Текст и перевод песни Angelo Branduardi - Rosa di Galilea

Rosa di Galilea

J'étais si las, si blanc
Pour la prendre contre moi
Mais expliquez-moi comment le plus vieux des jardiniers
Peut renoncer à chérir sa dernière rose alliée?
J'étais déjà si blanc mais
Je la voulais pour moi
Et sourire aux yeux des gens
En cachette guidant mes pas sur le chemin d'un foyer
Malgré l'hiver et l'effroi.
Elle était la plus belle que j'ai vue de mes yeux
Son sourire entre ses cils me rendait sage et heureux
Sa bonté parlait au ciel, me réchauffait comme un feu.
Mais quand le cerisier de mon jardin a fleuri
Elle vint un matin me dire de cerises son envie
Donne-moi de tes cerises car je porte un fils béni
Je regardais son visage, le velours de ses joues
Et je sentis la colère étrangler mon amour fou
Alors demande à son père de les recueillir pour toi
Mais elle, souriante, se détourna de moi
Avec les yeux de l'attente et la sagesse d'espérer
Elle regarde droit au ciel
Malgré l'hiver et l'effroi.
C'est la plus haute branche qui, pour elle, s'est penchée
Comme pour briser l'absence, comme si le père posait
Du sel entre ses mains blanches
Les fruits de mon cerisier
J'étais si vieux, si blanc mais
Je la pris contre moi car elle était la plus belle
Et j'étais fait pour l'aimer
Ma dernière fleur, mon pétale,
Ma rose de Galilée

Rose of Galilee

I was so tired, so pale
To take her against me
But explain to me how the oldest of gardeners
Can give up cherishing his last allied rose?
I was already so pale but
I wanted her for myself
And smile into the eyes of people
Secretly guiding my steps along the path of a home
Despite the winter and the fear.
She was the most beautiful that I have seen with my eyes
Her smile between her eyelashes made me wise and happy
Her kindness spoke to the sky, warming me like a fire.
But when the cherry tree in my garden bloomed
My love came one morning to tell me of her craving for cherries
Give me some of your cherries for I carry a blessed son
I looked at her face, the velvet of her cheeks
And I felt the anger strangle my mad love
So ask his father to gather them for you
But she, smiling, turned away from me
With the eyes of expectation and the wisdom of hope
She looks straight to the sky
Despite the winter and the fear.
It is the highest branch that, for her, has bowed
As if to break the absence, as if the father placed
Salt between her white hands
The fruits of my cherry tree
I was so old, so pale but
I took her against me because she was the most beautiful
And I was made to love her
My last flower, my petal,
My Rose of Galilee