Текст и перевод песни Benjamin Bunch - Cancion de cuna

Cancion de cuna

Quiero que te duermas como un sol,
Que se acuesta en un campo de trigo.
Tengo aquí en mi pecho un corazón,
Igualito al hueco de tu ombligo.
Sabes quien temblaba, cuando ibas a nacer,
Sabes que pensé,
Que por ahí no ibas a poder,
Sabes quien te puso en el pecho de mamá, ooh

Debe ser que me pediste un día una canción,
Que fuera del corazón, ahí te va,
Vamos a correr un rato que hay tiempo nomás,
Hay tiempo nomás, todo el tiempo.

Nunca nadie me dio tanta luz,
Para nadie fui tan importante,
Nunca quise ver tan lejos al dolor,
Con verte crecer tengo bastante.
Dientes asomando y dibujos en la piel,
Todas las mañanas mi motor vos encendés,
Mil relojes no marcan las horas como vos, oh!

Debe ser que me pediste un día una canción,
Que fuera del corazón, ahí te va
Vamos a correr un rato que hay tiempo nomás,
Hay tiempo nomás, todo el tiempo.
Vamos a besar la nieve y vamos a volar,
Vamos a besar, este cielo,
Nada, nada, nunca nada nos va a separar,
Somos una llama en el invierno.

Le pedí al señor que me diera un amor nunca pensé sería tan profundo...

Berceuse

Je veux que tu t'endormes comme un soleil,
Qui se couche dans un champ de blé.
J'ai ici dans ma poitrine un cœur,
Comme le creux de ton nombril.
Tu sais qui tremblait, quand tu allais naître,
Tu sais que j'ai pensé,
Que par là, tu ne pourrais pas passer,
Tu sais qui t'a mis sur le sein de maman, ooh

C'est que tu m'as demandé un jour une chanson,
Qui vienne du cœur, la voici,
On va courir un moment, il reste du temps,
Il reste du temps, tout le temps.

Personne ne m'a jamais donné autant de lumière,
Pour personne, je n'ai été aussi important,
Je n'ai jamais voulu voir la douleur si loin,
Te voir grandir, c'est assez pour moi.
Des dents qui pointent et des dessins sur la peau,
Chaque matin, tu allumes mon moteur,
Mille horloges ne marquent pas le temps comme toi, oh!

C'est que tu m'as demandé un jour une chanson,
Qui vienne du cœur, la voici.
On va courir un moment, il reste du temps,
Il reste du temps, tout le temps.
On va embrasser la neige et on va voler,
On va embrasser ce ciel,
Rien, rien, jamais rien ne nous séparera,
Nous sommes une flamme en hiver.

J'ai demandé au Seigneur de me donner un amour, je n'aurais jamais pensé qu'il serait si profond...