Текст и перевод песни Canfeza - Sarmaşık

Sarmaşık

Burnumun Direklerinde Asılı Kokun.
Beynimde Aynı Direklerde Asılı Bir Cesedin Şoku.
Sen Varsan Ben Yokum, Ben Varkende Sen Yoktun
Aynı Cehennemde Kaynıyoruz Fokur Fokur.
Tam Değilim En Tam Halim Anca Yarım.
Gözlerim Işıkta Yeşil Karanlıkda Kan Çanağı.
Biraz Yanında Olan Her kimse Canından Çok Sever Seni.
Yastığımla Hala Arkadaşmı Bal Yanağın.
Sana Serilir Gönlün Tek Renkli Narin Halısı.
Seni Sadece İnsan Değil Cümle Alem Tanısın.
Yağmurun Gözünden Seli Gözlerimden Seni
Özleminden Beri Anlatırım Aklın, Aklı Karışır.
En Uzun Süren Ömre Denktir Ömrümün 1 Karışı.
Afitap Seni Gördüğü Günden Beri Sarışın.
1 Ay Kaldı Sana Rekabet Edebilecek Güçte.
1 Ay Kaldı Tutulmana Oda Büyüklüğüne Alışır.
20 Dilde Seviyorum Seni, 81 İlde.
80 Bin Çeşit Bitkinin 80 Bininde.
Kendi Kafama Sıktığım Gümüş Bi Kurşun Varlığın.
Ne Olur O Karanlıktan Yanıma Seksen Birinde.
Beyaz Bir Güvercinin Özğürlüğe Cilve Taklaları.
İçimi Göremediğimdendir Seni İçimde Saklamadım.
Mümkün Değil Anlatamam Gücüm Yetmez Bir Anlasan
Terse Döner Hayatına Yön Veren Tüm Çarkaların.
Makamlar Kalıcı Değildir Kim Sahiplendi Koltuğu.
Elimde Bir Sen Tutuyorum Taş Kalbimden Yonttuğum.
Karşıma Koydum Gözlerimi Kaçırmadan İzliyorum.
Rabbimin Lütfudur Bana Yokluğunun Bolluğu.
Kozum kupa, sen elimde kalan karosun.
Unutmam seni Bursa beton olsa, Ankara su.
Ayaklarının altında parçalanmış galoşum.
Bu ruhumun yüreğinden mezuniyet balosu.
Beni tamamen unuttun, bende seni.
Bende seni diyorum ama tüm hafızam sende benim.
Bende seni seviyorumda sever misin sende beni?
Dünyada tek değilsin bende senim.
Aşka çabalıyorsun ama yanaklarında ter eksik.
Başını vermeden karşılık beklemen gereksiz.
Aşk musiki sever ama senin sazında tel eksik.
Yaşıyorum fakat aç susuz darmadağan şerefsiz.
Sen yeşili kıyafetimin sağı solu arkası.
Seni görmek için cennetin balkonundan sarkarım.
Gözlerim kapalıyken karanlığından kamaşır.
Ruhlarımızın saflığını çürüttü yeşil sarmaşık.
Herşeysin hiçbirşeyin olmadığı bir diyarda.
Fazlasın nefes dar hatta sudan yahut bi yardan.
Seni yere göğe sığdıramazken aklım.
Nasıl sığar güneşe aşkım, nasıl görünür ayda? (nasıl)
Yıldızları parlak bulan seni nasıl mat görür?
Sana ulaşmak isterim zamanım tersine dönüp.
Olmadığın zamanların mutluluğunu görüp.
Seni bi başka maddede yaşamaya katlanamaz gönül.
Ben sen oldum, sen hala ilk günümsün.
Sen yoktan günüm dün amma varsan şükür günüm gül.
Her sabah sen doğar, her akşam sen batarsın.
Saat sensin gece gündüz boğazımda düğümlü.
Aynı anda hem doğum hem batan sensin yar.
Seni ben gibi seven 10 binlerce ahmak densiz var.
Her biriyle omuz omuza yürüyorum genzimde hor
Yanar söner kalbimde volkan mağaralar.
Patlıyorum senin köyüne akıyor kanım.
Yanan her ağaç kudretinden sevdiğini tanır.
Buharlaşan her nehir terk eder bir canı.
Bulutlar ölür değeri kalmaz ay yada balın.
Kurtlar artık ulumaz, Aslanlar duyamaz.
Sevdiğimi bilen çoktur, aşkımı duyan az.
Özledim gözlerini 5 dakika uyan az.
Çok değil gözlerinin kabesinde bi namaz.

