Текст и перевод песни Boxcar Willie - Teddy Bear

Teddy Bear

Tryin' to reach my destination before the sun went down.
The old CB was blarin' away on channel one-nine,
When there came a little boy's voice on the radio line.
And he said: "Breaker one-nine! Is anyone there?
"Come on, truckers an' talk to Teddy Bear!"
Well, I keyed the mic an' I said: "You got it, Teddy Bear."
And a little boy's voice came back on the air.
"'Preciate the break. Who we got on that end?"
I told him my handle, and, then he began:
"Now, I'm not supposed to bother you fellows out there.
"Mom says you're busy and for me to stay off the air.
"But, you see, I get lonely and it helps me to talk,
'Cause that's about all I can do. I'm crippled, and, I can't walk!"
I came back and told him to fire up that mic,
And I'd talk to him, as long as he liked.

"This was my dad's radio", the little boy said,
"But I guess it's mine and Mom's now, 'cause my Daddy's dead!"
"Dad had a wreck about a month ago.
"He was trying to get home in a blindin' snow.
"Mom has to work now to make ends meet,
"An' I'm not much help with my two crippled feet."
"She says not to worry, that we'll make it all right,
"But, I hear her crying sometimes late at night.

"You know there's just one thing I want more than anything else to see.
"Aw, I know you guys are too busy to bother with me,
"But, you see, my dad used to take me for rides when he was home.
"I guess that's all over now, since my Daddy's gone."
Well, Sir, not one breaker came on the old CB,
As that little crippled boy talked with me.
You know, I tried hard to swallow, but the lump just wouldn't stay down,
As I thought about my own little boy back in Greenville Town.

"Dad was going to take Mom and me with him later on this year.
"Why, l remember him saying: 'Someday, this old truck will be yours, Teddy Bear!'
"An' I know I'll never get to ride an eighteen-wheeler again.
"But, this old base will keep me in touch with all my trucker friends.
"Well, Teddy Bear's gonna back out now and leave you alone,
"'Cause it's about time for Mom to come home.
"But, you give me a shout when you're passin' through,
"And I'll sure be happy to come back to you."

Well, I came back and I said: "Before you go, ten-ten,
"What's your home-twenty, little CB friend?"
Well, he gave me his address and I didn't hesitate,
'Cause this hot load of freight was just gonna have to wait.
I turned that truck around on a dime,
"An' headed straight for Jackson Street: 229.
And as I rounded the corner, boy, I got one heck of a shock:
Eighteen-wheelers were lined up for three city blocks.

Well, I guess every driver for miles around had caught Teddy Bear's call,
And that little crippled boy was having a ball.
For as fast as one driver would carry him in,
Another would carry him to his truck and take off again.
Well, you better believe, I took my turn at ridin' Teddy Bear,
And then I carried him back in and put him down in his chair.
And buddy if I never live to see happiness again,
I want you to know I saw it that day, in the face of that little man.

We took up a collection for him before his Mama got home,
And each driver said: "Goodbye," and then they were all gone.
He shook my hand with a mile-long grin,
An' said: "So long, trucker. I'll catch you again!"
Well, I hit that Interstate with tears in my eyes,
And I turned on the radio and I got another surprise.
"Breaker one-nine," came a voice on the air,
"Just one word of thanks from Mama Teddy Bear.

"We wish each and every one, a special prayer, just for you,
"'Cause, you just made my little boy's dream come true.
"I'll sign off now, before I start to cry.
"May God ride with you, ten-four, and goodbye."

Ours en Peluche

J'essayais d'atteindre ma destination avant le coucher du soleil.
Le vieux CB crachait sur le canal dix-neuf,
Quand j'ai entendu la voix d'un petit garçon sur les ondes.
Et il a dit : "À vous, dix-neuf ! Y a quelqu'un ?
"S'il vous plaît, les routiers, parlez à Nounours !"
Alors, j'ai appuyé sur le micro et j'ai dit : "C'est bon, Nounours."
Et la petite voix du garçon est revenue dans le poste.
"Merci pour la pause. On a qui à l'appareil ?"
Je lui ai donné mon indicatif, et il a commencé :
"Je suis pas censé vous déranger, vous les gars, là-bas."
"Maman dit que vous êtes occupés et que je dois pas toucher à la radio."
"Mais, vous voyez, je me sens seul et ça me fait du bien de parler,
"Parce que c'est à peu près tout ce que je peux faire. Je suis handicapé, et je ne peux pas marcher !"
Je lui ai répondu de garder le micro ouvert,
Et que je lui parlerais aussi longtemps qu'il le voudrait.

