Break
sensation
1984
der
beginn
einer
mission
ein
10
jdhriger
junge
macht
sich
auf
den
weg
in
die
schule
aber
niemand
ahnt
was
ihm
dort
wiederfdhrt
er
sollte
nur
pauken
aber
es
gab
was
das
er
lieber
lernte
hinter
der
schule
wurde
gebreakt
und
der
erste
kontakt
mit
der
damals
noch
fremden
macht
entsteht
der
kleine
junge
konnte
natrlich
nicht
wiederstehen
also
lies
er
sich
gehen
und
statt
zu
lernen
konnte
man
ihn
tanzen
sehen.
er
wurde
bald
besser
und
erntete
beifall
bei
fast
allen
ausser
bei
seinen
lehrern
und
eltern
die
es
nicht
schnallen
wieso
sich
seine
noten
verschlechtern
denn
eigentlich
halten
sie
den
jungen
fr
ziemlich
intelligent.
aber
ihre
versuche
ihn
aufzuhalten
sind
uneffizient
denn
er
erkennt
nicht
den
tieferen
sinn
warum
er
in
die
schule
geht
erst
jahre
spdter
sollte
er
es
verstehen
doch
dann
war′s
zu
spdt
um
das
versdumte
nachzuholen
kein
bock
sich
hinter
die
bcher
zu
setzen.
statt
dessen
war
er
durch
und
durch
von
der
droge
hip
hop
besessen
und
er
glaubt
an
sich
und
das
er
es
damit
packt
vom
breaken
zum
beatbox
worin
er
es
auch
sofort
zu
was
gebracht
hat
tritt
er
487
das
erste
mal
auf
und
battlete
gegner
schach-matt
aber
wart'
ab.
das
war
noch
lange
nicht
das
ende
der
fahnenstange
im
vollen
gange
begibt
er
sich
weiter
rein
denn
sein
verlangen
sich
selbst
und
seine
kreativitdt
zu
entfalten
explodiert
in
ihm
wie
′n
vulkan
man
kann
es
nicht
aufhalten.
Break
sensation
1984,
le
début
d'une
mission,
un
garçon
de
10
ans
se
rend
à
l'école,
mais
personne
ne
se
doute
de
ce
qui
l'attend
là-bas.
Il
était
censé
bachoter,
mais
il
y
avait
autre
chose
qu'il
préférait
apprendre.
Derrière
l'école,
on
faisait
du
breakdance,
et
c'est
là
qu'il
est
entré
en
contact
pour
la
première
fois
avec
cette
force
alors
inconnue.
Le
jeune
garçon
ne
pouvait
naturellement
pas
résister,
alors
il
s'est
laissé
aller
et
au
lieu
d'apprendre,
on
pouvait
le
voir
danser.
Il
s'est
rapidement
amélioré
et
a
été
applaudi
par
presque
tout
le
monde,
sauf
par
ses
professeurs
et
ses
parents,
qui
ne
comprenaient
pas
pourquoi
ses
notes
baissaient,
car
ils
le
trouvaient
plutôt
intelligent.
Mais
leurs
tentatives
pour
l'arrêter
étaient
vaines,
car
il
ne
comprenait
pas
le
sens
profond
de
sa
présence
à
l'école.
Ce
n'est
que
des
années
plus
tard
qu'il
devait
le
comprendre,
mais
il
était
alors
trop
tard
pour
rattraper
le
temps
perdu.
Il
n'avait
aucune
envie
de
se
mettre
aux
bouquins.
Au
lieu
de
ça,
il
était
complètement
possédé
par
la
drogue
qu'est
le
hip-hop,
et
il
croyait
en
lui
et
au
fait
qu'il
allait
réussir.
Du
breakdance
à
la
beatbox,
où
il
a
tout
de
suite
percé,
il
se
produit
pour
la
première
fois
au
487
et
bat
ses
adversaires.
Mais
attends
un
peu.
C'était
loin
d'être
la
fin
de
l'histoire.
Il
continue
sur
sa
lancée,
car
son
désir
de
s'épanouir
et
de
laisser
libre
cours
à
sa
créativité
explose
en
lui
comme
un
volcan.
Impossible
de
l'arrêter.
