Текст и перевод песни Alberto Marino - Maria

Maria

Acaso te llamaras solamente María
No sé si eras el eco de una vieja canción
Pero hace mucho, mucho
Fuiste hondamente mía
Sobre un paisaje triste
Desmayado de amor

Un otoño te trajo, mojando de agonía
Tu sombrerito pobre y el tapado marrón
Eras como la calle de la melancolía
Que llovía, llovía sobre mi corazón

María, en la sombra de mi pieza
Es tu paso el que regresa
María, y es tu voz pequeña y triste
La del día en que dijiste
"Ya no hay nada entre los dos"
María, la más mía, la lejana
Si volviera otra mañana
Por las calles del adiós

Tus ojos eran puertos
Que guardaban ausentes
Su horizonte de sueños
Y un silencio de flor

Pero tus manos buenas
Siempre estaban presentes
Para curar mi fiebre
Desteñida de amor

Un otoño te fuiste, tu nombre era María
Y nunca supe nada de tu rumbo infeliz
Si eras como el paisaje de la melancolía
Que llovía, llovía sobre la tarde gris

María, en la sombra de mi pieza
Es tu paso el que regresa
María, y es tu voz pequeña y triste
La del día en que dijiste
"Ya no hay nada entre los dos"
María, la más mía, la lejana
Si volviera otra mañana
Por las calles del adiós

Maria

Est-ce que tu t'appelais juste Maria
Je ne sais pas si tu étais l'écho d'une vieille chanson
Mais il y a longtemps, très longtemps
Tu as été profondément mienne
Sur un paysage triste
Évanoui d'amour

Un automne t'a amenée, mouillant d'agonie
Ton petit chapeau pauvre et le manteau marron
Tu étais comme la rue de la mélancolie
Qui pleuvait, pleuvait sur mon cœur

Maria, dans l'ombre de ma chambre
C'est ton pas qui revient
Maria, et c'est ta voix petite et triste
Celle du jour où tu as dit
«Il n'y a plus rien entre nous»
Maria, la plus mienne, la lointaine
Si tu revenais un autre matin
Dans les rues des adieux

Tes yeux étaient des ports
Qui gardaient absents
Son horizon de rêves
Et un silence de fleur

Mais tes bonnes mains
Étaient toujours présentes
Pour guérir ma fièvre
Délavée d'amour

Un automne tu es partie, ton nom était Maria
Et je n'ai jamais rien su de ton destin malheureux
Si tu étais comme le paysage de la mélancolie
Qui pleuvait, pleuvait sur le soir gris

Maria, dans l'ombre de ma chambre
C'est ton pas qui revient
Maria, et c'est ta voix petite et triste
Celle du jour où tu as dit
«Il n'y a plus rien entre nous»
Maria, la plus mienne, la lointaine
Si tu revenais un autre matin
Dans les rues des adieux