"C'était la radio de mon père", a dit le petit garçon,
"Mais je suppose que c'est la mienne et celle de maman maintenant, parce que mon papa est mort !"
"Papa a eu un accident il y a environ un mois."
"Il essayait de rentrer à la maison sous une neige aveuglante."
"Maman doit travailler maintenant pour joindre les deux bouts,
"Et je suis pas d'une grande aide avec mes deux pieds handicapés."
"Elle dit de pas m'inquiéter, qu'on va s'en sortir,
"Mais, je l'entends pleurer parfois tard le soir."

"Vous savez, il y a une chose que je veux plus que tout voir."
"Oh, je sais que vous êtes trop occupés pour vous occuper de moi,
"Mais, vous voyez, mon père m'emmenait faire des balades quand il était à la maison."
"Je suppose que c'est fini maintenant, puisque mon papa est parti."
Alors là, madame, pas un seul appel sur le vieux CB,
Pendant que ce petit garçon handicapé me parlait.
Vous savez, j'ai essayé d'avaler, mais la boule restait coincée dans ma gorge,
En pensant à mon propre petit garçon, là-bas à Greenville.

"Papa allait emmener maman et moi avec lui plus tard cette année."
"Je me souviens qu'il m'a dit : 'Un jour, ce vieux camion sera à toi, Nounours !'"
"Et je sais que je ne pourrai plus jamais monter dans un dix-huit roues."
"Mais, ce vieux poste me permettra de rester en contact avec tous mes amis routiers."
"Bon, Nounours va se retirer maintenant et vous laisser tranquille,
"Parce qu'il est presque l'heure que maman rentre à la maison."
"Mais, faites-moi signe quand vous passez par ici,
"Et je serai ravi de vous reparler."

Alors, j'ai repris la parole et j'ai dit : "Avant de partir, changez dix-dix,
"C'est quoi votre QTH, mon petit ami du CB ?"
Il m'a donné son adresse et je n'ai pas hésité,
Parce que ce chargement urgent allait devoir attendre.
J'ai fait demi-tour avec le camion,
"Et j'ai mis le cap sur Jackson Street : 229."
Et en arrivant au coin de la rue, j'ai eu un choc terrible :
Des dix-huit roues étaient garés sur trois pâtés de maisons.

J'imagine que tous les chauffeurs à des kilomètres à la ronde avaient entendu l'appel de Nounours,
Et que le petit garçon handicapé s'amusait comme un fou.
Car dès qu'un chauffeur le portait à l'intérieur,
Un autre le prenait dans son camion et repartait.
Et vous pouvez me croire, j'ai pris mon tour pour faire faire un tour à Nounours,
Et puis je l'ai ramené à l'intérieur et je l'ai installé dans son fauteuil.
Et madame, si jamais je ne devais plus jamais revoir le bonheur,
Je veux que vous sachiez que je l'ai vu ce jour-là, sur le visage de ce petit bonhomme.

On a fait une collecte pour lui avant que sa maman ne rentre à la maison,
Et chaque chauffeur a dit : "Au revoir", et puis ils sont tous partis.
Il m'a serré la main avec un sourire jusqu'aux oreilles,
Et il a dit : "Salut, routier. On se recroise !"
J'ai repris l'autoroute avec les larmes aux yeux,
Et j'ai allumé la radio et j'ai eu une autre surprise.
"À vous, dix-neuf", a dit une voix sur les ondes,
"Juste un mot de remerciement de la part de Maman Nounours."

"On souhaite à chacun d'entre vous une prière spéciale, rien que pour vous,
"Parce que vous avez réalisé le rêve de mon petit garçon."
"Je vous laisse maintenant, avant de me mettre à pleurer."
"Que Dieu vous accompagne, bons vents, et au revoir."