay un niño y hay un trauma
Alguien una vez golpeó su cuerpo, entró en su cama
Fragmentos de un drama crecen dentro y hacen cortes
Niños víctimas del mundo tal vez no te importe

Si es así tal vez mañana te acuerdes de estas palabras
El mal volverá cual boomerang hasta tus sábanas
Si jodes a un niño estás jodiendo la inocencia
Mártires con odio en la mirada, interferencia

Seis de la mañana un niño sale de la cama
Un poco de pan y leche, desayuna
Tiene siete años pero ya sabe de sobra
El precio que tiene la vida y quien se la cobra
Y en la fábrica prácticamente sin luz ni descanso
Quince horas cosiendo botas, porque el va descalzo
Chalecos de caras marcas, camión tras camión
Hacia un lugar que un día soñó y luego vio por televisión
Su extensa familia vive en una habitación
De cinco por cuatro, papá se baña en alcohol
Mamá en la calle, paga con su cuerpo facturas
él inhala cola para escapar de su vida dura
Ahí fuera todo es violencia, una espiral de miseria
No tiene regalos por reyes, no va a la feria
Tampoco a la escuela, está a la cadena sujeto
Niños en el siglo XXI analfabetos
Hacinados en ghettos sin una oportunidad
Entran en el círculo del vicio pa escapar
únete a la banda, para vivir roba, mata
Sabes que todo puede comprarse con la plata

[Estribillo>
En cada enfermo, en cada asesino, hay un niño y hay un trauma
Alguien una vez golpeó su cuerpo, entró en su cama
Fragmentos de un drama crecen dentro y hacen cortes
Niños víctimas del mundo tal vez no te importe

Si es así tal vez mañana te acuerdes de estas palabras
El mal volverá cual boomerang hasta tus sábanas
Si jodes a un niño estás jodiendo la inocencia
Mártires con odio en la mirada, interferencia

Yeah; por cada asesino; por cada alcohólico; por cada toxicómano; por cada retraído; por cada maltratador, hay una infancia corrompida; hay un traume, y hay otro maltratador detrás. Es la realidad de una espiral de violencia. Sólo son niños. ¿Sabes?

Interférences

La cloche de l'école sonne et il ne peut que ressentir de la peur
Il est temps de rentrer à la maison, c'est le même chemin
Que celui d'hier, qui le mène à la panique
Il ne comprend rien et pourtant il reste immobile
Quand il rencontre à nouveau le démon de près
Il le regarde en face et ferme la porte derrière lui
Un silence tendu s'ensuit, l'air est lourd
Sur son bulletin, encore une fois, il n'y a aucun échec, non
Il ne sort pas, il ne pleure pas, il ne demande rien
Il veut juste qu'on l'emmène loin de son drame
Loin de sa mère, des coups qu'elle lui donne
Sur sa tête, coincé dans un coin
Seul, il ne peut qu'espérer qu'elle s'arrête avant qu'il ne meure
Elle le pousse violemment contre le foutu frigo
Sa tête saigne et il tombe au sol inconscient
Ce ne sont pas les coups qui lui ont fait le plus mal
Au fond de ses pupilles, la flamme du mal
Brille avec la force et la rage d'un ouragan
Demain, il ne pensera qu'à brûler le monde entier
La haine comme moyen de s'échapper, sera son sérum

[Refrain]
Dans chaque malade, dans chaque assassin, il y a un enfant et un traumatisme
Quelqu'un a frappé son corps, est entré dans son lit
Des fragments d'un drame grandissent à l'intérieur et font des entailles
Les enfants victimes du monde, peut-être que cela ne t'importe pas

Si c'est le cas, peut-être que demain tu te souviendras de ces mots
Le mal reviendra comme un boomerang jusqu'à tes draps
Si tu fais du mal à un enfant, tu fais du mal à l'innocence
Martyrs avec la haine dans le regard, interférence

Une jolie petite fille, aux cheveux blonds et soyeux
Des yeux cristallins, turquoise comme le Danube
Sa maman lui met des robes colorées
Elle a cueilli un bouquet de fleurs pour elle
Une maison avec jardin et chauffage central
Une école privée pour une attention particulière
Une belle vie se reflète dans son expression
Ses parents sortent ce soir, ils ont un bal
Ce gentil garçon est chargé de s'occuper d'elle
Un jeune homme studieux, responsable, si gentil
Mais lorsqu'il ferme la porte, tout bascule
Le gentil garçon s'avère être une âme assoiffée
De perversion, malade, il se masturbe sur le canapé
Il l'assoit pour regarder de la pornographie à la télévision
Il la filme nue et l'oblige à faire ce qu'il veut
Il la viole et la rend folle pour le restant de ses jours
La petite fille pleure sans consolation, personne n'écoute
Il lui met son pyjama, la couche, puis prend une douche
Quand ses parents reviendront, ils ne sauront jamais
Que leur fille a été caressée par Satan

[Refrain]
Dans chaque malade, dans chaque assassin, il y a un enfant et un traumatisme
Quelqu'un a frappé son corps, est entré dans son lit
Des fragments d'un drame grandissent à l'intérieur et font des entailles
Les enfants victimes du monde, peut-être que cela ne t'importe pas

Si c'est le cas, peut-être que demain tu te souviendras de ces mots
Le mal reviendra comme un boomerang jusqu'à tes draps
Si tu fais du mal à un enfant, tu fais du mal à l'innocence
Martyrs avec la haine dans le regard, interférence

Six heures du matin, un enfant sort du lit
Un peu de pain et de lait, il prend son petit déjeuner
Il a sept ans mais il sait déjà trop bien
Le prix de la vie et qui la prend
Et dans l'usine, pratiquement sans lumière ni repos
Quinze heures à coudre des bottes, car lui est pieds nus
Des vestes de marques connues, camion après camion
Vers un endroit dont il a rêvé un jour et qu'il a vu à la télévision
Sa famille nombreuse vit dans une seule pièce
De cinq mètres sur quatre, papa se baigne dans l'alcool
Maman dans la rue, paie les factures avec son corps
Il inhale de la colle pour échapper à sa dure vie
Dehors, tout n'est que violence, une spirale de misère
Il n'a pas de cadeaux pour Noël, il ne va pas à la fête foraine
Ni à l'école, il est enchaîné
Des enfants du XXIe siècle analphabètes
Entassés dans des ghettos sans aucune chance
Ils entrent dans le cercle vicieux pour s'échapper
Rejoins le gang, vole, tue pour vivre
Tu sais que tout s'achète avec de l'argent

[Refrain]
Dans chaque malade, dans chaque assassin, il y a un enfant et un traumatisme
Quelqu'un a frappé son corps, est entré dans son lit
Des fragments d'un drame grandissent à l'intérieur et font des entailles
Les enfants victimes du monde, peut-être que cela ne t'importe pas

Si c'est le cas, peut-être que demain tu te souviendras de ces mots
Le mal reviendra comme un boomerang jusqu'à tes draps
Si tu fais du mal à un enfant, tu fais du mal à l'innocence
Martyrs avec la haine dans le regard, interférence

Yeah; pour chaque tueur; pour chaque alcoolique; pour chaque toxicomane; pour chaque personne renfermée; pour chaque agresseur, il y a une enfance brisée; il y a un traumatisme, et un autre agresseur derrière. C'est la réalité d'une spirale de violence. Ce ne sont que des enfants. Tu comprends?