Текст и перевод песни Canfeza - Acı

Acı

Yeniden birini sevmek ömür sürer
O kadar kalmadı be gönül süren
Yaşattıkların tümüyle ölümsüzler
Gözlerimde saklı mühürsün, hep

Seni seviyorum dediğim herkesi sevdim
İnan, yine olsalardı yine severdim
Ne aldım, ne de verdim
Ne aldın, ne verdin?

Neyse asıl konuya dönelim, aşka
Aşık olunca mı kalbine yönelir taşlar?
Çok sevince mi ızdırap başlar?
Kötü mü aşk, saçma mı başka?

Sevmek bir sanattır, kanatlı
Kanat uçmaktır ki uçmakta sanattır
Bana kalırsa biri sanatı yarattı
Mutlak yaradan, içimizdeki sanatçı

Sorarsa biri önünü kesenlerin
Tanımıyoruz ne sen beni, ne ben seni
Hiç olmadık ne ben senin, ne sen benim
Açıkçası ne sen ben, ne ben senim

Şiir senden fazlasıdır, sihrim
Doğum günüm, gün ışığım, mihrim
Bir zahmet hatanı düzelt şimdi
Beni bu saf karanlığa sen ittin

Beni bu karanlıkta kaybettin
Üzüldüm, sanki bilyelerimi kaybettim
Beni bir çocuk gibi kaybettin
Pazarda kaybolmuş gibi ağladım, aybettin

Bu bana yapılmazdı, yaptın
Sana bu yapılmazdı, yaptım
Kandırılmamalıydım, yaptın
Şiirlere değmezdin, yaptım

Güzeldin herşeyinle, yenmezdin tadından
Yüzüne şiir yazılacak binlerce kadın var
Ardından tek bir kez söz etmedim adından
Biriydin benim için o binlerce kadından

Biri gider bini gelir
Bini gider biri gelmez
Ne yaman çelişkidir
Biri kanatır, bini delmez

Onu sever, beni sevmez
Ona ulaşır, bana ermez
Aşk dilenmek gerekmez
Ona verir, bana vermez

Sırf benim gönlüm olmasın diye
Gönlüme el koyuyorsun, niye?
Sırf gönlünde olmayayım diye
Gönlüne el koyuyorsun, niye?

Acıyı seviyorum damak tadım böyle
Acı dil, çoğunlukla tatlı şeyler söyler
Unuttuysan beni, bunu açıkça söyle
Beni unutsan da özleyeceksin söz ver

Arada bana küfret, günahı benim
Vahı beni bulur bir gün, ahı seni
Yakama yapışmış bir günahın eli
İçinde boğuluyorum bir sürahi selin

Dışında kalmışım şekerden bir evin
Sular altında kalmış, insana güvenim
Ateş pahası olmuş sevdanın dirhemi
Ne sağa, ne sola dönmüyor dümenim

Sende herşey tıkırında gibi
Sanki bir gece de olsa görmemişsin dibi
Sen de zaten bunu istemişsin gibi
Ya gerçekten böyle oldu, ya da bu kibir

Gerçekleştiremedin bir küçük düşü
Seni gönlümde fazla büyütmüşüm
Ederini anladığımdandır küçük düşüm
Benimki küçük sen büyük düşün

Ama nereye çekersen oraya yürür
Orada gece olur, orada söndürür günü
Sana bakan gözlerinde beni görür
Çünkü ben ebediyen gözlerine sürgünüm

Kavradım süngümü tehlikeli sulardayım
Göz bebeklerine mesafem bir dudak payı
Bir ağlamana bakar işim, korkulardayım
Tekrar paylaşamazsak diye bir dudak çayı

Boşluğunu doldurmadım, daha yer açtım
Sende yer kalmadıysa eğer bana ver aşkı
Beni aşka boğ kesintisiz ki zaman şaşsın
Ki nasıl yaşar bir insan, bir başına, başsız

Gittin ama bana bir meziyet yükledin
Koyuyorum nereye istersem yüklemi
Bana bir kapı araladı tüm gördüklerim
Farklı bakıp, görmek bir çeşit körlük değil

Her şeye iyi niyetle yaklaşmak öldürür
Herkesi sarıp sarılmanın sonucu kördüğüm
Yaşam hayli narin bir ağdır kaderin ördüğü
Sevilen sanma ki sevende ömürlüğüm

Douleur

Aimer à nouveau prendrait une vie
Il ne me reste plus tant de temps, mon cœur
Tout ce que tu as fait est immortel
Tu es un sceau dans mes yeux, pour toujours

J’ai aimé toutes celles à qui j’ai dit "je t’aime"
Crois-moi, si elles étaient là, je les aimerais encore
Je n’ai rien pris, ni rien donné
Tu n’as rien pris, ni rien donné ?

