Текст и перевод песни Alexandre Poulin - Souffler sur les braises - Edit

Souffler sur les braises - Edit

Entre les têtes en gigues
Et les coeurs à l'âge avare
Les jours que je gaspille
Ils ne reviendront pas

Entre le bonheur des autres
Et pis les nuages dans ma cour
J'veux pas savoir à qui la faute
J'veux juste que ce soit mon tour

J'veux de la vie en direct pas juste derrière mes paupières
J'veux de la lumière de comète pour réchauffer l'hiver
J'veux rire à en pleurer et puis pleurer de rire
Me croire arrivé, pour encore repartir

J'veux des yeux étincelles, de la musique sur la langue
Je veux décorer le réel, pour qu'enfin il me ressemble
Puisque le vie nous tue, chaque jour à petite dose
Non c'est clair je ne veux plus, de prison monochrome

Ouh ouh

J'embrasse l'ivresse, sans gêne sur la bouche
Et puis je mords le temps qui reste, puisqu'il est à mes trousses
Non je n'ai plus peur, des histoires qu'on raconte
S'il existe le vrai malheur, qu'il vienne, nous ferons nos comptes
J'veux de la peine en dormance et des souvenirs en continus
J'veux marcher comme d'autre dansent, me retrouver à corps perdu
La pénombre dans ma tête, ne manque qu'à éclater
Je lui promet des jours de fête et du bonheur à emporter

Ouh Ouh

Alors je souffle sur les braises
Pour que le noir se consume
Que la lumière me bouscule
Et qu'elle éclaire
Tous ceux qui s'allument

J'ai la tête en gigue,
Et puis le coeur à l'âge avare
Les sourires se distillent
Sur les visages devant moi
Entre maintenant et demain, y'a tant d'éternité
Je tiens le bonheur par la main, et je ne vais plus l'échapper
Demain à mon réveil, je serai rendu vieux
En attendant le jour se lève, et brille à m'allumer les yeux
Ouh Ouh
Ouh Ouh

Blowing on the Embers - Edit

Between the giddy heads
And the hearts in their avaricious age
The days that I waste
They will not return

Between the happiness of others
And the clouds in my yard
I don't want to know whose fault it is
I just want it to be my turn

I want life live, not just behind my eyelids
I want comet light to warm the winter
I want to laugh until I cry and then cry with laughter
Believe I've arrived, only to leave again

I want sparkling eyes, music on my tongue
I want to decorate reality, so that it finally resembles me
Since life kills us, every day in small doses
No, it's clear I don't want any more monochrome prison

Ooh ooh

I embrace intoxication, shamelessly on my mouth
And then I bite the remaining time, since it's on my heels
No, I'm no longer afraid of the stories they tell
If true misfortune exists, let it come, we'll settle our accounts
I want dormant pain and continuous memories
I want to walk like others dance, find myself completely lost
The shadows in my head, are just waiting to burst
I promise them festive days and happiness to take away

Ooh Ooh

So I blow on the embers
So that the darkness consumes itself
So that the light jostles me
And that it illuminates
All those who light up

My head is spinning
And my heart is in its avaricious age
Smiles are distilling
On the faces in front of me
Between now and tomorrow, there's so much eternity
I hold happiness by the hand, and I won't let it go
Tomorrow when I wake up, I'll be old
Meanwhile the day is breaking, and shining to light up my eyes
Ooh Ooh
Ooh Ooh