Текст и перевод песни Ayax y Prok feat. Blasfem - Salvatore Maranzano

Salvatore Maranzano

Sonaban taconcitos como en Broadway
Viene de viaje desde Brooklyn
Trae fotos en un booking
Gabardinas, pistolitas como Lucky
Enciende el Lucky
Lo pasa con Carmín, lo coge Toni
Ya terminó los espaguetis
Pietro, molto lo de lo presto, prego
Le traen un trago, sopla la mano, tira los dados
Tabaco en negro, whisky 12 años
Contrabando, bajo fondo, del Montecarlo
Un Chevrolet, barrios bajos
Burdeles, jurdeles, bailarina del cabaret
No tiene límite
Llega monta' en el Mobylette
Llena de colorete
Con piernas largas y tacones
Yo estoy agitando el cubilete
Le subo (le subo) sonando el saxo
Rodeado de humo, con clase
Fino, siempre distinguido
Traje negro, semblante serio
Sillón de cuero, peleando puros ¡Cubanos!
¡Esta noche habrá disparos! ¡Ti amo!
Se quita el sombrero, le coge del pelo
Se ajusta el cuello
Ya ha cava'o muchos hoyos
Desde que vino desde Napoli
Un mercredi, un mercoledí
Mendigando un plato de rigatoni
Escapando de los bancos, Houdini
Dando protección como Andolini
Un intocable pa' la poli, un padre para Suli
La muerte de Sonny
No era débil como Fredo, lo dijo Vito
Le falta ánimo, remueve el dominó
Le apuesta fuerte, no para el dinamo
En sus ojos sale un diamond
Tú dame el sol, dame el son que lo domine
Nel tuo corpo c'è un demone
Un diván pa' tus dólares
Una sala pa' que llores, una caja de dolores
Con un canda'o pa' que no asomen
¡Qué chillen! Yo te quiero
Aunque nunca me arrodille
Se despiden en el muelle
Yo soy tu hombre, un pura sangre
Besa su frente como un padre
Se gira y no vuelve
Un paso firme, un peso wélter
Un verdadero Western
La historia de un gánster

Salvatore Maranzano

On entendait des talons comme à Broadway
Il arrive de voyage depuis Brooklyn
Il porte des photos dans un booking
Des imperméables, des pistolets comme Lucky
Il allume le Lucky
Il passe du temps avec Carmine, Toni le prend
Il a terminé ses spaghettis
Pietro, molto lo de lo presto, prego
On lui apporte un verre, il souffle sur sa main, il lance les dés
Du tabac noir, du whisky de 12 ans
De la contrebande, un fond sonore de Monte-Carlo
Une Chevrolet, des quartiers pauvres
Des bordels, des danseuses de cabaret
Il n'a pas de limite
Elle arrive en Mobylette
Pleine de rouge à lèvres
Avec des jambes longues et des talons
Je secoue le gobelet
Je lui monte (je lui monte) en jouant du saxophone
Entouré de fumée, avec classe
Fini, toujours distingué
Costume noir, visage sérieux
Fauteuil en cuir, en train de fumer des cigares ! Cubains !
Ce soir il y aura des coups de feu ! Ti amo!
Il enlève son chapeau, la prend par les cheveux
Il ajuste son col
Il a déjà creusé beaucoup de trous
Depuis qu'il est arrivé de Naples
Un mercredi, un mercoledì
Mendiant un plat de rigatoni
S'échappant des banques, Houdini
Offrant protection comme Andolini
Un intouchable pour la police, un père pour Suli
La mort de Sonny
Il n'était pas faible comme Fredo, Vito l'a dit
Il manque d'entrain, il remue le domino
Il mise fort, il ne s'arrête pas pour la dynamo
Dans ses yeux sort un diamant
Donne-moi le soleil, donne-moi le son qui le domine
Nel tuo corpo c'è un demone
Un divan pour tes dollars
Une salle pour que tu pleures, une boîte de douleurs
Avec un cadenas pour que cela ne paraisse pas
Que ça crie ! Je t'aime
Même si je ne me suis jamais agenouillé
Ils se disent au revoir sur le quai
Je suis ton homme, un pur-sang
Il embrasse son front comme un père
Il se retourne et ne revient pas
Un pas ferme, un poids welter
Un véritable western
L'histoire d'un gangster