Текст и перевод песни Candan Erçetin - Padam... padam...

Padam... padam...

Cet air qui m'obsède jour et nuit
Cet air n'est pas né d'aujourd'hui
Il vient d'aussi loin que je viens
Traîné par cent mille musiciens
Un jour cet air me rendra folle
Cent fois j'ai voulu dire pourquoi
Mais il m'a coupé la parole
Il parle toujours avant moi
Et sa voix couvre ma voix
Padam... padam... padam...
Il arrive en courant derrière moi
Padam... padam... padam...
Il me fait le coup du souviens-toi
Padam... padam... padam...
C'est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme un drôle d'erreur
Cet air qui sait tout par c¶ur
Il dit: "Rappelle-toi tes amours
Rappelle-toi puisque c'est ton tour
'Y a pas d'raison pour qu'tu n'pleures pas
Avec tes souvenirs sur les bras..."
Et moi je revois ceux qui restent
Mes vingt ans font battre tambour
Je vois s'entrebattre des gestes
Toute la comédie des amours
Sur cet air qui va toujours
Padam... padam... padam...
Des "je t'aime" de quatorze-juillet
Padam... padam... padam...
Des "toujours" qu'on achète au rabais
Padam... padam... padam...
Des "veux-tu" en voilà par paquets
Et tout ça pour tomber juste au coin d'la rue
Sur l'air qui m'a reconnue
...
Écoutez le chahut qu'il me fait
...
Comme si tout mon passé défilait
...
Faut garder du chagrin pour après
J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat
Qui bat comme un c¶ur de bois

Padam... padam...

I long for this tune day and night
It's not a tune that was born today
It comes from the distance, as I do
Carried by a hundred thousand musicians
One day, this tune will drive me mad
A hundred times I've wanted to say why
But it cuts me off every time
It always speaks before me
And it drowns out my voice with its own
Padam... padam... padam...
It runs after me
Padam... padam... padam...
It makes me remember
Padam... padam... padam...
It's a tune that points its finger at me
And I follow it around like a strange mistake
This tune that knows everything by heart
It says: "Remember your loves
Remember them, since it's your turn
There's no reason why you shouldn't cry
With your memories in your arms..."
And I see those who remain
My twenties make my heart beat like a drum
I see gestures that fight each other
The whole comedy of love
To this tune that never ends
Padam... padam... padam...
Of "I love you"s on the fourteenth of July
Padam... padam... padam...
Of "forevers" that we buy cheaply
Padam... padam... padam...
Of "will you's" that come in bundles
And all for falling right on the street corner
To the tune that recognizes me
...
Listen to the noise it makes
...
As if my whole past were marching past
...
I must keep some sorrow for later
I have a whole musical scale of it on this tune that beats
That beats like a wooden heart