Текст и перевод песни Canserbero - Martillos y Ruedas

Martillos y Ruedas

Desde el norte al sur de América
Hasta donde alcance mi voz

Hermano, no te dejes decir clase baja, no
Levanta tu frente tan alto como puedas
La clase baja son esos que viven del pueblo
Dando limosnas a la clase obrera

Somos el modelo a seguir de las generaciones nuevas
(We got to move on, we got to move)
Las piernas de esta patria somos los martillos y la ruedas
(We got to move, we got to move)

Aún no amanece y Juan Pérez sonríe en el bus
Pues están a punto de graduarse sus dos muchachos menores
Desde hace tiempo que no compra pantalones nuevos
Y su único apego es la monotonía de sus labores

Juan Pérez, como otros señores, a simple vista
No se parece ni un poco a los pingüinos de revista
Se notan viejos sus zapatos y ve que no le dan el trato
Que recibe el viejo del cuatro por cuatro
Quizá porque no deja tan buenas propinas
O porque no usa corbata en el restaurante
Donde por cierto el vigilante que lo ve de abajo arriba
Vive a cuatro esquina′ y lo conoce de antes

A diario Juan vende diarios en las busetas
Mientras trata de tocarse las orejas con los labios
Él sabe que merece más de lo que gana
Pero no se va a quedar en su cama esperando un cambio

Hermano, no te dejes decir clase baja, no
Levanta tu frente tan alto como puedas
La clase baja son esos que viven del pueblo
Dando limosnas a la clase obrera

Somos el modelo a seguir de las generaciones nuevas
(We got to move on, we got to move)
Las piernas de esta patria somos los martillos y la ruedas
(We got to move, we got to move)

Hermano no te quedes sentado en la cama
Que el éxito no va a tocarte la ventana
Sube el puño, pana, que hay que sembrar árboles hoy
Para que nuestros hijos gocen de la sombra mañana

Levanta tu espada de la dignidad y sapiencia
Carga tus derechos, dispara tu fusil de conciencia
Ya que es la ignorancia la que hace a los pueblos pobres
Y los hombres de rodillas son más rodillas que hombres

Juan Pérez es el campesino, el profesor
El de la bodega, el heladero, cualquier con valor
Juan Pérez, el estudiante, el agricultor
El periodista, la madre soltera o el madrugador

En cambio la clase baja es la policía
Que te dice "Quieto y cédula" en vez de los buenos días
Igual que las arpías que para cualquier proceso
Olvidan el idioma excepto la frase ¿Cuánto hay pa' eso?

La clase más baja son los pobres de empeño
Los pobres de esperanzas, de amor, de ganas y de sueño
La clase baja es cualquiera
Que quiera un cambio sin siquiera
Haber hecho algo por su bandera

Hermano, no te dejes decir clase baja, no
Levanta tu frente tan alto como puedas
La clase baja son esos que viven del pueblo
Dando limosnas a la clase obrera

Somos el modelo a seguir de las generaciones nuevas
(We got to move on, we got to move)
Las piernas de esta patria somos los martillos y la ruedas
(We got to move, we got to move)

Somos los martillos y la ruedas
(We got to move, we got to move)
Somos los martillos y la ruedas
(We got to move, we got to move)
Somos los martillos y la ruedas
(We got to move, we got to move)
Somos los martillos y la ruedas
(We got to move, we got to move)

Marteaux et Roues

Du nord au sud de l'Amérique
Aussi loin que ma voix porte

Frère, ne te laisse pas dire classe inférieure, non
Lève ton front aussi haut que tu le peux
La classe inférieure, ce sont ceux qui vivent du peuple
Donnant des aumônes à la classe ouvrière

Nous sommes le modèle à suivre pour les nouvelles générations
(On doit avancer, on doit bouger)
Les jambes de cette patrie, nous sommes les marteaux et les roues
(On doit bouger, on doit bouger)

Il ne fait pas encore jour et Jean Pérez sourit dans le bus
Car ses deux plus jeunes enfants sont sur le point d'obtenir leur diplôme
Cela fait longtemps qu'il ne s'est pas acheté de nouveaux pantalons
Et son seul attachement est la monotonie de son travail

Jean Pérez, comme d'autres messieurs, à première vue
Ne ressemble en rien aux pingouins des magazines
Ses chaussures ont l'air vieilles et il voit bien qu'on ne le traite pas
Comme le vieux du 4x4
Peut-être parce qu'il ne laisse pas d'aussi bons pourboires
Ou parce qu'il ne porte pas de cravate au restaurant
Où d'ailleurs le vigile qui le regarde de bas en haut
Vit à quatre rues de là et le connaît depuis longtemps

Chaque jour, Jean vend des journaux dans les bus
Tout en essayant de se toucher les oreilles avec les lèvres
Il sait qu'il mérite plus que ce qu'il gagne
Mais il ne va pas rester dans son lit à attendre un changement

Frère, ne te laisse pas dire classe inférieure, non
Lève ton front aussi haut que tu le peux
La classe inférieure, ce sont ceux qui vivent du peuple
Donnant des aumônes à la classe ouvrière

Nous sommes le modèle à suivre pour les nouvelles générations
(On doit avancer, on doit bouger)
Les jambes de cette patrie, nous sommes les marteaux et les roues
(On doit bouger, on doit bouger)

Frère, ne reste pas assis sur ton lit
Car le succès ne viendra pas frapper à ta fenêtre
Lève le poing, mon pote, il faut planter des arbres aujourd'hui
Pour que nos enfants puissent profiter de l'ombre demain

Lève ton épée de dignité et de sagesse
Charge tes droits, tire avec ton fusil de conscience
Car c'est l'ignorance qui rend les peuples pauvres
Et les hommes à genoux sont plus des genoux que des hommes

Jean Pérez est le paysan, le professeur
Celui de l'épicerie, le glacier, tous ceux qui ont du courage
Jean Pérez, l'étudiant, l'agriculteur
Le journaliste, la mère célibataire ou le lève-tôt

En revanche, la classe inférieure, c'est la police
Qui te dit "Ne bouge pas et papiers" au lieu de bonjour
Tout comme les harpies qui pour toute démarche
Oublient la langue sauf la phrase "Combien ça coûte ?"

La classe la plus basse, ce sont les pauvres d'ambition
Les pauvres d'espoir, d'amour, d'envies et de rêves
La classe inférieure, c'est n'importe qui
Qui veut un changement sans même
Avoir fait quelque chose pour son drapeau

Frère, ne te laisse pas dire classe inférieure, non
Lève ton front aussi haut que tu le peux
La classe inférieure, ce sont ceux qui vivent du peuple
Donnant des aumônes à la classe ouvrière

Nous sommes le modèle à suivre pour les nouvelles générations
(On doit avancer, on doit bouger)
Les jambes de cette patrie, nous sommes les marteaux et les roues
(On doit bouger, on doit bouger)

Nous sommes les marteaux et les roues
(On doit bouger, on doit bouger)
Nous sommes les marteaux et les roues
(On doit bouger, on doit bouger)
Nous sommes les marteaux et les roues
(On doit bouger, on doit bouger)
Nous sommes les marteaux et les roues
(On doit bouger, on doit bouger)