Текст и перевод песни Alberto Marino - La Casita de Mis Viejos

La Casita de Mis Viejos

Barrio tranquilo de mi ayer
Como un triste atardecer
A tu esquina vuelvo, viejo

Vuelvo más viejo
La vida me ha cambiado
Y en mi cabeza un poco de plata me ha dejado

Yo fui viajero del dolor
Y en mi andar de soñador
Comprendí mi mal de vida
Y cada beso lo borré con una copa
Las mujeres siempre son las que matan la ilusión

Vuelvo vencido a la casita de mis viejos
Cada cosa es un recuerdo que se agita en mi memoria
Mis veinte abriles me llevaron lejos
Locuras juveniles, la falta de consejo
Hay en la casa un hondo y cruel silencio huraño
Y al golpear, como un extraño, me recibe el viejo criado
Habré cambiado totalmente, que el anciano por la voz
Tan solo, me reconoció

Pobre viejita la encontré
Enfermita; yo le hablé
Y me miró con unos ojos

Con esos ojos
Nublados por el llanto
Como diciéndome: "¿por qué tardaste tanto?"

Ya nunca más he de partir
Y a tu lado he de sentir el calor de un gran cariño
Solo una madre nos perdona en esta vida
Es la única verdad
Es mentira lo demás

Vuelvo vencido a la casita de mis viejos
Cada cosa es un recuerdo que se agita en mi memoria
Mis veinte abriles me llevaron lejos
Locuras juveniles, la falta de consejo
Hay en la casa un hondo y cruel silencio huraño
Y al golpear, como un extraño, me recibe el viejo criado
Habré cambiado totalmente, que el anciano por la voz
Tan solo, me reconoció

La Casita de Mis Viejos

Quartier tranquille de mon passé
Comme un triste crépuscule
Je retourne à ton coin de rue, mon vieux

Je reviens plus vieux
La vie m'a changé
Et dans ma tête, un peu d'argent m'a laissé

J'ai été un voyageur de la douleur
Et dans ma marche de rêveur
J'ai compris mon mal de vivre
Et chaque baiser, je l'ai effacé avec une coupe
Les femmes sont toujours celles qui tuent l'illusion

Je reviens vaincu à la maison de mes vieux
Chaque chose est un souvenir qui s'agite dans ma mémoire
Mes vingt printemps m'ont emmené loin
Folies de jeunesse, le manque de conseils
Il y a dans la maison un silence profond et cruel
Et en frappant, comme un étranger, le vieux serviteur me reçoit
J'ai dû changer complètement, que le vieil homme par la voix
Seulement, il m'a reconnu

J'ai trouvé ma pauvre vieille
Malade ; je lui ai parlé
Et elle m'a regardé avec des yeux

Avec ces yeux
Voilés de larmes
Comme pour me dire : "Pourquoi as-tu tant tardé ?"

Je ne partirai plus jamais
Et à tes côtés, je sentirai la chaleur d'un grand amour
Seule une mère nous pardonne dans cette vie
C'est la seule vérité
Le reste est un mensonge

Je reviens vaincu à la maison de mes vieux
Chaque chose est un souvenir qui s'agite dans ma mémoire
Mes vingt printemps m'ont emmené loin
Folies de jeunesse, le manque de conseils
Il y a dans la maison un silence profond et cruel
Et en frappant, comme un étranger, le vieux serviteur me reçoit
J'ai dû changer complètement, que le vieil homme par la voix
Seulement, il m'a reconnu