Текст и перевод песни Antonio Aguilar - Valentín De La Sierra

Valentín De La Sierra

Voy a cantar un corrido de un amigo de mi tierra
Llamábase Valentín que fue fusilado, colgado en la sierra
No me quisiera acordar, era una tarde invierno
Cuando por su mala suerte, calló Valentín en manos del gobierno

El capitán le pregunta: "¿cuál es la gente que mandas?"
Son ochocientos soldados que tienen sitiada la hacienda de Holanda

El coronel le decía: "¿cuál es la gente que guías?"
Son ochocientos soldados que trae por la sierra, Mariano Mejía
El general le decía: "yo te concedo el indulto"
"Pero me vas a decir cuál es el jurado, la causa que juzgo"

Valentín, como era hombre, de nada le dio razón
Yo soy de los meros hombres, de los que inventaron la revolución
Ay, ay-ay-ay, vivan los hombres, já

Antes de llegar al cerro, Valentín quiso llorar
Madre mía de Guadalupe, por tu religión, me van a matar
Vuela, vuela, palomita, párate en ese fortín
Estas son las mañanitas de un hombre valiente que fue Valentín

Valentín De La Sierra

Je vais chanter une chanson de mon ami de ma terre
Il s'appelait Valentín et il a été fusillé, pendu dans la sierra
Je ne voudrais pas m'en souvenir, c'était un après-midi d'hiver
Quand, par malchance, Valentín est tombé entre les mains du gouvernement

Le capitaine lui demande :« Qui est le peuple que tu commandes ?»
Ce sont huit cents soldats qui tiennent assiégée la ferme de Hollande

Le colonel lui dit :« Qui est le peuple que tu guides ?»
Ce sont huit cents soldats que Mariano Mejía amène par la sierra
Le général lui dit :« Je te donne la grâce »
« Mais tu vas me dire quel est le jury, la cause que je juge »

Valentín, étant un homme, n'a rien révélé
Je suis un homme véritable, de ceux qui ont inventé la révolution
Oh, oh-oh-oh, vive les hommes, ha !

Avant d'arriver au sommet, Valentín a voulu pleurer
Ma mère de Guadalupe, pour ta religion, on va me tuer
Vol, vole, petite colombe, pose-toi dans ce fortin
Ce sont les matines d'un homme courageux qui était Valentín