Tengo Ganas de Hacer Rap - Al2 El Aldeano , Silvito el Libre , La Cueva Mokoya перевод на французский

Tengo Ganas de Hacer Rap

Mi nombre es silvio Diaz rodriguez
Varon no me cayo y sigo
Tengo ganas de hacer rap libre mi alias
Arrastrando las sandalias
Desde el 2003 ponchando rap por ser el rap el mismo
En la habana o en italia
Musica contestataria la contraria a todo
Lo de que algun modo afecta mi generacion trizte y marchita
Es tanta la quemazon mi vicio de narracion
Que a diario hago una masacre de lapices viemnamitas
Fumo por las orejitas mi jornada laboral no tiene horarios
No hay dias feriados para este empleo
Mi carrera es de un estudio constante todo
El tiempo alante me concetro
No salgo del aula ni en el recreo
Conteo mentalmente alisto los plomos de mi escopeta
Con la recta de un cometa soy el fosil de un profeta
El virus toque trompeta que lanzo rap por el brake
Un sindrome poco visto en la anatomia de greis
Cuando me junto con este se generaliza el tueste
La tinta viene con peste
Mucha bola pa tu cancha
Otro tema a la revancha que se convierte en balancha
Cada ves que traficamos ideas por banda ancha
Enbaraja la cunbancha no hay blanco pa mi metralla
A diario entreno en la pista de las mil rimas con vallas
Soy un rapesino en serie terror del los diccionarios
Que estoy sacando una letra pa el abecedario
La libreta me persigue a donde valla sin talla
De tanto fijar la vista ya veo la gente con rayas
Las toco y me vuelvo loco escribo hasta en el carnet
Mami busca una enfermera que ahora si que me queme

Dice mi mama que con un dia que si a mi no me da sed cuando yo tengo ganas de hacer rap
Niñito acuesta muchacho que ya son las 3 yo le respondo mama tengo ganas de hacer rap
Que de niño no era asi que cuando fue que cambie y se pregunta por que tengo ganas de hacer rap
Ella cree que de un siquiatrico me le escape por que hasta en el inodoro tengo ganas de hacer rap
Hoy voy a escribir hasta que se me gaste el puño mama ponle el cuño tengo ganas de hacer rap
Me cuestionan mis amigos si en momentos emotivos siempre digo me voy tengo ganas de hacer rap
Con las luces apaga con hambre y necesidad a mi no me importa na tengo ganas de hacer rap
Que los vecinos me odien que me tiren la mona yo no creo en la autoridad tengo ganas de hacer rap

Aldo

Damas y caballeros mi nombre es aldo rodriguez vaqueros sincero no creo en el noticiero me cago en too
Mi segundo apellido es caballero y el tercero me lo puso mama calle enpieza en hip termina en hop
Hip hop es lo que siento lo que hago lo que escribo lo que vivo lo que nunca olvido lo que sigo y siento
Hip hop es el motivo que me hace sentir vivo entre tantos seres vivos con los pensamientos muertos
Rimo hasta durmiendo comiendo sonriendo bebiendo jugando basket son un enfermo lo reconosco
Quizas por eso la gente cuando me ve me dicen compadre a su escopeta caballo usted si es un mostro
No tengo vida social no soy normal soy un fantasma que anda escribiendo tengo un tremendicimo problema
Por que aveces no me puedo concentrar no termino el que estoy haciendo y ya estoy pensando en otro tema
Dilemas y mas dilemas la mano mia no frena no temas ni sientas pena que aqui hay rap al rap yo insisto
Fijate si es asi que una ves llame a silvito pa hacer un tema y cataplum lo que salio fue un disco
Silvio se fue a las sinco y la 6 por la misma via se va tengo ganas de hacer rap rap pa que respeten
Ve y dile a mi mama que se este tranquila alla y que no interrumpa mas que ya va empezar la 7
La 7 sera tan linda tan linda que tira pinga cuantas letras redacta man ustedes por segundo
Que voy a echar la pila la verdad son una pila visto y conprobado "libre" podemos cantar juntos

Dice mi mama que con un dia que si a mi no me da sed cuando yo tengo ganas de hacer rap
Niñito acuesta muchacho que ya son las 3 yo le respondo mama tengo ganas de hacer rap
Que de niño no era asi que cuando fue que cambie y se pregunta por que tengo ganas de hacer rap
Ella cree que de un siquiatrico me le escape por que hasta en el inodoro tengo ganas de hacer rap
Hoy voy a escribir hasta que se me gaste el puño mama ponle el cuño tengo ganas de hacer rap
Me cuestionan mis amigos si en momentos emotivos siempre digo me voy tengo ganas de hacer rap
Con las luces apaga con hambre y necesidad a mi no me importa na tengo ganas de hacer rap
Con jenniefer lopez nota en mi cama acosta diciendome que hola ehhh... bueno las 2 cosas