Bref, revenons au sujet principal, l’amour
Est-ce qu’en tombant amoureux, les pierres volent vers ton cœur ?
Est-ce qu’aimer trop fort déclenche le supplice ?
L’amour est-il mauvais, est-il absurde autrement ?

Aimer est un art, ailé
Les ailes sont faites pour voler, et voler est un art
Selon moi, quelqu’un a créé l’art
Le Créateur absolu, l’artiste en nous

Si quelqu’un nous interroge, nous qui nous sommes croisés
Disons que nous ne nous connaissons pas, ni toi ni moi
Nous n’avons jamais existé, ni moi pour toi, ni toi pour moi
À vrai dire, ni toi moi, ni moi toi

La poésie est plus que toi, ma magie
Mon anniversaire, ma lumière du jour, mon autel
S’il te plaît, corrige ton erreur maintenant
C’est toi qui m’as poussée dans cette pure obscurité

Tu m’as perdue dans cette obscurité
J’étais triste, comme si j’avais perdu mes billes
Tu m’as perdue comme une enfant
J’ai pleuré comme si j’étais perdue au marché, tu m’as oubliée

Tu ne pouvais pas me faire ça, tu l’as fait
Je ne pouvais pas te faire ça, je l’ai fait
Je n’aurais pas dû être trompée, tu l’as fait
Tu ne méritais pas mes poèmes, je les ai écrits

Tu étais belle en tout point, ton goût était inégalable
Il y a des milliers de femmes à qui l’on pourrait écrire des poèmes sur leur visage
Je n’ai jamais prononcé ton nom une seule fois après ton départ
Tu étais une parmi ces milliers de femmes pour moi

Une part, mille arrivent
Mille partent, une ne vient pas
Quel étrange paradoxe
L’une blesse, l’autre ne perce pas

Il l’aime, il ne m’aime pas
Il l’atteint, il ne m’atteint pas
L’amour ne se mendie pas
Il lui donne, il ne me donne pas

Juste pour que mon cœur ne soit pas mien
Tu t’empares de mon cœur, pourquoi ?
Juste pour que je ne sois pas dans ton cœur
Tu t’empares de ton cœur, pourquoi ?

J’aime la douleur, c’est mon goût
Une langue amère dit souvent des choses douces
Si tu m’as oubliée, dis-le clairement
Même si tu m’oublies, promets-moi que tu me regretteras

De temps en temps, maudis-moi, c’est ma faute
Un jour, le malheur me trouvera, et sa malédiction te trouvera
La main d’un péché s’accroche à mon col
Je me noie dans une cruche d’eau

Je suis excluse d’une maison en sucre
Ma confiance en l’humanité est submergée
Le dirham de ton amour a coûté le feu
Mon gouvernail ne tourne ni à droite ni à gauche

Comme si tout était parfait pour toi
Comme si tu n’avais jamais touché le fond, pas même une nuit
Comme si c’était ce que tu voulais
Soit c’est vraiment ce qui s’est passé, soit c’est de l’arrogance

Tu n’as pas réalisé un petit rêve
Je t’ai trop idéalisée dans mon cœur
C’est parce que j’ai compris ta valeur que je suis humiliée
Le mien est petit, tes pensées sont grandes

Mais peu importe où tu tires, il marchera
La nuit tombe là-bas, il éteint le jour là-bas
Il me verra dans tes yeux qui te regardent
Parce que je suis à jamais exilée dans tes yeux

J’ai saisi ma baïonnette, je suis en eaux dangereuses
Mes pupilles sont à un baiser de distance des tiennes
Mon travail est de te regarder pleurer, je suis terrifiée
Au cas où nous ne partagerions plus une gorgée de thé

Je n’ai pas comblé ton vide, j’ai fait plus de place
Si tu n’as plus de place, donne-moi l’amour
Étouffe-moi d’amour sans relâche pour que le temps s’égare
Pour qu’il ne sache pas comment un humain peut vivre, seul, sans tête

Tu es partie, mais tu m’as donné une qualité
Je la mets où je veux, cette charge
Tout ce que j’ai vu m’a ouvert une porte
Voir différemment n’est pas une forme de cécité

Aborder chaque chose avec bienveillance tue
Serrer tout le monde dans ses bras n’aboutit qu’à un nœud
La vie est une toile délicate tissée par le destin
Ne crois pas que l’être aimé est éternel pour celui qui aime