Aerosol
art
hdlt
doppel
8 seine
gedanken
in
schacht
tag
und
nacht
hat
er
an
nichts
ausser
ans
writen
gedacht
cans,
(w)racken
skizzen
zeichnen
und
taggen
yards
abchecken
und
hinter
den
hecken
von
babus
verstecken
er
war
drauf
aber
nicht
von
coka
sein
adrenalinspiegel
stieg
hvr
bei
dem
gedanken
an
ein
wholecar
mit
""auto
ks""
""sparvars""
und
""marabus""
bewaffnet
wird
alles
zugebombt
und
destroyed
weil
die
pieces
schnell
gebufft
sind
fr
viele
schwachsinn
aber
fr
jungs
wie
ihn
die
das
graf-ding
fhlen
gibt
es
im
leben
selten
etwas
erfllenderes
als
zu
sprhen
es
gab
nur
eine
einzige
sache
die
hatte
er
lieber.
das
war
hip
hop
music
n'
mixer
und
2 eigene
plattenspieler.
nach
jahre
langem
gebettel,
streit,
scenes
und
blabla
wurde
ihm
der
wunsch
dan
letztendlich
erfllt
von
seinem
vater
und
von
da
an
liess
er
ndchtlich
die
finger
rasen
vom
smash
dicht
in
heftigen
skratch
extasen
und
das
ging
nur
nachts
denn
er
musste
im
wohnzimmer
schlafen
low
budget
life
aber
yo
fuck
it
solange
der
beat
lief
und
der
kopf
nickte
war
alles
thigt
er
liebte
den
schei_
denn
es
gab
ihm
kraft
und
baute
ihn
auf
in
mieseren
zeiten
und
bevor
er
es
peilte
leiten
die
emcees
auf
den
scheiben
ihn
zum
schreiben.
geflasht
von
rakim
und
chuck
d.
stept
er
ans
mic
ist
zwar
noch
unthigt
aber
wird
zum
junkie
der
ber
den
takt
fliesst
jahre
vergehen
viele
dinge
geschehen
falsche
freund
kommen
und
gehen
doch
trotz
aller
probleme
hdlt
ihn
hip
hop
am
leben.
die
liebe
bleibt
bestehen
bis
es
zeit
zu
gehen
ist
hip
hop
in
seinen
venen
es
zu
stoppen
gelingt
eh
nich4.
L'art
de
l'aérosol
dicte
sa
vie
24
heures
sur
24.
Jour
et
nuit,
il
ne
pense
qu'à
écrire.
Des
bombes
de
peinture,
des
murs,
des
croquis,
des
dessins
et
des
tags.
Il
vérifie
les
terrains
vagues
et
se
cache
derrière
les
buissons
des
maisons.
Il
était
à
fond,
mais
pas
à
cause
du
coca.
Son
niveau
d'adrénaline
montait
en
flèche
à
l'idée
de
bombarder
et
de
détruire
un
wagon
entier
avec
"auto
ks",
"sparvars"
et
"marabus".
Pour
beaucoup,
c'est
de
la
folie,
mais
pour
des
gars
comme
lui
qui
ressentent
le
truc
du
graffiti,
il
y
a
peu
de
choses
dans
la
vie
qui
soient
plus
gratifiantes
que
de
peindre.
Il
n'y
avait
qu'une
seule
chose
qu'il
préférait.
C'était
la
musique
hip-hop,
une
table
de
mixage
et
deux
platines
vinyles.
Après
des
années
de
supplications,
de
disputes,
de
scènes
et
de
blabla,
son
père
a
fini
par
exaucer
son
vœu
et,
à
partir
de
ce
moment-là,
il
s'est
mis
à
pianoter
tous
les
soirs,
passant
du
smash
aux
scratchs
endiablés.
Et
il
ne
pouvait
le
faire
que
la
nuit,
car
il
devait
dormir
dans
le
salon.
Une
vie
low
budget,
mais
bon,
tant
que
le
beat
tournait
et
que
sa
tête
bougeait,
tout
allait
bien.
Il
aimait
le
disque,
car
il
lui
donnait
de
la
force
et
le
construisait
dans
les
moments
difficiles,
et
avant
même
qu'il
ne
s'en
rende
compte,
les
MCs
sur
les
disques
le
conduisaient
à
écrire.
Inspiré
par
Rakim
et
Chuck
D.,
il
se
met
au
micro.
C'est
encore
un
peu
brut
de
décoffrage,
mais
il
devient
accro
au
fait
de
rapper
sur
le
rythme.
Les
années
passent,
beaucoup
de
choses
se
produisent,
de
faux
amis
vont
et
viennent,
mais
malgré
tous
les
problèmes,
le
hip-hop
le
maintient
en
vie.
L'amour
reste
intact
jusqu'à
ce
qu'il
soit
temps
de
partir.
Le
hip-hop
est
dans
ses
veines.
Impossible
de
l'arrêter.