Tengo ganas de hacer rap

J’ai envie de faire du rap

Mon nom est Silvio Diaz Rodriguez,
un homme, je ne me tais pas et je continue.
J’ai envie de faire du rap libre, mon alias,
traînant mes sandales.
Depuis 2003, je fais du rap parce que le rap est lui-même,
à La Havane ou en Italie.
Une musique contestataire, à l’opposé de tout,
de ce qui, d’une certaine manière, affecte ma génération, triste et flétrie.
La brûlure est si forte, mon besoin de narration est tel
que chaque jour je massacre des crayons vietnamiens.
Je fume par les oreilles, ma journée de travail n'a pas d'horaire,
il n'y a pas de jours fériés pour cet emploi.
Ma carrière est faite d'une étude constante, tout
le temps devant moi, je me concentre.
Je ne sors pas de la classe, même pendant la récréation,
je compte mentalement, je prépare les munitions de mon fusil.
Avec la trajectoire d'une comète, je suis le fossile d'un prophète,
le virus sonne de la trompette, je lance du rap sur le beat.
Un syndrome rarement observé dans l’anatomie des rappeurs,
quand je m’associe à lui, le désordre se généralise,
l'encre arrive avec la peste.
Beaucoup de balles pour ton terrain,
un autre morceau pour la revanche qui se transforme en avalanche
chaque fois que nous échangeons des idées par bande passante.
Mélange le jeu, il n’y a pas de cible pour mes balles,
je m’entraîne quotidiennement sur la piste aux mille rimes et aux obstacles.
Je suis un tueur en série du rap, la terreur des dictionnaires,
qui est en train de sortir une lettre pour l’alphabet.
Le carnet me poursuit partout où je vais, sans relâche,
à force de fixer mon regard, je vois maintenant les gens avec des rayures.
Je les touche et je deviens fou, j’écris même sur ma carte d’identité,
maman, cherche une infirmière, parce que là, je suis en feu.

Ma mère dit qu’un jour où je n’ai pas soif, quand j’ai envie de faire du rap,
« Mon petit, va te coucher, il est déjà 3 heures du matin », je lui réponds :« Maman, j’ai envie de faire du rap. »
Que je n’étais pas comme ça enfant, quand ai-je changé ? Et elle se demande pourquoi j’ai envie de faire du rap.
Elle croit que je me suis échappé d’un hôpital psychiatrique parce que même aux toilettes, j’ai envie de faire du rap.
Aujourd’hui, je vais écrire jusqu’à ce que mon poing soit usé, maman, mets le tampon, j’ai envie de faire du rap.
Mes amis me demandent si, dans les moments difficiles, je dis toujours :« Je me tire, j’ai envie de faire du rap. »
Avec les lumières éteintes, avec la faim et le besoin, je m’en fiche, j’ai envie de faire du rap.
Que les voisins me détestent, qu’ils me jettent des pierres, je ne crois pas à l’autorité, j’ai envie de faire du rap.

Aldo

Mesdames et messieurs, mon nom est Aldo Rodriguez Vaqueros, sincère, je ne crois pas aux journaux télévisés, je me fous de tout.
Mon deuxième nom de famille est Caballero et le troisième m’a été donné par maman : la rue commence par Hip et finit par Hop.
Le hip-hop est ce que je ressens, ce que je fais, ce que j’écris, ce que je vis, ce que je n’oublie jamais, ce que je suis et ce que je ressens.
Le hip-hop est la raison qui me fait me sentir vivant parmi tant d’êtres vivants aux pensées mortes.
Je rime même en dormant, en mangeant, en souriant, en buvant, en jouant au basket, je suis malade, je le reconnais.
C’est peut-être pour ça que les gens, quand ils me voient, me disent :« Mon pote, à ton fusil, toi, tu es un monstre. »
Je n'ai pas de vie sociale, je ne suis pas normal, je suis un fantôme qui se promène en écrivant, j'ai un énorme problème.
Parce que parfois je n’arrive pas à me concentrer, je ne finis pas celui que je suis en train de faire et je pense déjà à un autre morceau.
Des dilemmes et encore des dilemmes, ma main ne s'arrête pas, n'aie pas peur et n'aie pas honte, car ici il y a du rap pour le rap, j'insiste.
C’est tellement vrai qu’une fois, j’ai appelé Silvio pour faire un morceau et boum, ce qui est sorti, c’est un album.
Silvio est parti à 5 heures et à 6 heures, le 6ème morceau s'en va par la même route, j'ai envie de faire du rap, du rap pour qu'ils respectent.
Va dire à ma mère qu'elle se tranquillise et qu'elle n'interrompe plus car le 7ème morceau va commencer.
Le 7ème morceau sera si beau, si beau qu'il fera mouche. Combien de lettres écrivez-vous par seconde ?
Je vais mettre le paquet, la vérité c'est qu'il y en a un paquet, vu et vérifié, "Libre" on peut chanter ensemble.

Ma mère dit qu’un jour où je n’ai pas soif, quand j’ai envie de faire du rap,
« Mon petit, va te coucher, il est déjà 3 heures du matin », je lui réponds :« Maman, j’ai envie de faire du rap. »
Que je n’étais pas comme ça enfant, quand ai-je changé ? Et elle se demande pourquoi j’ai envie de faire du rap.
Elle croit que je me suis échappé d’un hôpital psychiatrique parce que même aux toilettes, j’ai envie de faire du rap.
Aujourd’hui, je vais écrire jusqu’à ce que mon poing soit usé, maman, mets le tampon, j’ai envie de faire du rap.
Mes amis me demandent si, dans les moments difficiles, je dis toujours :« Je me tire, j’ai envie de faire du rap. »
Avec les lumières éteintes, avec la faim et le besoin, je m’en fiche, j’ai envie de faire du rap.
Avec Jennifer Lopez allongée dans mon lit qui me dit bonjour euh... enfin les deux.

J’ai envie de faire du rap.