Текст и перевод песни Ana Gabriel - Valentin De La Sierra

Valentin De La Sierra

Voy a cantar un corrido
De un amigo de mi tierra
Llamadosé, Valentín
Que fue fusilado y colgado en la sierra

No me quisiera acordar
Era una tarde de invierno
Cuando por su mala suerte
Cayó Valentín, en manos del gobierno

El capitán le decía
¿Cuál es la gente que mandas?
Son ochocientos soldados
Que tienen sitiada la Hacienda de Holanda

El coronel le pregunta
¿Cuál es la gente que guías?
Son ochocientos soldados
Que trae por la sierra, Mariano Mejía

Valentín, como era hombre
De nada les dio razón
Yo soy de los meros hombres
Los que han inventado la revolución

El capitán le decía
Yo te concedo el indulto
Pero me vas a decir
¿Cuál es el jurado y la causa que juzgo?

Antes de llegar al cerro
Valentín quiso llorar
Madre mía de Guadalupe
Por tu religión, me van a matar

Vuela, vuela palomita
Párate en ese fortín
Estás son las mañanitas
De un hombre valiente
Que fue Valentín

Valentin De La Sierra

Je vais chanter un corrido
D'un ami de mon pays
Qui s'appelait Valentín
Qui a été fusillé et pendu dans la sierra

Je ne voudrais pas m'en souvenir
C'était un après-midi d'hiver
Quand par sa malchance
Valentín est tombé aux mains du gouvernement

Le capitaine lui disait
Qui sont les gens que tu commandes ?
Ce sont huit cents soldats
Qui assiègent l'Hacienda de Holanda

Le colonel lui demande
Qui sont les gens que tu guides ?
Ce sont huit cents soldats
Que Mariano Mejía amène dans la sierra

Valentín, comme c'était un homme
Ne leur a rien dit
Je suis parmi les meilleurs hommes
Ceux qui ont inventé la révolution

Le capitaine lui disait
Je te gracie
Mais tu vas me dire
Qui est le jury et la cause que je juge ?

Avant d'arriver au cerro
Valentín a voulu pleurer
Ma mère de Guadalupe
Pour ta religion, ils vont me tuer

Vole, vole petite colombe
Arrête-toi sur ce fortin
Voici les aubes
D'un homme courageux
Qui était Valentín