Текст и перевод песни Carlos Gardel - Por Favor Dejame

Por Favor Dejame

Por favor, dejame, no me des consuelo
El tiempo, bien pronto, me consolará
Desde aquella noche que se fue mi hijito
No me quedan fuerzas
No me quedan fuerzas, ni para llorar
Fue como en un sueño, al llegar a casa
Sobre el blanco lecho, le vi agonizar
Mis labios quemaban de infinita angustia
Y aquel beso largo debióle quemar
Toda aquella noche, duró su agonía
Y por la mañana al salir el sol
El que era el ensueño de toda mi vida
Como una llamita débil se apagó
Vos no sabés ahora qué trago tan malo
Es perder a un hijo que es nuestra ilusión
No sabés, hermano, cuán grande es la herida
Que sangrando llevo en el corazón
Busqué que en los amores, tener mil conquistas
Estás muy lejano de mi hondo dolor
Más si por ventura tuvieras un hijo
Miralo en los ojos que allí está el amor
Por favor, dejame, no me des consuelo
El tiempo, bien pronto, me consolará
Desde aquella noche que se fue mi hijito
No me quedan fuerzas
No me quedan fuerzas, ni para llorar

Por Favor Dejame

S'il te plaît, laisse-moi, ne me console pas
Le temps me consolera bien vite
Depuis cette nuit où mon fils est parti
Je n'ai plus de force
Je n'ai plus de force, même pas pour pleurer
C'était comme dans un rêve, en rentrant à la maison
Sur le lit blanc, je l'ai vu agoniser
Mes lèvres brûlaient d'une angoisse infinie
Et ce long baiser a dû le brûler
Toute cette nuit, son agonie a duré
Et le matin, au lever du soleil
Celui qui était le rêve de toute ma vie
S'est éteint comme une faible flamme
Tu ne sais pas maintenant quelle coupe si amère
C'est de perdre un fils qui est notre illusion
Tu ne sais pas, mon frère, combien la plaie est grande
Qui saigne dans mon cœur
J'ai cherché à conquérir mille amours
Tu es très loin de mon profond chagrin
Mais si par hasard tu avais un fils
Regarde-le dans les yeux, c'est là que se trouve l'amour
S'il te plaît, laisse-moi, ne me console pas
Le temps me consolera bien vite
Depuis cette nuit où mon fils est parti
Je n'ai plus de force
Je n'ai plus de force, même pas pour pleurer