Текст и перевод песни Bernard Lavilliers - Les aventures extraordinaires d'un billet de banque (Version live 2009)

Les aventures extraordinaires d'un billet de banque (Version live 2009)

J'ai débuté ma carrière
Dans un hold up audacieux
Y avait d'la cervelle par terre
Les flics étaient trés nerveux
Continué dans un boxon, dans le slip d'une souris
Puis passé dans le ceinturon d'un marchand de paradis
Qui s'fit désinguer plus tard, mais ça c'est une autre histoire
C'était un tueur à gages
Qu'arrondissait ces fins de mois
C'est pas que dans ce boulot là
On soit souvent au chômage
Surtout que par les temps qui courrent
La liberté et l'amour
Travaillent pour la République
Commité d'action civique
Je me suis multiplié chez un type assez bizzare
Qui travaillait tard le soir à la plume et au pochoir
Voyagé dans des malettes, dans des fourgons,. des tablettes
Dans des jean's et de la soie, en Jaguar et en Matra
J'suis même passé dans vos poches
Grippés par vos doigts crochus
Doigts crochus
J'étais même au PSU
Au parti et à Minute
Avant de faire la culbutte, dans les poches de Lavilliers, ouais
Mais ça n'a pas duré
J'ai dormi chez des prélats
J'ai dormi chez des prélats
Entre deux doigts d'Arnica
Trois bons mots, une caresse
Au vicaire et sur les fesses
Je suis le pouvoir d'achat
Je suis celui qui décomplexe
Je suis le dernier réflexe
Qu'on n'est pas prêt d'oublier
Essayez de me supprimer, hein, dans un coin sur la planète
Y en a qui feraient une drôle de tête
Y en a même qui en sont mort
Alliende dans le décor
Je suis passé sous des tables
J'ai glissé sous des tapis
Dans des poches confortables
J'ai pris un peu de répit
Dans les mains d'un mercenaire, puis dans la révolution
J'ai participé mon frère, à des tas de combinaisons
Si tu savais ce que je sais
Dans quelles mains je suis passé
T'en ferais pas beaucoup pour ta petite éternité
J'ai voulu me racheter
Mais voilà j'étais trop cher
Depuis que les financiers
Mettent mes vertues aux enchères
Depuis que les poètes maudits
Comptent leurs économies
J'suis une pute aux nerfs d'acier
Je sais tout mais j'dirais rien
C'est peut-être préférable
Pour l'idéal républicain
J'aimerais crever tu sais
J'aimerais qu'on m'foute la paix

The Extraordinary Adventures of a Banknote (Live Version 2009)

I started my career, darling,
In a daring heist,
There were brains on the floor,
The cops were pretty nervous,
Continued in a mess, in the panties of a mouse,
Then passed into the belt of a paradise merchant,
Who got himself iced later, but that's another story,
He was a hitman,
Who rounded off his ends of the month,
It's not like in this job,
We're often unemployed,
Especially in these times,
Freedom and love,
Work for the Republic,
Civic action committee,
I multiplied myself at a rather strange guy's,
Who worked late at night with pen and stencil,
Travelled in briefcases, vans, tablets,
In jeans and silk, in Jaguars and Matras,
I even passed through your pockets,
Gripped by your hooked fingers,
Hooked fingers,
I was even in the PSU,
In the party and in Minute,
Before doing the tumble, in the pockets of Lavilliers, yeah,
But it didn't last,
I slept at prelates',
I slept at prelates',
Between two fingers of Arnica,
Three kind words, a caress,
To the vicar and on the buttocks,
I am the purchasing power,
I am the one who uninhibits,
I am the last reflex,
That we are not ready to forget,
Try to eliminate me, huh, in a corner on the planet,
There are some who would make a funny face,
There are even some who died from it,
Allende in the scenery,
I passed under tables,
I slipped under carpets,
In comfortable pockets,
I took a little respite,
In the hands of a mercenary, then in the revolution,
I participated my brother, in lots of combinations,
If you knew what I know,
In whose hands I have passed,
You wouldn't do much for your little eternity,
I wanted to redeem myself,
But there you go, I was too expensive,
Since the financiers,
Put my virtues up for auction,
Since the damned poets,
Count their pennies,
I'm a whore with nerves of steel,
I know everything but I won't say anything,
It's perhaps preferable,
For the republican ideal,
I'd like to die you know,
I'd like to be left alone,