Текст и перевод песни Anansi - La Realtà

La Realtà

Tra cocci di bottiglia e calcinacci,
Mi troverai vestito con i peggio stracci,
A mendicare abbracci, a discutere coi pazzi della vita, di come inizierà e di com'è finita.

Tra ignote madri di famiglia e fratellastri
Questa notte non mi guideranno gli astri
Senza vincastri su per la salita, il buio nasconde ogni via d'uscita.

Che sia lontano miglia o pochi passi,
Casa mia è come fosse casa d'altri
Quando con me stesso non c'è più sfida, io rimango fermo ma il mondo gira.

La realtà mostra un uomo com'è
La realta smentisce tutti gli schemi e i cliché
Apparentemente senza un perché
è difficile aprire gli occhi.

La realtà ingannevolmente ti dà
Violente illusioni, urta senza pietà.
In cambio reclama la tua cieca lealtà.
Fratello adesso asciuga gli occhi.

Resto qui.

Impetuoso soffia il vento, ma io ancora resto fermo in piedi.

Ancora qui.

Come radici nel cemento, mentre il cuore pulsa lento.

Veri dolori e falsi incanti
Spenti colori e oscurità brillanti
Tutta l'umanità che aspetta in fila per una ricompensa che non arriva.

Ipocrisia e brutalità le loro armi
Branchi di sciacalli mi dilaniano le carni.
Cosa scatena quest'offensiva? La loro fame o la loro ira?

Tra vetri rotti e sogni infranti
Lei ne sceglie pochi, ma ne chiama tanti.
Quelli più avanti sono ormai distanti.
Respira, respira.

La realtà mostra un uomo com'è
La realta smentisce tutti gli schemi e i cliché
Apparentemente senza un perché
è difficile aprire gli occhi.

La realtà ingannevolmente ti dà
Violente illusioni, urta senza pietà.
In cambio reclama la tua cieca lealtà.
Fratello adesso asciuga gli occhi.

Resto qui.

Impetuoso soffia il vento, ma io ancora resto fermo in piedi.

Ancora qui.

Come radici nel cemento, mentre il cuore pulsa lento.

Un atto di realtà è ciò che domando, perché di fatti astratti è fatto il mondo. Distratti su comando in fondo
Agiamo per riflesso, non per volontà: ricordo un tempo era concesso ai sogni d'essere realtà.
Tempo delle mele, tempo delle pere, mo' tempo reale, ci dicono anche cosa immaginare:
La realtà è virtuale, il valore è nominale, mentre chi comanda c'ha un palazzo sempre più Reale.
Zero scelte, zero compromessi, i sogni che si fanno son gli stessi e pur d'essere ammessi
Si fanno carte false, si spaccian per reali, tanto nella massa si risulta tutti uguali.
Tutto passa, tutto vale, tutto fa spettacolo: un gioco di prestigio e tutti gridano al miracolo.
Usando solo gli occhi tutto quanto è un'illusione: l'immagine ha rubato alla realtà l'immaginazione.

La realtà mostra un uomo com'è
La realta smentisce tutti gli schemi e i cliché
Apparentemente senza un perché
è difficile aprire gli occhi.

La realtà ingannevolmente ti dà
Violente illusioni, urta senza pietà.
In cambio reclama la tua cieca lealtà.
Fratello adesso asciuga gli occhi.

Aprire gli occhi.

La realtà ingannevolmente ti dà
Violente illusioni, urta senza pietà.

Asciuga gli occhi.

La Réalité

Parmi les tessons de bouteille et les gravats,
Tu me trouveras vêtu des pires haillons,
À mendier des câlins, à discuter avec les fous de la vie, de comment elle commence et de comment elle finit.

Parmi les mères et les demi-frères inconnus,
Cette nuit, les étoiles ne me guideront pas
Sans entraves sur la montée, l'obscurité cache toute issue.

Qu'elle soit à des kilomètres ou à quelques pas,
Ma maison est comme celle des autres
Quand il n'y a plus de défi avec moi-même, je reste immobile mais le monde tourne.

La réalité montre un homme tel qu'il est
La réalité dément tous les schémas et les clichés
Apparemment sans raison
il est difficile d'ouvrir les yeux.

La réalité te donne trompeusement
De violentes illusions, elle frappe sans pitié.
En retour, elle réclame ta loyauté aveugle.
Mon frère, maintenant sèche tes larmes.

Je reste ici.

Le vent souffle impétueux, mais je reste debout.

Encore ici.

Comme des racines dans le béton, tandis que le cœur bat lentement.

De vraies douleurs et de faux enchantements
Des couleurs éteintes et une obscurité brillante
Toute l'humanité qui fait la queue pour une récompense qui ne vient pas.

L'hypocrisie et la brutalité sont leurs armes
Des meutes de chacals me déchirent la chair.
Qu'est-ce qui déclenche cette offensive ? Leur faim ou leur colère ?

Parmi les vitres brisées et les rêves brisés
Elle en choisit quelques-uns, mais en appelle beaucoup.
Ceux qui sont devant sont maintenant loin.
Respire, respire.

La réalité montre un homme tel qu'il est
La réalité dément tous les schémas et les clichés
Apparemment sans raison
il est difficile d'ouvrir les yeux.

La réalité te donne trompeusement
De violentes illusions, elle frappe sans pitié.
En retour, elle réclame ta loyauté aveugle.
Mon frère, maintenant sèche tes larmes.

Je reste ici.

Le vent souffle impétueux, mais je reste debout.

Encore ici.

Comme des racines dans le béton, tandis que le cœur bat lentement.

Un acte de réalité, voilà ce que je demande, car le monde est fait de faits abstraits. Distraite sur commande au fond
Nous agissons par réflexe, non par volonté : je me souviens d'une époque où les rêves pouvaient devenir réalité.
Le temps des pommes, le temps des poires, le temps réel, on nous dit même quoi imaginer:
La réalité est virtuelle, la valeur est nominale, tandis que celui qui commande a un palais toujours plus Royal.
Zéro choix, zéro compromis, les rêves que l'on fait sont les mêmes et bien qu'ils soient admis,
On triche, on se fait passer pour réel, de toute façon dans la masse on est tous pareils.
Tout passe, tout est bon, tout est spectacle : un tour de magie et tout le monde crie au miracle.
En utilisant seulement les yeux, tout est illusion : l'image a volé l'imagination à la réalité.

La réalité montre un homme tel qu'il est
La réalité dément tous les schémas et les clichés
Apparemment sans raison
il est difficile d'ouvrir les yeux.

La réalité te donne trompeusement
De violentes illusions, elle frappe sans pitié.
En retour, elle réclame ta loyauté aveugle.
Mon frère, maintenant sèche tes larmes.

Ouvre les yeux.

La réalité te donne trompeusement
De violentes illusions, elle frappe sans pitié.

Sèche tes larmes.