Verkabelt,
Satelliteschüssel
om
Daach,
veezisch
Projramme
zappen
dich
durch
die
Naach,
schön
bunt.
"Nä,
wat
hammer
jelaach!"
Dä
Zeitjeis
grins
un
baggert
bess
e
dich
hätt,
jelackte
Zombies,
op
vermintem
Parkett:
"Na
un?!"
...
de
Hauptsaach,
nett
un
adrett!
Entspann
dich
un
akzeptier′et.
Bess
selver
schuld,
wenn
du't
ahn
dich
löhß,
wenn
paar
Computer
Kreech
führe.
"Mayday
...
(Mayday)
Mer
schmiere
aff
em
freie
Fall,
(Mayday)
na
un?!
...ess
uns
doch
scheißejal.
(Mayday)
mer
hann
se
nimieh
all.
(Mayday)
...
Die
Katastrophe
weed
en
Häppche
seziert,
als
Seifeoper
zwesche
Werbung
plaziert,
keimfrei,
die
Quote
rejiert.
(Hühr
op
zo
quängele,
Mann,
do
mähste
nix
draan!")
Hurra,
mer
sinn
ahm
Verblöde,
su,
dat
mer
kaum
noch
jet
spüre,
uns
kammer
ahm
Naasering
führe.
Mayday...
Câblé,
parabole
sur
le
toit,
vingt
programmes
zappent
toute
la
nuit,
c'est
beau,
c'est
coloré.
"Oh,
comme
on
a
ri
!"
Le
temps
ricane
et
t'embrouille
jusqu'à
ce
qu'il
t'ait,
des
zombies
vernis
sur
un
parquet
délabré
: "Et
alors
?!"
...
le
principal,
c'est
d'être
gentil
et
bien
habillé
! Détente
et
acceptation.
Tu
n'as
qu'à
te
blâmer
si
tu
te
laisses
faire,
si
quelques
ordinateurs
prennent
le
contrôle.
"Mayday
...
(Mayday)
On
se
crashe
en
chute
libre,
(Mayday)
et
alors
? ...
on
s'en
fout.
(Mayday)
On
n'a
plus
tout
ça.
(Mayday)
...
La
catastrophe
est
disséquée
en
morceaux,
comme
un
feuilleton
entre
les
publicités,
aseptisée,
les
audiences
sont
reines.
(Arrête
de
te
lamenter,
mec,
t'y
peux
rien
!)"
Hourra,
on
est
devenus
stupides,
au
point
qu'on
ne
sent
plus
rien,
on
peut
nous
mener
par
le
nez.
Mayday...