Lierre

Ton odeur est imprégnée au plus profond de mes narines.
Dans mon cerveau, le choc de ton corps est suspendu aux mêmes barreaux.
Si tu es là, je ne suis pas, et si je suis là, tu n'es pas.
On bout dans le même enfer, à gros bouillons.
Je ne suis pas entier, même dans mon état le plus complet, je ne suis qu'à moitié.
Mes yeux sont verts à la lumière, des mares de sang dans l'obscurité.
Ceux qui s'approchent de toi, même un peu, t'aiment plus que leur propre vie.
Mon oreiller et moi, sommes-nous toujours amis, mon rayon de miel ?
Mon cœur s'offre à toi, comme un tapis uni et délicat.
Que le monde entier te connaisse, pas seulement les hommes.
La pluie vient de tes yeux, le déluge des miens te réclame.
Depuis que tu me manques, j'essaie d'expliquer, mon esprit s'embrouille.
Un centimètre de ma vie équivaut à la plus longue des vies.
Le soleil est blond depuis qu'il t'a vue.
Il reste un mois à la lune pour rivaliser avec toi.
Il reste un mois pour qu'elle s'habitue à ta grandeur.
Je t'aime en 20 langues, dans 81 provinces.
Parmi 80 000 espèces de plantes, dans 80 000 d'entre elles.
Ton existence est une balle d'argent que je me suis tirée dans la tête.
Rejoins-moi de cette obscurité, dans l'une de ces 81 provinces.
Les acrobaties d'une colombe blanche vers la liberté.
C'est parce que je ne peux voir à l'intérieur de moi que je ne t'y ai pas cachée.
C'est impossible à décrire, je n'ai pas la force, si seulement tu pouvais comprendre,
Tous les rouages qui dictent ta vie tourneraient à l'envers.
Les titres sont éphémères, qui s'est accroché à ce siège ?
Je ne tiens que toi dans ma main, une sculpture que j'ai taillée dans mon cœur de pierre.
Je te contemple, les yeux rivés sur toi, sans ciller.
L'abondance de ton absence est une bénédiction de mon Seigneur.
Mon atout est la coupe, tu es le carreau qui me reste en main.
Je ne t'oublierai pas, même si Bursa était en béton et Ankara en eau.
Mes galoches brisées sous tes pieds.
Le bal de promo de mon âme.
Tu m'as complètement oublié, moi aussi.
Je dis moi aussi, mais toute ma mémoire est en toi.
Je t'aime, mais m'aimes-tu aussi ?
Tu n'es pas la seule au monde, je suis à toi aussi.
Tu essaies d'aimer, mais tes joues manquent de sueur.
Inutile d'attendre quelque chose en retour sans donner ta tête.
L'amour aime la musique, mais il manque des cordes à ton luth.
Je vis, mais je suis affamé, assoiffé, brisé, sans honneur.
Tu es le vert de ma tenue, la droite, la gauche, le dos.
Je me pencherai du balcon du paradis pour te voir.
Aveuglé par ton obscurité même les yeux fermés.
Le lierre vert a corrompu la pureté de nos âmes.
Tu es tout dans un monde où il n'y a rien.
Tu es trop, suffocante, pire qu'un désert, pire qu'une maîtresse infidèle.
Alors que mon esprit ne peut te contenir ni sur terre ni au ciel.
Comment mon amour peut-il tenir dans le soleil, comment peut-il apparaître dans la lune ? (comment)
Comment celui qui trouve les étoiles brillantes peut-il te trouver terne ?
Je veux te rejoindre en remontant le temps.
Voyant le bonheur des moments où tu n'étais pas là.
Mon cœur ne supporte pas de te savoir vivre dans une autre matière.
Je suis devenu toi, et toi tu es toujours mon premier jour.
Sans toi, mes jours sont sombres, mais avec toi, grâce à Dieu, mes jours sont roses.
Tu te lèves chaque matin, tu te couches chaque soir.
Tu es l'horloge, la gorge nouée jour et nuit.
Tu es à la fois la naissance et le coucher du soleil, mon amour.
Des milliers d'imbéciles et d'insensés t'aiment comme moi.
Je marche épaule contre épaule avec chacun d'eux, mon jeune cœur est une horreur.
Des volcans et des cavernes brûlent et s'éteignent dans mon cœur.
J'explose, mon sang coule vers ton village.
Chaque arbre enflammé reconnaît celui qu'il aime par sa puissance.
Chaque rivière qui s'évapore abandonne une âme.
Les nuages meurent, la lune ou le miel perdent leur valeur.
Les loups ne hurlent plus, les lions n'entendent plus.
Beaucoup savent que je t'aime, peu ressentent mon amour.
Tes yeux me manquent, réveille-toi 5 minutes.
Juste une prière sur le seuil de tes yeux.