Текст и перевод песни Aldebert - Le temps qui restent

Le temps qui restent

Puisque le temps est une brute épaisse
Un barbare qui ampute, un boucher qui dépaisse
à tout va les fous rires et puis les bons moments
Les quelques centimètres de bons sentiments
Partons rouler sur l′heure,
Au mépris du compteur
Et tenir tête en coeur
à ce serial killer,
Qui frappe à coups de secondes
Jamais ne négocie
Change nos boucles blondes
En tristes calvities
Pauvres de nous
Je me tiens à genoux
Et puisque rien ne presse
On veut du temps qui reste
Je me fous
Des cadences et des remous
Et puisque rien ne presse
On veut du temps qui reste
Dans sa ligne de mire
Toujours à bout portant,
En attendant, que dire,
Le bûcheron des printemps
Allons ma chère et tendre
Et juste avant la chute
Avant la boîte à cendres
Marauder les minutes.
Ya-t-il un flic pour mettre
Le temps derrière les barreaux
Ce bandit malfaisant plus cruel
Qu'un "Landru" qu′un "Petiot"
Qui frappe à toute heure
Et sans savoir pourquoi
Change nos taches de rousseur
En tristes pattes d'oie?
Pauvres de nous
Je me tiens à genoux
Et puisque rien ne presse
On veut du temps qui reste
Je me fous
Des cadences et des remous
Et puisque rien ne presse
On veut du temps qui reste
Du temps qui reste
Du temps qui reste
De nos jours de fête
à nos petits chagrins
De nos prises de tête
à nos main dans la main
à qui fera-t-on croire
Que rien ne va rester
Au feu le provisoire,
à bas le passager
Pauvres de nous
Je me tiens à genoux
Et puisque rien ne presse
On veut du temps qui reste
Je me fous
Des cadences et des remous
Et puisque rien ne presse
On veut du temps qui reste
Et puisque rien ne presse
En attendant le céleste
Et puisque rien ne presse
En attendant le céleste,
On veut du temps qui reste

Time That Remains

Since time is a ruthless brute,
A barbarian who maims, a butcher who carves,
hacking away at laughter and good times,
at the precious moments of affection,
Let's race against the clock,
Defying its relentless march,
And stand strong in the face of
this serial killer,
Who strikes with every second,
Never yields,
Turning our golden curls
Into dreary baldness.
What fools we are!
I fall to my knees,
And since there's no hurry,
We want the time that remains.
I don't care
For the pace or the chaos.
And since there's no hurry,
We want the time that remains.
Locked in its sights,
Always at close range,
What can we say,
This executioner of spring?
Come, my dear,
Just before the fall,
Before we're but ashes,
Let's pilfer the minutes.
Is there a cop who can put
Time behind bars,
This cruel and heartless villain,
Worse than a "Landru" or a "Petiot"?
Who strikes at any hour,
Without reason,
Turning our freckles
Into sad crow's feet?
What fools we are!
I fall to my knees,
And since there's no hurry,
We want the time that remains.
I don't care
For the pace or the chaos.
And since there's no hurry,
We want the time that remains.
The time that remains.
The time that remains.
From our days of celebration
To our little sorrows,
From our quarrels
To our hands held together,
Who will we fool
Into believing that nothing will remain?
Burn the temporary,
Down with the transient!
What fools we are!
I fall to my knees,
And since there's no hurry,
We want the time that remains.
I don't care
For the pace or the chaos.
And since there's no hurry,
We want the time that remains.
And since there's no hurry,
Until the hereafter,
And since there's no hurry,
Until the hereafter,
We want the time that remains.