Текст и перевод песни BAP - Müsli Män (Schrank-Version) (Remastered 2007)

Müsli Män (Schrank-Version) (Remastered 2007)

Ich stund friedlich en der Frittenbuud,
Plötzlich woore do, met su ′nem Feuerschwert und Heiljenschein,
Lange blonde Hoor, bläcke Fööß met nur Sandale draan,
Schweb hä op mich zo, speut messjanisch op ming Currywoosch.
Ich saare: "Hühr ens, wer bess do?"
"Typisch, dat do mich nit kenns, ich benn dä Müsli-Män."
Paar Daach späder stonn ich en der Kneip,
Do spür ich: hä ess do.
Ich hatt mer jraad et eezte Bier bestellt,
Do sinn ich en, inkognito: Sing blonde Hoor, met Henna ruutjefärf,
Ne Schal vun Al-Fatach, Ich saare:
"Weet, hühr zo, verjess dat Bier, dunn mir ne Appelsaff"
Dä laach, un nimmp mieh janit ähnz.
"PST", saach ich, "Mann, do steiht dä Müsli-Män."
Am nächsten Daach woot et besonders fies, op der Autobahn.
E Understatement-Damenfahrrad, wieß, Import uss Amsterdam,
Stopp dä Buss met unsrer Aanlaach drin,
Koot vüür Wesseling un konfisziert dat,
Wat elektrisch ess un lööt uns nur dä Tambourin.
Klar - wer dat woor, verroot ich jähn:
Dat woor dä Müsli Män.
Mir wooren tierisch sauer, ess doch klar.
Eez hammer ens jetob.
Donoh - flexibel - flöck uns Repertoire op Skiffel ömjeprob.
Dä Major Bänjo, Axel Xylophon, ich met 'ner Klarinett,
Ahm Waschbrett Wolli, Schmal ahm Susaphon
- Statt Baß en Tuba jetz. Nur dä Fonz ahm Mixer,
Dä woor Fän, weil dä Fonz hatt frei hück,
Dank unsrem Müsli-Män.
Dann koot vüürm Auftritt luhr ich en dä Saal,
Wie ich dat immer dunn.
Vüür Lampenfieber schläät mer′t Häzz em Hals:
"Oh, wat e Publikum!"
Vüür allen Dingen do dä Härtetyp mäht mich verstärkt nervös,
Dä Häuptling do, met Irokesenschnitt, dä mich su hämisch grööß.
Ich denk: "Ich spenne, ich benn krank!
Do steht der Müsli-Män als Punk!"

Müsli Män (Version placard) (Remasterisé 2007)

J'étais paisiblement dans la baraque à frites,
Soudain, ils étaient là, avec une épée de feu et un halo,
De longs cheveux blonds, des pieds nus avec seulement des sandales,
Il flottait vers moi, crachant messianiquement sur ma saucisse au curry.
J'ai dit : "Ecoute, qui es-tu ?"
"Typiquement, tu ne me connais pas, je suis le Müsli-Män."
Quelques jours plus tard, j'étais dans le bar,
Là, je l'ai senti : il était là.
Je venais de commander ma première bière,
Je l'ai vu, incognito : ses cheveux blonds teints au henné,
Un foulard d'Al-Fatah, je lui ai dit :
"Écoute, oublie la bière, donne-moi un jus de pomme"
Il a ri et ne m'a pas pris au sérieux.
"PSST", ai-je dit, "mec, le Müsli-Män est là."
Le lendemain, c'était particulièrement moche, sur l'autoroute.
Un vélo de dame discret, blanc, importé d'Amsterdam,
Il arrête le bus avec notre sono dedans,
Juste avant Wesseling et confisque tout ça,
Tout ce qui est électrique et ne nous laisse que le tambourin.
Bien sûr - qui c'était, je le dis tout de suite :
C'était le Müsli Män.
Nous étions furieux, c'est clair.
On va le coincer.
Ensuite - flexibles - adapté rapidement notre répertoire au skiffle.
Le major Banjo, Axel Xylophone, moi à la clarinette,
Wolli à la planche à laver, Schmal au soubassophone,
- Au lieu d'une basse, un tuba maintenant. Seul Fonz au mixage,
Il était fan, parce que Fonz était libre aujourd'hui,
Grâce à notre Müsli-Män.
Puis, avant le concert, j'ai jeté un coup d'œil dans la salle,
Comme je fais toujours.
Avant le trac, mon cœur battait dans ma gorge :
"Oh, quel public !"
Surtout ce type bourru qui me rendait encore plus nerveux,
Le chef avec sa coupe iroquoise, qui me saluait si sournoisement.
Je pense : "Je flippe, je suis malade !
Le Müsli-Män est là en tant que punk !"