I
mecht
segn,
wia
da
Summ
in
de
Knia
geht
und
de
fegl
wia
Kometn
promeniern
wia
de
Hitzn
mia
ins
Gnack
fahrt
wia
a
Pracker
- olle
Tag!
A
Zigeina,
a
Zigeina
mecht
i
sein.
Ohne
Haus,
ohne
Stod
und
ohne
Gegend
nur
a
Sprungduach
in
des
was
dea
Himmel
fallt,
Und
Du,
und
Du
warst
mei
oide
- olle
Tag!
A
Zigeina,
a
Zigeina
mecht
i
sein.
Und
da
Regn
und
da
Gatsch
warn
mei
pullowa
und
de
stern,
da
ob,
des
kannst
ma
glaubn,
de
warn
mei
Huat,
mei
leiwanda
Huat,
de
Wiesn
und
de
Baam
de
warn
mei
Schnuaboat
- olle
Tog!
A
Zigeina,
a
Zigeina
mecht
i
sein.
Jaa,
so
a
Zustand
kennt
mi
razn,
weus
mi
so,
a
so
wia's
jetzt
is,
nimma
gfreut,
a
so
wahnsinnig
stiat!
i
wüü
fuat,
ganz
weit
fuat,
laßt's
mi
ongland
in
mein
lebn!
A
Zigeina,
a
Zigeina
mecht
i
sein!
Je
voudrais
voler,
comme
le
soleil
dans
le
ciel
et
les
oiseaux
comme
des
comètes,
se
promenant
comme
la
chaleur
qui
nous
frappe
au
dos,
comme
un
laboureur
- tous
les
jours !
Je
voudrais
être
un
Tzigane,
un
Tzigane.
Sans
maison,
sans
ville
et
sans
pays,
juste
un
saut
dans
ce
que
le
ciel
laisse
tomber,
et
toi,
et
toi
étais
mon
vieux
- tous
les
jours !
Je
voudrais
être
un
Tzigane,
un
Tzigane.
Et
la
pluie
et
la
boue
étaient
mes
pulls,
et
les
étoiles,
là-haut,
tu
peux
me
croire,
étaient
mon
chapeau,
mon
cher
chapeau,
les
prairies
et
les
arbres
étaient
ma
barbe
- tous
les
jours !
Je
voudrais
être
un
Tzigane,
un
Tzigane.
Oui,
une
telle
situation
pourrait
me
faire
courir,
parce
que
comme
ça,
comme
maintenant,
je
ne
suis
plus
heureux,
et
je
suis
tellement
fou !
Je
veux
partir,
partir
très
loin,
laisse-moi
aller
dans
ma
vie !
Je
voudrais
être
un
Tzigane,
un
Tzigane !