Текст и перевод песни B. Dolan - Leaving New York

Leaving New York

6: 05, Brooklyn Bridge:
Failed and tongue-tied
Body aching, hands shaking, bloody inside
Still alive.
Sunrise like a pillar of fire,
Still running like the static on a blank channel
Sunken to the bottom of the barrel of a gun.
Braced against the railing looking straight into the sun
Like I was waiting for someone to burn a picture in my mind...
Like i could recite scripture off the lids of my eyes...
Fishing in the East River for a reason to die
Voices whispered in my mind, I believe they were mine.
Another pilgrim come to find that the bridge is a lie, and
There's nothing on the other side...
I was told to pick my battles. This isn't my war.
My fight is with myself. I'm leaving New York
Leaving my prayer rug in the apartment off Van Cortlandt
Caught in constant paranoia coughing someone's jagged hallelujah
Buildings like a burning cross, withdrawal,
The drive north, all five burroughs fall,
Lizards listen through the walls, born into this funeral,
News of war from city hall, subway station, FDR,
Tanks and guards, riot squad, movement of the violent mob
I dissolve
Fall apart
Dusted in the dark, watching the war start...
They're going to send us to the deserts of Mars,
Where we'll die or go crazy with our legs blown off
Don't want to suffocate in space
While God and the State face off
Flags waving in the grey dawn,
Better to break north.
I was told to pick my battles. This isn't my war.
My fight is with myself. I'm leaving New York
I never found solid ground
But slept in a burning bed
There's a couple landlords
With a bounty on my head
Never learned to bend my neck
Or to worship the dead.
Metro card expired; hop a turnstile and then jet.
Was I a coward to abandon,
The broken down mechanics
That crowned Biggie Smalls as the King of Atlantis?
"Like trees to branches, cliffs to avalanches"
The sea in which she vanished...
Lost Kingdom of Jay-Z and Def Jam Cannibals
Beating a dead break on the decks of the Titanic
I am it but I can't fit.
So when the sky fell
I felt like one of the guilty
With the populace in lockstep,
Ready to come and kill me.
Did Providence demolish the buildings
That rust and rot beneath the Hudson?
All of it came to nothing
And the devil's still running...
And the devil's still running...
I was told to pick my battles. This isn't my war.
My fight is with myself. I'm leaving.

Quitter New York

6: 05, pont de Brooklyn :
Échoué et maladroit
Corps endolori, mains tremblantes, ensanglanté à l'intérieur
Toujours en vie.
Le lever du soleil comme un pilier de feu,
Toujours en fuite comme le bruit statique sur un canal vide
Enfoncé au fond du canon d'un fusil.
Accroché à la balustrade, regardant droit dans le soleil
Comme si j'attendais que quelqu'un grave une image dans mon esprit...
Comme si je pouvais réciter les Écritures à partir des paupières de mes yeux...
Pêcher dans l'East River pour une raison de mourir
Des voix chuchotées dans mon esprit, je crois que c'était les miennes.
Un autre pèlerin venu découvrir que le pont est un mensonge, et
Il n'y a rien de l'autre côté...
On m'a dit de choisir mes batailles. Ce n'est pas ma guerre.
Mon combat est avec moi-même. Je quitte New York
Je laisse mon tapis de prière dans l'appartement de Van Cortlandt
Pris dans une paranoïa constante, toussant le « hallelujah » déchirant de quelqu'un d'autre
Des bâtiments comme une croix en feu, sevrage,
La route vers le nord, les cinq arrondissements tombent,
Les lézards écoutent à travers les murs, nés dans ces funérailles,
Des nouvelles de guerre de l'hôtel de ville, de la station de métro, de FDR,
Des chars et des gardes, une brigade anti-émeute, le mouvement de la foule violente
Je me dissous
Je me décompose
Poussiéreux dans l'obscurité, regardant la guerre commencer...
Ils vont nous envoyer dans les déserts de Mars,
Où nous mourrons ou deviendrons fous avec nos jambes arrachées
Je ne veux pas suffoquer dans l'espace
Alors que Dieu et l'État s'affrontent
Des drapeaux flottent dans l'aube grise,
Mieux vaut briser le nord.
On m'a dit de choisir mes batailles. Ce n'est pas ma guerre.
Mon combat est avec moi-même. Je quitte New York
Je n'ai jamais trouvé de terrain solide
Mais j'ai dormi dans un lit en feu
Il y a quelques propriétaires
Avec une prime sur ma tête
Je n'ai jamais appris à plier mon cou
Ou à adorer les morts.
Carte de métro expirée ; saute un tourniquet et ensuite pars.
Étais-je un lâche pour abandonner,
Les mécanismes défectueux
Qui ont couronné Biggie Smalls comme le roi de l'Atlantide ?
« Comme les arbres aux branches, les falaises aux avalanches »
La mer dans laquelle elle a disparu...
Royaume perdu de Jay-Z et des cannibales de Def Jam
Battre un disque mort sur les ponts du Titanic
Je suis ça, mais je ne peux pas rentrer.
Alors, quand le ciel est tombé
Je me suis senti comme l'un des coupables
Avec la population au pas de l'oie,
Prête à venir me tuer.
La Providence a-t-elle démoli les bâtiments
Qui rouillent et pourrissent sous l'Hudson ?
Tout cela n'a mené à rien
Et le diable court toujours...
Et le diable court toujours...
On m'a dit de choisir mes batailles. Ce n'est pas ma guerre.
Mon combat est avec moi-même. Je pars.